Article rédigé par Charlyne Roptin, Co-frondatrice de Digisanté
24 février 2015
Le live shopping, également connu sous le nom de shopping en direct, est en train de conquérir le monde du commerce en ligne. Il offre aux entreprises l’opportunité de présenter leurs produits en direct via des vidéos diffusées en temps réel sur diverses plateformes en ligne. Cette approche ne se limite pas aux domaines de la mode ou de la technologie, elle trouve également sa place dans le secteur de la santé. Dans cet univers en constante évolution, le live shopping devient un allié de choix pour éduquer, mettre en avant des produits de santé innovants, et favoriser une communication fluide entre les acteurs de la santé et les patients.
Découvrons comment le live shopping injecte une dose de fun dans notre bien-être à travers quelques exemples inspirants.
Imaginez un médecin passionné par la prévention des maladies qui anime une émission en direct, vous expliquant tout sur la manière de mener un style de vie sain. Des astuces pour une alimentation équilibrée, des exercices ludiques à pratiquer chez vous, et des informations sur les dernières découvertes médicales. Grâce au live shopping, ces précieux conseils sont désormais à portée de clic, en temps réel.
Un exemple concret ? Une session live sur le compte Instagram très dynamique de Magimix ! Ils sont en direct et nous embarquent dans une aventure culinaire où la santé est à l’honneur. Au menu ? Des recettes santé super faciles à réaliser grâce à leur robot magique. Tout en suivant la diffusion en direct, les internautes peuvent se familiariser avec la simplicité d’utilisation de ces produits, et ce, tout en posant toutes leurs questions en temps réel. Bien plus qu’une simple leçon de cuisine : une expérience interactive pour prendre soin de sa santé en se régalant ! 🍏🍳😄
Les pharmacies en ligne se positionnent en première ligne pour exploiter le potentiel du live shopping. Imaginez un pharmacien dynamique présentant en direct les derniers produits de santé, des suppléments vitaminiques aux tensiomètres connectés. Vous avez des interrogations sur un produit en particulier ? Aucun problème, posez votre question dans le chat en direct, et vous obtiendrez une réponse instantanée.
Un exemple frappant ? Respire, une entreprise qui excelle dans la création de produits cosmétiques à base de formules naturelles et hautement efficaces. Ces produits, vendus entre autres en pharmacie, ne sont pas seulement des produits, c’est une véritable aventure ! Respire ne se contente pas de vendre, elle crée une expérience. Comment ? En organisant régulièrement des sessions live pour mettre en avant leurs produits tout en invitant un expert en fitness à faire une démonstration en direct. Les téléspectateurs peuvent ainsi poser toutes leurs questions sur les produits en temps réel, et pour ceux qui sont conquis, l’achat peut se faire depuis le live. Respire bénéficie également de la notoriété de l’expert invité. 🌿💄💪
Dans le domaine de la télémédecine, le live shopping crée une expérience interactive inédite. Imaginez un patient atteint d’une maladie chronique participant à une émission en direct animée par son médecin. Ils discutent de son état de santé, des dernières avancées médicales et des moyens d’améliorer son bien-être. Le patient peut poser des questions personnelles et obtenir des réponses directes de son médecin.
Un exemple ? Un spécialiste en cardiologie qui organise des sessions en direct pour expliquer comment prendre soin de son cœur. Il répond aux questions des patients en temps réel et partage des conseils pratiques pour une vie saine. Cette interaction en temps réel renforce la confiance du patient envers son médecin et envers sa propre santé. 🩺❤️
Le live shopping en santé nous offre une opportunité unique de rendre la santé plus amusante, interactive et instructive. Des experts passionnés peuvent partager leurs connaissances en temps réel, des produits de santé peuvent être présentés de manière divertissante, et la communication entre les patients et les professionnels de la santé est renforcée.
Vous êtes une entreprise et êtes intéressés par la mise en place de live shopping en santé ?
N’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire de contact.
Nos experts se feront une joie de vous accompagner.
Article rédigé par Morgane CLERC, directrice adjointe de Digisanté
Le secteur du e-commerce ne s’est jamais aussi bien porté qu’aujourd’hui et ne cesse de battre des records dans tous les domaines. De leur côté, les pratiques des consommateurs ont elles aussi évolué poussant les commerces en ligne à se moderniser et adopter les nouvelles tendances marketing. Désormais, il faudra miser sur l’expérience d’achat pour fidéliser le client et se démarquer en étant présents sur plusieurs canaux de diffusion. Social selling, live shopping, ou encore green commerce, on vous explique quelles sont les nouvelles tendances à adopter pour booster vos ventes en 2022 !
L’achat en ligne n’est pas une pratique nouvelle mais il faut reconnaitre que la crise du Covid-19 a nettement accéléré la digitalisation des commerces et la diversification des outils marketing faisant exploser le marché du e-commerce partout dans le monde. La France est particulièrement adepte de ce mode de consommation et se place en 2ème position parmi les plus gros marchés e-commerce d’Europe derrière le Royaume Uni (rapport Fevad 2021).
Voici quelques chiffres issus du rapport de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance de 2021 pour illustrer l’ampleur du secteur :
Les chiffres sont convaincants et il est certain que le e-commerce ne cessera de croitre et de se diversifier dans les années à venir. Malgré tout, si vous êtes commerçants vous vous apercevrez très vite qu’il ne suffit pas seulement d’afficher vos produits sur votre boutique en ligne pour faire décoller vos ventes. Il faut être à la page et suivre les tendances marketing du moment pour booster vos ventes et atteindre un public plus grand et plus averti.
Nous vous expliquons donc dans cet article quelles sont les nouvelles tendances e-commerce à suivre pour l’année 2022.
Le live shopping est une pratique née en 2005 en Chine sur la plateforme Alibaba. C’est un format de vente e-commerce hybride entre le live streaming et le téléachat qui est en plein essor depuis le confinement. Le principe est très simple : le vendeur présente son produit à l’écran tout en interagissant avec son audience via le chat. Les spectateurs peuvent alors directement poser leurs questions sur l’utilisation d’un produit puis l’acheter depuis la vidéo. Souvent les vendeurs diffusent également des codes promotionnels afin d’inciter à acheter.
Les avantages du live shopping sont nombreux : meilleure attention des spectateurs, engagement de l’audience via des interactions sociales (commentaires, emojis, likes), relation de confiance avec le vendeur, application possible dans de nombreux secteurs (live IKEA pour le mobilier, live Décathlon pour les articles de sport ou encore live Marionnaud pour les produits de beauté…).
L’objectif principal de cet outil marketing n’est donc pas forcément d’avoir des clients pour avoir des clients (les audiences sont très variables) mais plutôt de les fidéliser en leur proposant une expérience utilisateur originale et de faire en sorte qu’ils reviennent régulièrement vers la marque ce qui à terme générateur de chiffre d’affaires.
Où faire du live shopping ?
Le live shopping doit se faire d’abord sur le site web de la marque et peut dans un second temps être diffusé sur les réseaux sociaux. Pour se faire connaitre les marques peuvent aussi décider de faire appel à des influenceurs auxquels l’acheteur peut facilement s’identifier (par exemple, l’animateur Alex Goude qui réalise régulièrement des lives pour Micromania). C’est un véritable phénomène qui ne cesse de monter en puissance et connaitra encore de belles années devant lui. Austin Jiayi Li, influenceur chinois a réussi à vendre 15 000 rouges à lèvres en 15 minutes sur Tiktok grâce au live shopping, un record !
Pour ce qui est des produits de santé et bien-être, ce canal de vente en plein essor n’a pas encore été testé en France mais il pourrait parfaitement trouver sa place, par exemple dans le domaine des compléments alimentaires où il pourrait permettre de proposer des conseils personnalisés en live à la vente.
L’augmentation du temps passé sur les réseaux sociaux rend compte du caractère essentiel de ceux-ci dans notre vie quotidienne et ils apparaissent aujourd’hui comme le futur eldorado du e-commerce ! En effet, s’il y a encore quelques années, les réseaux sociaux étaient présentés comme des outils peu efficaces pour faire du e-commerce, il faut bien admettre que ces plateformes ont désormais complètement bouleversé la façon dont les consommateurs réalisent leurs achats. Que ce soit Facebook, Instagram, Tiktok ou même Pinterest, tous ces réseaux proposent aujourd’hui des boutons d’achats permettant aux particuliers d’acheter directement des articles. Les influenceurs, rois des réseaux, sont par ailleurs un maillon essentiel de ce système.
Aujourd’hui, les transactions sur les plateformes sociales sont estimées à plus de 492 milliards de dollars dans le monde entier et une croissance exponentielle semble prédire des recettes qui devrait tripler en 2025 !
Encore une fois, la Chine a déjà pris beaucoup d’avance dans ce domaine avec plus de 80% des utilisateurs des réseaux sociaux qui ont adopté le social commerce.
L’avantage principale de cette tendance pour le vendeur est le faible coût pour lancer sa boutique, une opportunité pour les petites entreprises (il suffit seulement d’être présent sur les réseaux), mais aussi la diffusion de ses produits à un publique très large.
Malgré tout, le social selling connait aussi ses doutes et ses limites. Les utilisateurs ont des appréhensions quant à leur protection lors de l’achat et craignent la présence de failles dans les politiques de remboursement. C’est pourquoi avant de tout miser sur le social commerce, il faut penser avant tout à gagner la confiance des utilisateurs.
Si des marques comme IKEA ou Atoll ont déjà déployé une expérience d’achat en réalité augmentée, ce n’est plus réservé qu’aux plus grands. En effet, en 2020, Shopify a lancé Shopify AR, une boîte à outils facile à utiliser qui permet aux entreprises de créer leurs propres expériences de réalité augmentée afin de présenter leurs produits aux clients. Et cela semble fonctionner puisque Shopify rapporte que les interactions avec des produits ayant un contenu AR ont montré un taux de conversion 94% plus élevé que les produits sans AR !
La réalité augmentée et son V-commerce permettent de créer des expériences d’achat dites émotionnelles en offrant une immersion totale dans un univers interactif. L’utilisateur peut tester le produit de son choix de manière virtuelle (vêtement, accessoire, cosmétique, meubles) grâce à une vue à 360°. Et vous ? Seriez-vous prêt à tester l’expérience AR ?
Être multicanal, c’est assurer la présence de son commerce sur plusieurs canaux de distribution. Par exemple :
Cette stratégie permettra de booster efficacement vos ventes, augmentera vos interactions avec les consommateurs et peut même être adoptée en complément de votre boutique physique !
Une analyse de sociétés multicanaux a ainsi révélé que les détaillants utilisant deux canaux réalisaient en moyenne deux fois plus de ventes que ceux utilisant un seul canal et même ceux qui n’ont pas de présence physique et qui ont vendu sur deux marchés en ligne ont généré en moyenne plus de 190% de revenus de vente que ceux ayant une seule présence en ligne.
Si vous souhaitez suivre la tendance, il est temps que votre e-commerce passe au vert ! On ne peut que vous conseiller de vous tourner vers un e-commerce responsable qui prend en compte les préoccupations actuelles. En effet, 62% des Français aspirent aujourd’hui à consommer mieux et se disent prêts à renoncer à des produits dont les modes de production sont néfastes pour l’environnement. Pour vous engager dans le commerce plus green, vous pouvez par exemple misez sur les emballages recyclables et réutilisables, proposez plusieurs modes de livraison ou encore soutenir le re-commerce (la seconde main).
En plus d’être un e-commerce écoresponsable, de nombreuses marques ont adopté la distribution inclusive. En effet, votre site internet ainsi que vos campagnes marketing peuvent aujourd’hui promouvoir la diversité et procurer un sentiment d’inclusion. Une enquête de 2018 par Accenture a d’ailleurs montré que les millennials étaient plus susceptibles de choisir une marque plutôt qu’une autre si elle faisait preuve d’inclusion et de diversité dans ses promotions et ses offres (70%), sa gamme de produits (68%) et l’expérience offerte en magasin (66%). La marque Dove par exemple, est un leader dans ce combat et s’engage depuis plusieurs années à donner la parole aux femmes ainsi qu’à promouvoir leurs vrais corps sans les retoucher. Le projet #MontrezNous lancé en 2019 illustre parfaitement leur politique inclusive, en créant une bibliothèque de plus de 10 000 images permettant aux entreprises d’utiliser des portraits qui brisent les clichés sur la beauté.
En conclusion, les nouvelles tendances du e-commerce s’appuient surtout sur l’expérience d’achat. Les réseaux sociaux sont mis en avant ainsi que les expériences immersives afin de créer une véritable connexion entre le vendeur et l’acheteur. Il est également indispensable d’assurer sa position sur plusieurs canaux pour faire décoller ses ventes et cela s’applique bien évidemment au secteur des produits de santé et de bien-être !
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en communication.
Suite à la transposition d’une directive européenne, un nouveau décret sur la protection des consommateurs sur internet daté du 25 mars 2022 est entré en vigueur le 28 mai dernier.
Ce décret s’inscrit dans la lutte contre les pratiques commerciales trompeuses et a pour but d’améliorer l’information que l’acheteur doit recevoir au préalable avant d’effectuer son achat. Il permet également d’aggraver les sanctions si le vendeur ne respecte pas ses obligations.
Elles étaient au nombre de 6 jusqu’à présent mais la liste s’est agrandie suite au décret. Désormais, 15 obligations sont à respecter scrupuleusement en cas de vente à distance, sur internet ou hors d’un magasin. Les principales informations à faire apparaitre sur le service de vente à distance sont désormais les suivantes :
Le consommateur bénéficie de ce que l’on appelle « le droit de rétractation ». Cela signifie qu’il a 14 jours pour annuler sa commande passée en ligne, sans avoir à justifier sa décision et sans générer de coûts supplémentaires.
Un formulaire de rétractation dont le modèle est strictement défini, est désormais à fournir obligatoirement. Il doit comprendre nécessairement l’adresse électronique et le numéro de téléphone du fournisseur pour favoriser la prise de contact.
On note cependant que ce droit ne s’applique pas aux produits personnalisés, aux produits rapidement périssables, à la presse ni aux prestations de services d’hébergement.
Suite à la mise en place du décret, les vendeurs qui souhaiteraient appliquer une réduction de prix sur leurs produits (en ligne et en magasin) devront nécessairement afficher le prix antérieur qui correspond au prix le plus bas au cours des 30 jours précédant la réduction. Cette mesure importante permet de protéger les consommateurs vis-à-vis des fausses réductions pratiquées par le passé.
Les vendeurs sont désormais tenus d’informer également par quels moyens ils récoltent les avis de leurs consommateurs. En effet, il est maintenant considéré comme pratiques commerciales déloyales :
De plus, un professionnel doit s’abstenir de rédiger un avis sur un produit ou service vendu par un concurrent. En effet, même s’il a effectivement acheté le produit ou service, cela peut relever d’une pratique de dénigrement.
Les pharmacies en ligne proposant à la vente des médicaments non soumis à prescription, déjà très règlementées n’échapperont certainement pas non plus au nouveau décret. Les obligations strictes en matière d’information et de protection du consommateur sont les mêmes voire sont renforcées pour ces e-pharmacies (notice d’information obligatoire, formulaire de santé à remplir, protection des données médicales personnelles, etc…) seulement le droit de rétractation ne pourra pas s’appliquer aux médicaments ni aux produits d’hygiène. En effet, l’absence du droit de rétractation se justifie par des impératifs de sécurité car ces produits en leur qualité de produits de santé sont susceptibles de se détériorer rapidement.
Le domaine du e-commerce pharmaceutique étant susceptible d’évoluer dans les prochaines années, il faudra rester attentif aux réglementations applicables vis-à-vis du consommateur qui n’est plus simple client mais également patient.
En conclusion, grâce au nouveau décret, les droits du consommateur en matière d’accès à l’information, se voient nettement évoluer en sa faveur, le protégeant plus efficacement des risques du e-commerce et de ses pratiques parfois déloyales.
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en Communication.
Grâce à la technologie, le domaine de la santé évolue dans le suivi et le traitement des maladies. Depuis quelques années, des géants du Net comme Apple, Amazon, Google… s’intéressent de plus en plus au domaine de la santé. Ces entreprises souhaitent y investir pour participer à la révolution e-santé et ainsi contribuer à moderniser ce secteur. Apple notamment fait preuve de beaucoup d’innovation avec ses logiciels pour servir la recherche ou ses applications de santé.
Aujourd’hui, Apple s’est engagé à soutenir les chercheurs et les médecins en mettant à leur disposition deux logiciels destinés à créer des apps et gérer la santé au quotidien.
ResearchKit est un véritable canevas logiciel open source. Il a été conçu pour aider à comprendre une maladie et ainsi faciliter la mise en place de traitements en permettant de créer des applications destinées à réaliser des études sur les maladies et de faciliter le recrutement des participants (grâce au grand nombre d’utilisateurs d’Iphone). Aujourd’hui, participer à une étude médicale est très simple avec Apple. Il suffit de s’inscrire à une étude, puis les capteurs avancés des Iphones recueillent des données de manière autonome, fiable et continue. Depuis son lancement, les apps développées avec ResearchKit ont permis aux établissements de santé de recruter un nombre inédit de participants pour leurs études ce qui facilite l’avancée des
connaissances dans le domaine de la recherche.
En termes d’exemples d’applications santé créée avec ResearchKit, on peut citer :
Cette application a permis de réaliser une étude sur la maladie Parkinson et de recruter plus de 10 000 participants. L’objectif de cette étude était de permettre
aux chercheurs de mieux comprendre la maladie de Parkinson et notamment les
effets positifs ou négatifs de facteurs tels que le sommeil, l’activité physique ou l’état
psychologique du patient sur la maladie. Le recueil de données s’est effectué
au moyen du gyroscope et d’autres fonctionnalités de l’Iphone pour évaluer la
dextérité, l’équilibre, l’allure et la mémoire des participant.
Cette application est destinée à faciliter le diagnostic de l’autisme et ainsi permettre une prise en charge précoce des problèmes de développement chez les enfants. L’application utilise la caméra HD avant de l’Iphone ainsi que des algorithmes de reconnaissance faciale innovants pour analyser les réactions émotionnelles des enfants face à des vidéos ( dès l’âge de 18 mois) Cela permet de réaliser des tests sans que les enfants aient à se déplacer pour voir un spécialiste et facilite le diagnostic et la prise en charge précoce des enfants autistes.
Cette application permet aux épileptiques de suivre leurs crises en temps réel et aux chercheurs d’étudier la corrélation entre l’historique des crises et les traitements médicamenteux. Concrètement, lorsque les patients sentent qu’une crise va arriver, ils doivent lancer l’application depuis leur Apple Watch. Cela déclenche l’accéléromètre et le cardiofréquencemètre et une alerte est envoyée à un proche ou à un médecin désigné.
D’autres applications sont également proposées par Apple comme Concussion Tracker qui permet un suivi des patients pendant six semaines après un choc à la tête ; Mole Mapper, destiné à photographier et suivre l’évolution des grains de beauté ; PPD ATC qui a pour objectif de soutenir la recherche sur le lien entre prédisposition génétique et dépression post-partum ; Sleephealth qui étudie le lien entre le sommeil et les maladies comme le diabète, les troubles cardiaques, l’obésité ou la dépression…
Pour participer à l’une de ces études, n’hésitez pas à vous rendre sur l’App Store.
CareKit est aussi un canevas logiciel open source d’Apple, mais les apps créées à partir de celui-ci n’ont pas la même vocation que celles créées à partir de ResearchKit destinées à la recherche. En effet, les applications crées avec CareKit ont pour objectif d’aider à mieux gérer sa santé. Voici quelques exemples d’apps créées à partir de CareKit :
Cette application est destinée à suivre la convalescence des personnes ayant eu un accident cardiaque. Cette app est utile dans toutes les étapes post accident. Elle aide les utilisateurs à suivre leur prise de médicaments, à gérer leur activité physique… L’application peut aussi recueillir des données comme le rythme cardiaque, la tension… les médecins ayant accès à ces informations peuvent conseiller un rendez-vous avec un professionnel de santé si besoin. Ce système permet aux médecins de suivre à distance leurs patients au quotidien et ‘éviter ou prévenir une potentielle rechute.
Cette application vise à aider les familles à suivre et comprendre la maladie complexe de leur enfant et facilite le soin à domicile, tout en permettant un suivi à distance par l’hôpital. Cette application a été développée par l’hôpital pour enfant de Boston. En plus des paramètres de suivi proposés comme les habitudes de toilette, le sommeil, l’humeur et la douleur… , des mesures personnalisées peuvent être crées. Des conseils pour améliorer la vie quotidienne des enfants sont également disponibles.
Cette application permet aux diabétiques de mieux suivre leur glycémie. Sur l’application, les patients peuvent recenser leurs sensations à propos de leur maladie comme la douleur, la faim… et les partager afin qu’ils soient suivis par leurs proches et leur médecin. Sur One Drop. Les patients peuvent appréhender plus facilement leur diabète car ils sont constamment suivis dans toutes les étapes de leur maladie.
Toutes ces applications permettent de récolter et suivre des informations personnelles sur la santé de leurs utilisateurs, mais Apple garantit leur sécurité et leur confidentialité.
La marque Apple ne compte pas s’arrêter là en terme d’innovations dans le domaine de la santé et travaille déjà sur plusieurs autres projets, comme par exemle :
– La création d’un carnet de santé en ligne afin que les utilisateurs aient accès à leurs informations personnelles directement sur leur téléphone. Ces données pourront être partagées directement depuis l’application santé avec des professionnels de santé afin qu’ils aient accès les antécédents médicaux des patients. Les médecins pourront ainsi, grâce à cette option, voir les traitements déjà administrés au patient. Les données pourront aussi être partagées avec des proches pour qu’ils puissent réaliser un suivi lorsque cela s’avère utile ou nécessaire. Avec ce carnet de santé, Apple cherche à faciliter l’accès aux données de santé. Ce projet ressemble au projet Mon Espace Santé proposé par le gouvernement français.
– En plus de pouvoir bientôt stocker ses données de santé sur son Iphone, la marque Apple veut commencer à intégrer des dispositifs pour les usagers afin de leurs permettre de surveiller leur santé. La sortie prochaine de L’Apple Watch 4 va changer beaucoup de choses pour les usagers car cette dernière va être équipée d’un capteur électrocardiographe (pour mesurer le rythme cardiaque) capable de prévenir les secours si le rythme cardiaque d’un utilisateur est trop faible ou trop rapide. Malgré le risque de fausses alertes, l’Apple Watch pourrait à terme permettre de sauver la vie de personnes ayant réellement des problèmes cardiaques.
Le géant Apple commence seulement à se développer dans le domaine de la santé et ces exemples ne représentent qu’un début d’innovation. On peut facilement imaginer qu’à l’avenir, d’autres dispositifs seront intégrés à des objets Apple ce qui leur donnera une place stratégique dans le domaine de la santé.
Article rédigé par Tristan Desbois, stagiaire.
Au 21ème siècle, plus que jamais, la santé mentale est une priorité de santé publique au même titre que la santé physique. L’OMS rappelle que la santé mentale représente un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».
L’émergence de nouvelles technologies numériques au service de la santé constitue aujourd’hui une des stratégies privilégiées afin de démocratiser l’accès au bien être mental et à la prévention. En effet, le traitement médicamenteux n’est pas une finalité en soi. La santé mentale des patients peut aussi se voir améliorée par des pratiques non médicamenteuses ainsi que par la pratique d’activités et par la création de liens sociaux.
Le numérique peut jouer un rôle dans la santé mentale. Il n’a pas pour but de se substituer à un psychologue ou un à un autre professionnel de santé, mais il peut s’avérer très complémentaire aux approches classiques.
Exemples :
« PetitBamBou » pour la médidation ;
« Respirelax + » pour les exercices de respiration ;
« Fidger » pour se défouler en « triturant, tapotant, faisant tourner » des objets du quotidiens ;
« Moodflow » pour « tracker » ses pensées;
«Happify» pour gagner en sérénité et évacuer les pensées négatives à l’aide d’exercices.
Il est essentiel de préserver son équilibre psychique et de garder un certain recul sur toutes les ressources disponibles sur internet. Certains comportements peuvent devenir excessifs, entrainant une perte de motivation, un isolement mettant en péril notre santé mentale. Il est important, notamment de :
1) Se protéger des fausses informations
Attention aux fake news et aux profils « parfaits » diffusés sur les réseaux sociaux. Certains remèdes miracles peuvent s’avérer totalement inefficaces voire nocifs pour la santé et peuvent inutilement augmenter notre anxiété.
C’est pourquoi, il faut toujours penser à vérifier les informations et leurs sources.
2) Se questionner avant de télécharger une application
À l’heure actuelle, il n’existe pas d’organisme évaluant la qualité scientifique ni de label certifiant une application. Le développeur n’a aucune obligation de démontrer son efficacité ou sa fiabilité. C’est donc à l’utilisateur de se poser les bonnes questions avant de télécharger une application de santé mentale.
3) Garder la confidentialité
Les données de santé doivent rester privées. Il est toujours nécessaire de vérifier la politique de confidentialité d’une application afin de ne pas s’exposer à des risques.
Lancée par le gouvernement, la stratégie d’accélération « Santé numérique » a pour but de favoriser l’émergence en France, de solutions innovantes en santé numérique et d’en faire ainsi un véritable leader mondial dans le domaine.
Dans le cadre de cette stratégie, est né le premier collectif français dédié aux solutions numériques en santé mentale, MentalTech.
Il a été créé en mars 2022 par 7 membres fondateurs : Qare, hypnoVR, Kwit, MinDay, PetitBamBou, ResilEyes Therapeutics et Tricky. Acteurs privés ou publics, tous sont rassemblés afin de déployer des outils numériques éthiques dans la prévention et la prise en charge de la santé psychique.
MentalTech s’engage sur 3 axes :
Le potentiel du numérique dans le domaine de la santé mentale est bien réel et représente aujourd’hui un grand intérêt pour les chercheurs. Alors qu’il ne se substituera jamais au suivi par un psychiatre, il apporte néanmoins des ressources et des aides non négligeables pour la compréhension, la prévention et la détection précoce des maladies mentales. Toutefois, il est important de rester vigilant et de vérifier la provenance des données disponibles au grand public.
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en Communication.
Le monde d’internet est toujours en perpétuelle évolution mais, depuis quelques années, un sujet ne cesse d’animer la controverse, il s’agit du métaverse. Le métaverse est devenu tellement populaire qu’il intéresse aujourd’hui des figures majeures du développement d’internet comme les GAFAM. Mais le métaverse reste encore un concept flou pour beaucoup d’internautes, nous vous proposons donc ici de revenir sur ce qu’est le métaverse, ce que l’on peut y faire et à quoi il pourrait être utile dans le domaine de la santé.
Le métaverse est un monde virtuel. Le terme est utilisé pour désigner le futur d’internet dans lequel le métaverse serait un réseau de mondes 3D connectés entre eux (possibilité de passer d’un monde à l’autre en restant sur le même réseau) et perpétuels, ce qui signifie que les mondes restent toujours en place (pas de temps de chargement). Pour accéder au métaverse et permettre l’immersion des utilisateurs, il leur faudra utiliser un casque de réalité virtuelle. Dans le métaverse, les mondes pourront être totalement modifiables par les utilisateurs connectés. Ces derniers pourront interagir entre eux. Le métaverse permettra avec le temps de créer une infinité de mondes. Les internautes pourront y vivre une vie virtuelle. Cela signifie que dans le métaverse les utilisateurs pourront assister à un spectacle ou une exposition, se donner rendez-vous dans un parc ou à la bibliothèque, consulter un spécialiste de santé, voyager à travers le monde ou encore pratiquer un métier comme plaider lorsque l’on est avocat ou conseiller un médicament au comptoir de sa pharmacie voire même dispenser un cour à ses élèves…
Aujourd’hui, les jeux vidéos sont considérés comme les prémices du métaverse, mais ceux-ci diffèrent de ce que le métaverse sera réellement dans le futur.
À ce stade, les premières versions du métaverse permettent d’effectuer seulement des actions basiques. Par exemple, Facebook a créé un métaverse appelé Meta Horizon World, qui ne contient qu’un seul monde utilisé comme une salle de réunion virtuelle. Autre exemple, Minecraft est décrit comme un métaverse car ce jeu vidéo propose une infinité de mondes totalement modifiables par les joueurs. Ces 2 exemples ne représentent pas un métaverse abouti car l’un permet uniquement d’interagir avec d’autres usagers alors que l’autre permet seulement de modifier le monde. À terme, le métaverse abouti devra permettre de réunir ces 2 aspects. Une fois qu’ils seront combinés, l’univers créé pourra vraiment ressembler au monde réel et les utilisateurs pourront expérimenter de vivre une vie virtuelle.
Le métaverse, en plus de permettre aux utilisateurs d’avoir une vie virtuelle dans un monde infini, devrait aussi pouvoir être un terrain d’expérimentation dans le domaine médical.
À titre d’exemple déjà initiés, nous pouvons citer la Metaverse Doctor Association (MDA) qui regroupe plusieurs médecins répartis en Corée du Sud et qui proposent des consultations en ligne aux patients afin de leur faciliter leur parcours. Dans ce cadre, l’association a collaboré avec l’entreprise Solve.Care, une entreprise de blockchain* afin d’utiliser leur nouveau portail de création de réseau Care.Labs pour héberger le réseau de la Métaclinique.
Autre expérimentation dans le domaine médical, certains centres de formation propose aux étudiants en médecine de faire des simulations d’opérations grâce à des représentations 3D dans le métaverse.
À terme, le métaverse devrait changer totalement la face d’internet ainsi que les rapports sociaux entre humains. C’est sur ce dernier point que les débats sur le métaverse sont les plus virulents. En effet, le risque est que les utilisateurs puissent se tourner vers une vie presque totalement virtuelle, au détriment de leur vie réelle. Les mauvaises rencontres sont également un risque tangible.
* Blockchain : technologie de stockage et de transmission d’informations, prenant la forme d’une base de données qui a la particularité d’être partagée simultanément avec tous ses utilisateurs et qui ne dépend d’aucun organe centrale. Elle a l’avantage d’être rapide et sécurisée (www.economie.gouv.fr).
Article rédigé par Tristan Desbois , Stagiaire .
Le moteur de recherche Google est considéré comme le n°1 de l’e-réputation. En effet, lorsqu’on fait une recherche Internet sur une personne ou une entreprise, son profil My Business s’affiche tout en haut de la SERP (Search Engine Result Page). On peut difficilement passer à côté ! Y sont répertoriés adresse, numéro de téléphone, horaires d’ouverture, localisation, photos et avis ! Aujourd’hui, 77 % des patients consultent les avis en ligne avant de choisir un praticien et 83 % des Français font désormais davantage confiance aux avis en ligne qu’à la publicité traditionnelle.
Lieux de discussion et de partage d’expériences, les forums dédiés à la santé et les groupes sur les réseaux sociaux comme Facebook offrent aux personnes malades un espace privilégié pour échanger sur des sujets qui les préoccupent. Selon un sondage Odaxa, près d’un français sur trois a déjà parlé de sa santé sur Internet. Ainsi, on voit se former sur les réseaux sociaux et sur les forums de véritables communautés de malades. Doctissimo, le plus célèbre d’entre eux enregistre plus de 12 millions de visiteurs uniques pour près de 40 millions de visites par mois.
Comment ça marche ? Les plateformes d’avis spécialisées dans la santé fonctionnent en délivrant des informations gratuites sur la qualité de la prise en charge médicale d’un établissement de santé ou l’attitude générale d’un praticien… permettant ainsi aux patients de poster des commentaires et d’évaluer le professionnel au travers de notes, la plupart du temps sous la forme d’étoiles. Des études ont démontré qu’aujourd’hui la majorité des praticiens bénéficient d’une évaluation en ligne…
Quelques exemples :
Le site Medieval.com permet aux patients de donner leur avis en fonction de 5 caractéristques : la qualité de l’accueil, la durée de la consultation, la qualité de l’écoute, la ponctualité du médecin et enfin les explications sur le traitement. À partir de ces appréciations MediEval4i attribue une note moyenne allant de 1 à 5, illustrée par des cœurs.
Le site Hospitalidee.fr permet aux utilisateurs de noter les hôpitaux ou les cliniques. Sa finalité n’est pas forcément dans l’acte de notation, mais plus dans le partage des expériences entre patients.
L’application Dokbody permet aux patients de trouver gratuitement le professionnel de santé qui leur convient, sur la base des recommandations et d’avis laissés par la communauté à l’issu de leur consultation.
Le site Yelp.fr permet à ses utilisateurs de rédiger leurs avis concernant à la fois des entreprises, des restaurants, des artisans mais aussi des médecins et des établissements de santé.
De nombreuses plateformes s’étaient déjà lancées dans le domaine des avis en ligne dans le milieu médical : Notetondoc, note2bib.com, quiconnaitunbon.com … mais celles-ci n’ont pas fonctionné très longtemps… Pourtant, aux Etats-Unis, le site leader du marché, RateMDs a déjà enregistré 2 millions d’avis sur 1,7 million de professionnels de santé, il est désormais connu de tous.
Du côté des patients, les plateformes d’avis « patients » ont plusieurs avantages :
Du côté des praticiens et établissements, même si le partage d’expérience entre patients est une réelle avancée pour les patients, les professionnels et établissements de santé doivent aujourd’hui se soucier de leur e-réputation et parfois faire face aux avis négatifs. Les commentaires négatifs peuvent concerner :
Les professionnels de santé ne sont pas des professionnels de la communication et pourtant, il doivent aujourd’hui savoir comment réagir face à des avis négatifs. Pour cela, nous conseillons aux professionnels de répondre aux avis (qu’ils soient positifs ou négatifs) mais aussi de faire retirer les commentaires injurieux, diffamatoires ainsi que les faux avis.
Lorsque les professionnels de santé et établissement de soins jouent le jeu et que les avis sont positifs, les plateformes d’avis permettent :
Pour les professionnels, la meilleure façon d’appréhender ces plateformes d’avis est donc d’y voir avant tout les aspects positifs et d’être le plus transparent possible avec la patientèle.
Si vous êtes un professionnel de santé ou un établissement de soin et que vous souhaitez développer votre e-réputation, n’hésitez pas à nous contacter !
Article rédigé par Pierre LE PAVEC, Stagiaire en Communication
15 juin 2021
Le 20 décembre 1990, Tim Berners Lee créé le World Wide Web. C’est le premier site de l’Histoire à voir le jour. 30 ans plus tard, on compte 1,78 milliard de sites Web dans le monde. Depuis, Internet n’a cessé d’évoluer et les nombreuses avancées technologiques ont non seulement permis de se développer considérablement mais aussi d’en faire un service indispensable à nos quotidiens. Le domaine de la santé ne déroge pas à la règle. Qui aurait pu prédire il y a 10 ans, qu’on ne pourrait plus se passer d’Internet pour prendre rendez-vous chez son médecin, pour le télé-consulter, pour être suivi après une hospitalisation ou pour optimiser le suivi de sa maladie… ?
Ces 10 dernières années ont vu notre système de santé se transformer considérablement grâce aux digital et à la e-santé. Alors, chez Digisanté, on s’est demandé à quoi pourrait bien ressembler un site internet en 2030…
On en a déjà parlé mais selon nous, les sites du futur seront de plus en plus minimalistes. Penser légèreté et simplicité pour aller facilement à l’essentiel : cette tendance s’amplifie et devrait perdurer ces prochaines années. On voit ainsi de plus en plus de sites très sobres (peu de textes, d’images, de menus, de fonctionnalités…). Le but est avant tout de permettre aux visiteurs d’accéder directement aux informations essentielles le plus rapidement possible.
Dans cette même optique, le site Web du futur sera de plus en plus respectueux de l’environnement. Des chercheurs ont démontré que la consommation électrique du web atteindra en 2030 la consommation mondiale de 2008 tous secteurs confondus ! Nous n’avons donc pas le choix, il est indispensable que chacun fasse de son mieux pour limiter son empreinte carbone et œuvre pour un numérique plus écologique. Pour cela, les sites des prochaines années devront être pensés pour être de plus en plus légers et économes en ressources et énergie. Un travail sur le stockage et l’hébergement de données est également incontournable.
En plus de la légèreté, de la simplicité et de l’écologie, bonjour la rapidité et fini les quelques secondes d’attente pour accéder à un site ! Avec l’apparition de la 5G et de l’ultra haut débit, on s’attend dans les prochaines années à des vitesses de connexion jusqu’à 10 fois plus rapides ! Vous l’aurez compris, le futur du web, c’est aussi l’immédiateté (télécharger des films en quelques secondes, naviguer et jouer en ligne sans latence, etc).
Internet étant de plus en plus omniprésent et incontournable dans notre quotidien, les sites du futur devront être accessibles à tous sans omettre les personnes atteintes d’un handicap, qu’il soit physique ou mental. En France, 24% de la population est touchée, soit près de 10 millions de personnes. Ce pourcentage a tendance à croître. Certains sites ont déjà franchi le cap et mettent à disposition des paramètres spécifiques à chacun : couleurs différentes pour les daltoniens, polices spéciales pour les dyslexiques… C’est déjà le cas de la plupart des sites proposés par le gouvernement ou celui de la SNCF par exemple.
D’autres plateformes telles que FACIL’iti en partenariat avec une multiplicité de sites web (Auchan, Le Bon Coin, Appel Médical…) proposent aussi des adaptations pour de très nombreuses maladies comme Parkinson, Wilson, l’arthrose, la cataracte, etc. Il est même possible de personnaliser son profil selon ses besoins ! Espérons que cela se démocratise pour que les sites continuent d’être de plus en plus utiles et utilisés.
Si la réalité augmentée s’est démocratisée auprès du grand public depuis quelques années, c’est avant tout grâce aux jeux vidéos et à l’apparition de filtres sur des réseaux sociaux comme Instagram ou Snapchat.
La réalité augmentée enrichit la vision de son utilisateur en y ajoutant des éléments virtuels via un téléphone ou une tablette. La réalité virtuelle quant à elle va encore plus loin en simulant numériquement un environnement par la machine. Pour faire simple, la réalité virtuelle permet de vivre une expérience immersive au sein d’un monde artificiel, la plupart du temps avec un casque VR. Les professionnels s’emparent de plus en plus de cette nouvelle technologie afin de faire vivre à leurs clients une expérience nouvelle : visites immobilières ou de musées, formations, évènements, etc. Sur les sites Internet du futur, ces technologies devraient de plus en plus se développer.
Pour résumer, chez Digisanté, nous pensons (ou espérons) que les sites du futur seront : accessibles et utilisables par tous, simples, clairs et intuitifs, immersifs et respectueux de l’environnement ! Alors, si vous voulez construire avec nous vos futurs sites, contactez-nous !
Article rédigé par Pierre LE PAVEC, Stagiaire en Communication
8 juin 2021
L’année dernière, Google a annoncé le lancement du format AMP stories qui offrent une adaptation très visuelle et verticale de l’information pour les médias. Mais vous devez sûrement vous demander « Qu’est-ce qu’une AMP ? ». On vous explique tout dans cet article !
Depuis 2015, Google a mis en place le format AMP pour une page web sur mobile, autrement dit c’est une page mobile accélérée (Google Accelerated Mobile Pages). Vous l’avez sans doute déjà utilisé sans savoir ce que c’était réellement. Lorsque vous faites une recherche Google sur mobile, un bloc de plusieurs articles peut apparaître. Il suffit alors de faire défiler les articles du bloc AMP nommé « A la Une ». On peut également les reconnaître grâce à l’éclair gris qui accompagne les AMP.
Google utilise une technologie open source permettant l’affichage de certaines pages plus rapidement, en diminuant leur temps de chargement. Il y a notamment un système de navigation de type carrousel en haut de l’écran qui permet de basculer d’une page à l’autre quasiment sans aucun temps de chargement. Cette vitesse de chargement est en partie due au fait que la technologie AMP charge en priorité les contenus textuels, avant de charger les autres types de contenus (images, animations, pubs…).
Pour qu’un site soit bien référencé, il doit être responsive. Mais sur mobile, il doit également posséder un temps de chargement très rapide. Les Accelerated Mobile Pages (AMP) ont été créées dans le but de fournir aux mobinautes du contenu très rapidement. En effet, les AMP s’affichent beaucoup plus vite qu’une page web classique sur un téléphone grâce à des pages HTML très légères. Cette grande vitesse permet d’améliorer l’expérience utilisateur sur mobile.
Tout le monde peut utiliser les AMP. Il suffit de mettre à disposition sur votre site une version AMP de chaque page ou de certaines seulement. Sachez tout de même que la plupart des pages AMP sont des actualités ou des articles de blog. Pour apparaître dans le carrousel des pages AMP, il faut respecter plusieurs conditions techniques. La pages doit :
être au format AMP, sans erreur de validation
contenir les bonnes données structurées
être indexée par Google
être sélectionnée pour figurer dans le carrousel
Cependant, même en remplissant toutes ces conditions, vous n’avez pas la garantie d’apparaître sur les pages « A la Une ». La plupart des CMS proposent leurs plugins, mais il est fortement conseillé de personnaliser ses pages AMP pour un rendu plus professionnel. La personnalisation va d’ailleurs plus loin grâce à l’apparition des AMP Stories.
Avec l’arrivée des stories dans quasiment tous les réseaux sociaux, Google a également voulu se mettre à la page. Les AMP se déclinent désormais en AMP stories. C’est-à-dire qu’au dessus des articles « A la Une », il y aura désormais des stories du même format que celles que l’on peut retrouver sur Instagram ou Facebook.
Les AMP Stories apportent une nouvelle interface et une nouvelle manière de consommer du contenu de marques et de médias. Google privilégie les formats verticaux qui semblent les plus adaptés pour offrir une expérience utilisateur (UX) fluide et agréable sur mobile.
De plus, cette nouvelle fonctionnalité offre une navigation plus immersive et plus engageante. Ce format sera également disponible pour les internautes sur un ordinateur contrairement au APM classiques.
Quelques médias ont déjà pu tester ce type de contenus de l’autre côté de l’Atlantique comme CNN, Vox Media ou encore Mashable.
Google ouvre à tous les sites web la possibilité d’avoir une AMP story : le projet AMP étant un projet open source sans restriction. L’open source est une méthode d’ingénierie logicielle qui consiste à développer un logiciel et de laisser en libre accès le code source. Vous trouverez un tutoriel AMP story et de la documentation en rapport avec ce nouveau format sur le site AMP Project. Les AMP stories sont encore au stade expérimental mais elles devraient arriver dans le courant de cette année.
Article rédigé par Anaïs Pascal, Chargée de communication digitale
Google a récemment fait une mise à jour majeure de Google Maps. L’utilisation de Google Maps par les entreprises devient payant mais cela reste gratuit pour les particuliers. On vous explique tout sur cette grande mise à jour ici !
Pour comprendre le déroulé de l’article, il est important de revenir aux bases. Google Maps est un service de cartographie en ligne existant depuis 2006. Il met à disposition plusieurs produits pour les professionnels. Pour pouvoir être utilisé sur différents sites, il utilise une API. En informatique, API est l’acronyme d’Application Programming Interface, que l’on traduit en français par interface de programmation applicative. En résumé, L’API est une solution informatique qui permet à des applications de communiquer entre elles et de s’échanger mutuellement des services ou des données. Par exemple, les sites commerçants utilisent souvent un système de paiement extérieur comme Paypal en intégrant l’API de Paypal à leur site internet. L’API est donc une solution qui permet à Google Maps de fonctionner sur n’importe quel site internet. C’est cette fonctionnalité qui a donc été mise à jour.
L’API de Google Maps est devenue incontournable pour bon nombre de sites web qui l’utilisent pour calculer des itinéraires ou afficher des informations sur un lieu. Avant la mise à jour du 16 Juillet 2018, les cartes pouvaient se charger (ou être vues) jusqu’à 25 000 fois par jour et cela gratuitement. Désormais, le service reste gratuit dans une certaine limite. En effet, l’utilisation gratuite se fait désormais sous forme d’un avoir mensuel de 200€ offert par Google. Cependant, le quota mensuel gratuit, ainsi que le tarif, varient en fonction des différents types de cartes.
Par exemple, si on prend le cas d’une carte statique (Cf III), elle a le droit à 28 000 affichages gratuits par mois, ce qui fait environ 1 000 visites par jour. Au-delà de ce nombre d’affichages gratuits, la tarification se fait par pack de 1 000 vues supplémentaires. Il faut savoir que les tarifs sont dégressifs : une fois la barre des 100 000 “appels ou requêtes” passée (sans compter le quota gratuit), les prix diminuent légèrement. Mais ce qui est le plus important c’est que pour pouvoir utiliser une carte sur un site, il est désormais impératif de créer un compte dans la Google Console et de renseigner une carte bancaire dans la Google Console pour obtenir une clé Google Maps API (même pour les sites qui restent dans la tranche gratuite).
Création de cartes personnalisées et évolutives qui répondent aux besoins des utilisateurs avec des plans statiques et dynamiques, des images Street View et des vues à 360°. C’est le produit le plus utilisé par les utilisateurs.
C’est une création d’itinéraires pour indiquer aux utilisateurs le meilleur chemin vers leur destination grâce à des itinéraires précis et à des mises à jour en temps réel des conditions de trafic (cela sert donc par exemple pour les taxis).
Ce sont des données détaillées sur plus de 100 millions de lieux. On peut y trouver des avis ou bien trouver des lieux spécifiques à partir d’un numéro de téléphone, d’une adresse, etc (cela sert donc par exemple aux sites touristiques).
Il s’agit d’une simple intégration de la carte Google Maps sur un site internet. Cependant, l’utilisation est très limitée car la carte est immobile. On ne peut donc pas naviguer dessus.
Tarif : Ce type de carte reste totalement gratuit (nombre de chargements illimité).
C’est l’intégration d’une carte Google plus élaborée utilisant le mode direction, Street View ou Search.
Tarif : Gratuite jusqu’à 14 000 chargements par mois après elle passe à 14$ pour 1 000 vues supplémentaires.
C’est le type de carte Google Maps le plus basique (et probablement le plus utilisé). On l’utilise souvent pour indiquer la localisation d’un magasin ou d’un siège social dans la rubrique contact d’un site web.
Tarif : Gratuite jusqu’à 100 000 chargements par mois et passe à 2$ pour 1 000 vues supplémentaires.
Il s’agit d’une carte aux fonctionnalités plus poussées et avec lesquels les utilisateurs peuvent interagir.
Tarif : Gratuite jusqu’à 28 000 affichages par mois, ensuite le prix passe à 7$ pour 1 000 vues supplémentaires.
C’est une carte qui permet de naviguer virtuellement dans un panorama à 360°.
Le Store locator est spécifique puisqu’il regroupe plusieurs types de maps, comme les exemples ci-dessous :
Un clic sur un point géolocalisé de la map = une requête « places »
Une recherche de lieu dans la barre de recherche = une requête « autocomplete ou geocoding »
Un chargement de maps suite à une recherche = une requête Javascript API
Conserver Google Maps et faire les démarches nécessaires* à la création du compte.
Changer de solution de localisation. Il en existe plusieurs mais qui ne sont pas aussi performantes que Google.
Ne rien faire (tout en sachant que vos maps et store locator seront désactivés).
A ce jour, Google annonce que l’utilisation des maps restera gratuite pour 99% des sites. Google offre environ 200€/mois, ce qui permet d’utiliser les maps librement sans être facturé. La tarification des maps dépend du trafic généré sur votre site et des requêtes effectuées sur les maps. Retrouvez la tarification des Google Maps ici : https://cloud.google.com/maps-platform/pricing/sheet/
*Pour rappel, si vous souhaitez conserver sur votre site des Google Maps (dans votre formulaire de contact et/ou dans un store locator), n’hésitez pas à prendre contact avec Digisanté. Nous ferons les démarches techniques nécessaires: création de compte Google Console, renseignement de vos coordonnées bancaires et réinstallation de la clé Google Maps API. Sans cette démarche, Google peut désactiver à tout moment les maps et le store locator de votre site.
Article rédigé par Anaïs Pascal, Chargée de communication digitale
29 octobre 2018
Comme les patients, les médecins recherchent de l’information médicale sur internet. En effet, d’après le premier baromètre Web et santé réalisé en avril 2013[1], la quasi-totalité des médecins généralistes (96 %) ont régulièrement recours à Google pour trouver des informations médicales. Tout comme le moteur de recherche, l’usage du smartphone, de la tablette, des applications médicales… a été adopté par les professionnels de santé comme une aide dans leur consultation. Autant d’outils numériques qui permettent de renforcer la relation patients/professionnels de santé.
Les médecins qui utilisent les moteurs de recherche se renseignent surtout sur les informations officielles d’ordre scientifique, sur des produits ou des interactions médicamenteuses. En plus de leur ordinateur, ils sont de plus en plus nombreux à utiliser les autres outils numériques mobiles pour un usage professionnel pendant et en dehors de leur consultation. 93% des médecins interrogés dans le cadre du 2ème baromètre «Usages Numériques en santé» utilisent leur smartphone pour surfer sur le web et rechercher de l’information médicale. Selon cette même étude, ils consultent en priorité, les sites des institutions et des organisations médicales. A l’inverse, ils consultent peu les sites d’information grand public et les médias sociaux.
Les médecins sont très ouverts aux applications médicales. Ainsi, elles sont de plus en plus téléchargées et parfois conseillées aux patients. En utilisation professionnelle, 56 % des médecins équipés utilisent des applications médicales (53 % en 2012). Ce sont des applications soit gratuites, soit payantes (61 % des utilisateurs ont déjà payé pour télécharger une application santé). Ces applications permettent aux professionnels de santé d’effectuer des examens, de poser des diagnostics ou encore de partager à distance des données avec leurs patients.
Dans un premier temps, ces applications plébiscitées par les médecins et les patients (56% des français voient dans les applications smartphones un progrès pour la médecine) ne bouleverseraient pas la relation traditionnelle qu’entretiennent les patients avec leur médecin. Elles viendraient au contraire l’enrichir et la renforcer d’autant plus qu’on estime qu’il y aurait en 2015, 500 millions d’utilisateurs d’applications santé.
Article rédigé par Charlyne Roptin, Co-frondatrice de Digisanté
24 février 2015
Pour tous les acteurs du secteur de la santé et du bien-être, être présent sur Internet en diffusant des conseils et une information de qualité est devenu incontournable ! Pour répondre au besoin croissant des français (ex : 76% des français consultent Internet pour rechercher une information santé) qui utilisent Internet pour rechercher de l’information et aux professionnels qui ont inclus le digital dans leur pratique ou dans leur formation, le phénomène des MOOC adapté au monde de l’entreprise (COOC) est une véritable opportunité !
L’agence Digisanté, spécialiste des contenus santé, et la société Speach Me, portail privé d’entreprise pour capturer et diffuser des savoirs via des vidéos interactives ou du live, s’associent pour proposer aux entreprises de ce secteur une offre complète de COOC (Corporate Open Online Courses) pour mieux communiquer avec les patients ou les professionnels de santé ou pour mieux former leurs équipes en interne.
Le MOOC (Massive Open Online Courses) est proposé par une université ou grande école à des étudiants. Le COOC (Corporate Open Online Courses) est proposé par une entreprise à ses clients, fournisseurs, distributeurs ou à ses collaborateurs. Il permet de promouvoir une information et un produit de manière pédagogique, ludique et participative. A travers une plateforme dédiée, l’apprenant pourra visionner des vidéos, répondre à un quiz pour tester ses connaissances, échanger en direct avec des experts, communiquer avec d’autres participants… Une nouvelle communication entre l’entreprise et son client ou collaborateur basée sur le « faire comprendre ». Ainsi il pourra mieux vendre grâce à des nouvelles techniques digitales !
Digisanté développe un programme pédagogique et évolutif incluant différents formats afin d’aider le participant dans la compréhension de l’information et correspondant à ses besoins pour être captif tout au long de la formation. Accessibles sur la plateforme Speach Me, ces contenus pourront être disponibles en illimitée ou bien sur une durée précise. Alliant diversité des moyens de communication (vidéos, textes, quiz, tchat, visioconférence…) et simplicité d’utilisation, la plateforme Speach Me est 100% personnalisable pour devenir un nouvel outil de communication.
Lancement du 1er COOC le lundi 10 novembre !
1ère réalisation pour ce duo nantais : réalisation d’un COOC pour le laboratoire PiLeJe. Objectif : compléter la formation présentielle par un COOC afin de former de nouveaux médecins généralistes aux bienfaits des probiotiques sur le microbiote.
Article rédigé par Charlyne ROPTIN, Co-Fondatrice de Digisanté
20 octobre 2014