Être designer, rédacteur, créateur, musicien, artiste ou encore artisan implique de faire preuve de créativité. Cependant, trouver l’inspiration peut parfois s’avérer difficile. Chez Digisanté, nous utilisons cinq conseils efficaces, issus d’une formation menée par Sensipode (que nous remercions chaleureusement), pour développer notre potentiel créatif et libérer notre imagination.
Prêt à laisser parler votre génie artistique ? Suivez le guide !

1. Se centrer sur l’utilisateur
Quel que soit votre secteur d’activité, comprendre les besoins de votre audience est essentiel pour proposer des concepts créatifs adaptés. Le Design Thinking, une méthode de conception centrée sur l’humain, est un outil puissant pour atteindre cet objectif. Parmi les différentes techniques disponibles, citons la Mind Map, l’Empathy Map, la User Journey, le Persona, le Double Diamant, et bien d’autres. Ces outils vous permettront d’identifier les habitudes, goûts, besoins, problèmes… de vos cibles et ainsi vous permettre de création des dispositifs créatifs adaptés.
Pour affiner la connaissance de vos cibles, vous pouvez également mener des enquêtes sur le terrain pour observer et discuter directement avec elles. Cette démarche vous permettra de vous mettre à leur place et de répondre à leurs besoins, en tenant compte des informations recueillies grâce à leurs témoignages et à votre écoute.
En adoptant cette approche empathique, vous serez en mesure de créer des solutions créatives qui résonnent véritablement avec votre public cible.
2. Penser avec ses mains
Pour la phase de conceptualisation, fermez votre ordinateur et éteignez tout écran autour de vous. Préparez-vous un espace dédié à la créativité pour laisser libre cours à votre imagination en expérimentant avec vos mains. Découpage, sculpture, dessin, bricolage, peu importe l’activité choisie, l’acte de créer avec ses mains stimule et favorise l’émergence d’idées nouvelles. Vous pouvez utiliser des objets comme de la pâte à modeler, des briques en plastiques, des capelas, des cartons colorés… pour mettre en scène votre cible et les infrastructures qui l’entourent. Enfin, n’hésitez pas à ouvrir des livres d’art ou de graphisme, d’histoires pour enfants, de paysages ou de voyages… afin de vous inspirer. Ce processus de création permet de faire émerger des idées complètement originales tout en procurant une satisfaction personnelle. Il rompt également la routine habituelle de rester devant son bureau pour chercher l’inspiration en surfant sur le web.
3. Réfléchir ensemble
Comme le dit si bien le proverbe africain « tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. », la collaboration est une source d’inspiration infinie. Pour vos phases de brainstorming créatifs, entourez-vous de vos collègues ou d’autres artistes et créatifs. Ensemble, vous pourrez échanger des idées, vous donner des avis, vous faire des retours constructifs et vous soutenir mutuellement dans votre démarche créative. En effet, travailler seul sur un projet, sans prendre de recul, peut entraver la perception des points à améliorer. Parfois, une simple conversation peut déclencher une série d’idées qui vous aurait échappée si vous aviez été seul !
4. S’inspirer de l’existant
L’inspiration peut arriver de partout ! Veille connexe (ex : même problématique mais dans un autre domaine ou l’inverse), association d’idées… Observez le travail d’autres artistes, explorez différentes formes d’art, étudiez la concurrence. Cette démarche de « recherche inspirationnelle » vise à nourrir votre esprit créatif en découvrant de nouvelles techniques, styles ou concepts. L’observation vous permettra de comprendre ce qui fonctionne bien et ce qui pourrait être amélioré, vous donnant ainsi des pistes pour enrichir votre propre travail.
5. Savoir lâcher prise
La créativité n’arrive pas sur commande et peut être exigeante, voir épuisante. N’oubliez pas de vous accorder des pauses régulières pour vous ressourcer. Lorsque vous vous sentez bloqué ou que l’inspiration vous fait défaut. Sortez vous aérer, méditez, faites une promenade ou tout simplement faites autre chose que votre activité artistique principale. Parfois, lâcher prise momentanément permet à l’esprit de se reposer et de faire des connexions inconscientes, débloquant ainsi de nouvelles idées lorsque vous reprenez votre travail créatif.
Plus vous nourrirez votre créativité, plus elle grandira. Ces 5 conseils vous aideront à générer des idées innovantes, à répondre de manière personnalisée aux besoins de votre cible et à vous épanouir tout en cassant votre routine. Un dernier petit conseil pour conclure, dans vos concepts créatifs, « ne soyez pas plus raisonnables que vos clients. Poussez le curseur au maximum pour détecter l’aspérité remarquable. »
Maintenant que vous avez les clés en main pour développer votre créativité. A vous d’expérimenter !
Article rédigé par Lauranne BRILLANT, Motion designer chez Digisanté
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Selon le Rapport Digital France 2023 de We are social, le nombre de français connectés à Internet atteint 92,6% de la population. Ce qui représente une hausse de 1% par rapport à 2022 ou 600 000 personnes supplémentaires, dont plus de 80,5% de ces individus sont actifs sur les réseaux sociaux.
Cette croissance du nombre d’utilisateurs et du temps passé sur les plateformes engendre un impact environnemental évolutif des réseaux sociaux. Face à cette réalité, il devient impératif d’assumer une responsabilité envers ces services numériques largement adoptés, en évaluant et en minimisant leurs répercussions environnementales.

La quête d’un réseau social éco-responsable à l’échelle mondiale se pose comme une question évidente. Comment sensibiliser les développeurs d’applications, voire les utilisateurs, à cette préoccupation ?
Les 10 applications de réseaux sociaux, ayant un fil d’actualité, les plus populaires chez les français sont :
Facebook, Instagram, LinkedIn, Pinterest, Reddit, Snapchat, TikTok, Twitch, Twitter et Youtube.
Ainsi, Greenspector a utilisé les données statistiques de We are social datant de janvier 2023 comme base pour projeter les impacts environnementaux.
Top et flop des applications les plus utilisées en France
TikTok occupe la dernière position dans le classement sans grande surprise. En effet, l’application est très énergivore dès son ouverture, et échange beaucoup de données pendant le défilement du fil d’actualité. Ce volume de données échangées est en grande partie attribuable à la lecture en continu des vidéos, ainsi qu’à la présence abondante de publicités au sein de l’application. L’application précharge de nombreux contenus, si l’utilisateur est hors connexion, il peut tout de même accéder aux vidéos.
LinkedIn est l’application la moins impactante. Celle-ci n’échange qu’un très faible volume de données au chargement de l’application, ainsi que lors du scroll du fil d’actualité. Le fait que le réseau social soit axé sur le partage de posts textuels avec une faible quantité de photos et vidéos explique notamment ce score.

Selon le rapport annuel de We Are Social, le temps passé sur les réseaux sociaux est en moyenne d’1h55 par jour. Quand on projette l’impact environnemental sur une année pour chaque application, l’impact environnemental représente de 20 à 40 kg eqCO2 selon le réseau social. Cela représente 185km en voiture pour le réseau le moins sobre.

Et à l’international alors ?
Pour les presque 3 milliards d’utilisateurs de Facebook qui auraient une moyenne d’utilisation de ce réseau social de 2h31 par jour, la plateforme aurait une empreinte environnementale d’usage de plus de 281 000 tonnes eqCO2/jour soit plus de 102 millions de tonnes eqCO2 à l’année !
Pour Instagram, cela représenterait 262 000 tonnes eqCO2/jour, soit près de 96 millions de tonnes à l’année.
Alors… on fait quoi ?
Les applications offrant beaucoup de contenus multimédias sont très consommatrices d’énergie et demandent de nombreux échanges de données sur le réseau pour afficher ces contenus. En revanche, les contenus textuels sont beaucoup moins lourds à charger ou énergivores.
En conclusion, bien que les réseaux sociaux facilitent les échanges et l’accessibilité de l’information, ils ne sont pas totalement virtuels comme on pourrait le croire et posent la question de notre rapport à la consommation de ces applications. Les utilise-t-on réellement pour communiquer et pour une volonté de s’informer ou plutôt pour se nourrir d’une pluie d’informations et de contenus qui ne sont généralement pas désirés ou attendus ?
À l’heure où l’urgence climatique est de mise, il est temps d’examiner notre rapport à nos écrans et d’adopter des gestes écologiques, de réduire le temps passé en ligne et d’activer le mode sombre sur les applications mobiles.
Le petit tips de Digisanté
Si votre écran dispose de la technologie d’écran AMOLED, il devient intéressant d’activer le mode sombre pour réduire sa consommation !
Pour les applications riches en contenus textuels comme Twitter, LinkedIn et Facebook, le mode sombre est plus économique en énergie car il inverse les couleurs d’un bloc de texte, devenant ainsi de fines écritures blanches sur fond noir. En revanche, les images et vidéos ne subissent pas cette inversion de couleurs, ce qui signifie que les variations seront minimes lors de l’affichage de contenus multimédias.
Source : greenspector
Article rédigé par Arnaud Le Roux, développeur, webdesigner et référent accessibilité chez Digisanté
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La dyslexie, un terme parfois encore méconnu et incompris. Longtemps laissé de côté, les tabous sont en train de se lever à ce sujet.
Alors, la dyslexie, qu’est-ce que c’est ?
Et surtout, en quoi, en tant qu’agence digitale experte de la santé et soucieuse de l’accessibilité numérique, c’est important de s’en soucier ?

La dyslexie, c’est quoi ?
La dyslexie se définit comme une confusion et/ou inversion de sons et de lettres. Ce trouble de la lecture se traduit par une difficulté à identifier certaines lettres et mots écrits. Souvent détectée à l’école, lors de l’apprentissage de la lecture, il est difficile de donner un chiffre officiel sur le nombre de français concerné par la dyslexie. Il existe d’autres dys… qui rendent difficile l’apprentissage à l’école… Peut-on en toucher 2 mots. Est-ce qu’il faut aussi s’en soucier pour l’accessibilité numérique ???
En quoi sommes-nous concernés chez Digisanté par les utilisateurs dyslexiques ou DYS ?
Pour faciliter la lecture aux personnes DYS, chez Digisanté, nous avons mis l’accent sur l’accessibilité numérique. Nos développeurs Arnaud & Karine sont en effet formés à l’accessibilité numérique et proposent sur une version adaptée de chaque site internet créé par l’agence.
Qu’est-ce que cela implique concrètement ? Nous proposons sur nos sites une police qui facilite la lecture : Open-Dyslexic, spécialement conçue pour les troubles DYS. Cette police permet de mieux distinguer les caractères entre eux. Quelles sont ses spécificités ?
- Elle est sans empattement (trait à l’extrémité de chaque caractère)
- La base de chaque caractère est plus grasse, permettant de mieux distinguer les lettres entre elles
- L’espacement entre les lettres est plus important pour une meilleure lisibilité
Vous l’aurez compris, en tant qu’agence digitale santé, nous avons à cœur de rendre le numérique accessible à tous. L’accessibilité numérique consiste améliorer la navigation sur un site Internet pour répondre aux besoins des tous les utilisateurs, en tenant compte des handicaps et des préférences d’utilisation.
Parce que vous aimez bien le voir, pour le croire 👉🏼 testez par vous-même notre version adaptée à la dyslexie en cliquant sur paramètre d’accessibilité de notre site Internet
Voici également un exemple de projet sur lequel nous avons œuvré pour l’accessibilité numérique :
Lors de la création de votre site web, c’est à vous de décider si vous souhaitez proposer des paramètres adaptés à l’accessibilité numérique et notamment à la dyslexie ! Nos équipes sont toutes sensibilisées à ce sujet alors n’hésitez pas à les contacter !
Articlé rédigé par Marie Lefief, Chef de projet digital chez Digisanté
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Le vrac, un mode de consommation qui se démocratise. Ce nouveau mode de distribution ne vous a certainement pas échappé mais avez-vous remarqué qu’il est désormais implanté en pharmacie ? Déjà mis en place par les épiceries bio et les grandes surfaces pour les produits ménagers et d’hygiène ou l’alimentaire, le fonctionnement est similaire en pharmacie pour les produits dermo-cosmétiques. Le vrac est un mode de distribution qui permet de réduire les emballages et par conséquent son impact sur l’environnement et parfois le prix. En tant qu’agence sensible à l’écologie, nous sommes allés à la découverte de cette nouvelle mode.

Le vrac en pharmacie, qui s’est lancé ?
De plus en plus de laboratoires souhaitent renforcer leur démarche RSE pour répondre aux attentes des consommateurs, l’objectif zéro-déchet en fait partie et le vrac est un bon moyen pour y parvenir.
De nombreuses marques se sont lancées dans cette transition. Parmi les marques qui ont sauté le pas, nous pouvons citer le laboratoire Pierre Fabre avec les marques A-Derma, Ducray et Klorane ainsi que les laboratoires Expanscience avec sa gamme bébé Mustela ou La Rosée.
Le vrac en pharmacie, quel fonctionnement ?
Cette nouvelle manière de repenser le retail en pharmacie nécessite une nouvelle logistique et organisation à la fois pour les laboratoires, pharmaciens mais aussi pour les consommateurs (qui ne doivent pas oublier de venir avec leur consigne !).
Ce mode de fonctionnement de recharge en libre-service réinvente le parcours d’achats du consommateur en pharmacie, les packagings y ont moins d’importance, l’agencement beaucoup plus. Le consommateur devient « consomm-acteur » à la fois en rapportant son flacon vide à remplir tout en affirmant son souhait de réduire son impact sur l’environnement.
Le vrac, une tendance qui n’a pas fini de s’étendre au domaine de la santé !
Et Digisanté dans tout ça ? L’écologie est un sujet qui tient à cœur à l’équipe. Notre rôle est de vous accompagner pour mettre en lumière les évolutions que vous proposez à votre clientèle. Notre objectif est de vous aider à informer et sensibiliser vos consommateurs aux innovations que vous proposez.
Pour consulter, nos autres articles consacrés à la pharmacie, c’est par ici :
- À l’ère du numérique, quel futur pour les pharmacies ?
- Découvrez 7 façons de développer votre pharmacie grâce au web !
- 5 supports pour promouvoir le site internet de votre pharmacie
- Les-5-raisons-pour-lesquelles-votre-pharmacie-doit-etre-presente-sur-les-reseaux-sociaux/
- 3 conseils pour la réussite de votre pharmacie sur Internet
Articlé rédigé par Marie Lefief, Chef de projet digital chez Digisanté
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Impact écologique des médias sociaux en 2023 :
Analyse des empreintes environnementales
24/07/2023
La quête d'un réseau social éco-responsable à l'échelle mondiale se pose comme une question évidente. Comment sensibiliser les développeurs d'applications, voire les utilisateurs, à cette préoccupation ?Lire la suite
Le Ségur du numérique en santé est le volet numérique du Ségur de la santé. En tant qu’agence spécialisée dans le digital et la santé, Digisanté s’est penché sur le Ségur du numérique de la santé pour vous en dire plus sur ce projet structurant et qui prend la forme d’une consultation des acteurs de la santé dédiée au numérique. L’ Agence du Numérique en Santé (ANS) et de la Délégation au Numérique en Santé (DNS) sont deux acteurs impliqués dans cette transformation numérique. L’échange de document de manière dématérialisée tout en assurant la sécurité et la confidentialité des données est le point clé de ce programme national.

Le Ségur du numérique en santé, qui est concerné ?
L’ensemble des acteurs de la santé (pharmaciens, professionnels de santé, établissements de santé, etc.) sans oublier les patients qui ont aussi un rôle à jouer sont concernés par le Ségur du numérique en santé.
Le Ségur du numérique en santé, pour quel objectif ?
Les données liées à la santé sont au cœur de la problématique du Ségur. Renforcer la sécurité et la fluidité du partage d’informations de santé sont les deux grandes thématiques du projet. Plus globalement, l’ambition du Ségur du numérique en santé est de favoriser et d’accélérer le développement du numérique dans le secteur de la santé.
Le Ségur du numérique en santé, quelles missions ?
Le passage au numérique des données de santé passe essentiellement par mon espace santé auquel ont accès à la fois les professionnels de santé et les patients. Mon espace santé, c’est un service numérique à l’initiative de l’Assurance Maladie et du ministère de la santé. Il permet aux utilisateurs d’accéder facilement à l’ensemble de leurs documents et informations de santé en toute sécurité tout en facilitant les échanges via une messagerie sécurisée. Avec le Ségur du numérique de la santé, l’objectif est d’alimenter et de faire de Mon espace santé, la référence en termes d’e-santé. Pour accélérer la modernisation du système d’informations en santé français, un investissement à hauteur de 2 milliards d’euros est consacré au Ségur du numérique en santé.
Et pourquoi le terme « Ségur » ?
Et si vous vous demandiez quelle est l’origine du terme « Ségur », nous avons la réponse ! Il fait référence à l’adresse du ministère de la Santé situé avenue de Ségur dans le 7e arrondissement de Paris.
Allier digital et santé, une problématique que connait bien Digisanté. En effet, communiquer sur ces sujets, c’est notre cœur de métier ! Au fil des ans, nous avons collaboré avec plusieurs entreprises dont l’ambition est également de proposer des services de santé innovants. Nous les avons accompagnées pour les aider à communiquer et mettre en avant leur projet. Pour en savoir + sur ces entreprises qui travaillent sur la digitalisation de la santé et développent de nouveaux outils numériques, rendez-vous sur :
Encore plus d’informations sur le ségur du numérique en santé par ici
Articlé rédigé par Marie Lefief, Chef de projet digital chez Digisanté
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Le live shopping, également connu sous le nom de shopping en direct, est en train de conquérir le monde du commerce en ligne. Il offre aux entreprises l’opportunité de présenter leurs produits en direct via des vidéos diffusées en temps réel sur diverses plateformes en ligne. Cette approche ne se limite pas aux domaines de la mode ou de la technologie, elle trouve également sa place dans le secteur de la santé. Dans cet univers en constante évolution, le live shopping devient un allié de choix pour éduquer, mettre en avant des produits de santé innovants, et favoriser une communication fluide entre les acteurs de la santé et les patients.
Découvrons comment le live shopping injecte une dose de fun dans notre bien-être à travers quelques exemples inspirants.

L'Éducation en Temps Réel pour une Santé Éclairée
Imaginez un médecin passionné par la prévention des maladies qui anime une émission en direct, vous expliquant tout sur la manière de mener un style de vie sain. Des astuces pour une alimentation équilibrée, des exercices ludiques à pratiquer chez vous, et des informations sur les dernières découvertes médicales. Grâce au live shopping, ces précieux conseils sont désormais à portée de clic, en temps réel.
Un exemple concret ? Une session live sur le compte Instagram très dynamique de Magimix ! Ils sont en direct et nous embarquent dans une aventure culinaire où la santé est à l’honneur. Au menu ? Des recettes santé super faciles à réaliser grâce à leur robot magique. Tout en suivant la diffusion en direct, les internautes peuvent se familiariser avec la simplicité d’utilisation de ces produits, et ce, tout en posant toutes leurs questions en temps réel. Bien plus qu’une simple leçon de cuisine : une expérience interactive pour prendre soin de sa santé en se régalant ! 🍏🍳😄
Mettre en Avant des Produits de Santé
Les pharmacies en ligne se positionnent en première ligne pour exploiter le potentiel du live shopping. Imaginez un pharmacien dynamique présentant en direct les derniers produits de santé, des suppléments vitaminiques aux tensiomètres connectés. Vous avez des interrogations sur un produit en particulier ? Aucun problème, posez votre question dans le chat en direct, et vous obtiendrez une réponse instantanée.
Un exemple frappant ? Respire, une entreprise qui excelle dans la création de produits cosmétiques à base de formules naturelles et hautement efficaces. Ces produits, vendus entre autres en pharmacie, ne sont pas seulement des produits, c’est une véritable aventure ! Respire ne se contente pas de vendre, elle crée une expérience. Comment ? En organisant régulièrement des sessions live pour mettre en avant leurs produits tout en invitant un expert en fitness à faire une démonstration en direct. Les téléspectateurs peuvent ainsi poser toutes leurs questions sur les produits en temps réel, et pour ceux qui sont conquis, l’achat peut se faire depuis le live. Respire bénéficie également de la notoriété de l’expert invité. 🌿💄💪
Améliorer la Communication Patient-Médecin en Temps Réel
Dans le domaine de la télémédecine, le live shopping crée une expérience interactive inédite. Imaginez un patient atteint d’une maladie chronique participant à une émission en direct animée par son médecin. Ils discutent de son état de santé, des dernières avancées médicales et des moyens d’améliorer son bien-être. Le patient peut poser des questions personnelles et obtenir des réponses directes de son médecin.
Un exemple ? Un spécialiste en cardiologie qui organise des sessions en direct pour expliquer comment prendre soin de son cœur. Il répond aux questions des patients en temps réel et partage des conseils pratiques pour une vie saine. Cette interaction en temps réel renforce la confiance du patient envers son médecin et envers sa propre santé. 🩺❤️
En résumé
Le live shopping en santé nous offre une opportunité unique de rendre la santé plus amusante, interactive et instructive. Des experts passionnés peuvent partager leurs connaissances en temps réel, des produits de santé peuvent être présentés de manière divertissante, et la communication entre les patients et les professionnels de la santé est renforcée.
Vous êtes une entreprise et êtes intéressés par la mise en place de live shopping en santé ?
N’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire de contact.
Nos experts se feront une joie de vous accompagner.
Article rédigé par Morgane CLERC, directrice adjointe de Digisanté
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Le secteur du e-commerce ne s’est jamais aussi bien porté qu’aujourd’hui et ne cesse de battre des records dans tous les domaines. De leur côté, les pratiques des consommateurs ont elles aussi évolué poussant les commerces en ligne à se moderniser et adopter les nouvelles tendances marketing. Désormais, il faudra miser sur l’expérience d’achat pour fidéliser le client et se démarquer en étant présents sur plusieurs canaux de diffusion. Social selling, live shopping, ou encore green commerce, on vous explique quelles sont les nouvelles tendances à adopter pour booster vos ventes en 2022 !

Le e-commerce, un secteur en pleine croissance
L’achat en ligne n’est pas une pratique nouvelle mais il faut reconnaitre que la crise du Covid-19 a nettement accéléré la digitalisation des commerces et la diversification des outils marketing faisant exploser le marché du e-commerce partout dans le monde. La France est particulièrement adepte de ce mode de consommation et se place en 2ème position parmi les plus gros marchés e-commerce d’Europe derrière le Royaume Uni (rapport Fevad 2021).
Voici quelques chiffres issus du rapport de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance de 2021 pour illustrer l’ampleur du secteur :
- 112,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020 (+8,5% par rapport à 2019)
- 177 000 sites de marchands en ligne
- 41,6 millions d’acheteurs en 2020 soit 1,5 million de plus par rapport à 2019.
- Les catégories de produits les plus achetés : mode et habillement (53,9%), produits culturels (50,1%), hygiène & beauté (38,8%). Le secteur de la beauté et de la santé enregistre d’ailleurs la plus forte croissance avec une augmentation en termes de ventes de +42% d’après le baromètre Nielsen/Fevad.
Les chiffres sont convaincants et il est certain que le e-commerce ne cessera de croitre et de se diversifier dans les années à venir. Malgré tout, si vous êtes commerçants vous vous apercevrez très vite qu’il ne suffit pas seulement d’afficher vos produits sur votre boutique en ligne pour faire décoller vos ventes. Il faut être à la page et suivre les tendances marketing du moment pour booster vos ventes et atteindre un public plus grand et plus averti.
Nous vous expliquons donc dans cet article quelles sont les nouvelles tendances e-commerce à suivre pour l’année 2022.
Le live shopping, un format de vente e-commerce hybride
Le live shopping est une pratique née en 2005 en Chine sur la plateforme Alibaba. C’est un format de vente e-commerce hybride entre le live streaming et le téléachat qui est en plein essor depuis le confinement. Le principe est très simple : le vendeur présente son produit à l’écran tout en interagissant avec son audience via le chat. Les spectateurs peuvent alors directement poser leurs questions sur l’utilisation d’un produit puis l’acheter depuis la vidéo. Souvent les vendeurs diffusent également des codes promotionnels afin d’inciter à acheter.
Les avantages du live shopping sont nombreux : meilleure attention des spectateurs, engagement de l’audience via des interactions sociales (commentaires, emojis, likes), relation de confiance avec le vendeur, application possible dans de nombreux secteurs (live IKEA pour le mobilier, live Décathlon pour les articles de sport ou encore live Marionnaud pour les produits de beauté…).
L’objectif principal de cet outil marketing n’est donc pas forcément d’avoir des clients pour avoir des clients (les audiences sont très variables) mais plutôt de les fidéliser en leur proposant une expérience utilisateur originale et de faire en sorte qu’ils reviennent régulièrement vers la marque ce qui à terme générateur de chiffre d’affaires.
Où faire du live shopping ?
Le live shopping doit se faire d’abord sur le site web de la marque et peut dans un second temps être diffusé sur les réseaux sociaux. Pour se faire connaitre les marques peuvent aussi décider de faire appel à des influenceurs auxquels l’acheteur peut facilement s’identifier (par exemple, l’animateur Alex Goude qui réalise régulièrement des lives pour Micromania). C’est un véritable phénomène qui ne cesse de monter en puissance et connaitra encore de belles années devant lui. Austin Jiayi Li, influenceur chinois a réussi à vendre 15 000 rouges à lèvres en 15 minutes sur Tiktok grâce au live shopping, un record !
Pour ce qui est des produits de santé et bien-être, ce canal de vente en plein essor n’a pas encore été testé en France mais il pourrait parfaitement trouver sa place, par exemple dans le domaine des compléments alimentaires où il pourrait permettre de proposer des conseils personnalisés en live à la vente.
Le social selling, le futur eldorado du e-commerce
L’augmentation du temps passé sur les réseaux sociaux rend compte du caractère essentiel de ceux-ci dans notre vie quotidienne et ils apparaissent aujourd’hui comme le futur eldorado du e-commerce ! En effet, s’il y a encore quelques années, les réseaux sociaux étaient présentés comme des outils peu efficaces pour faire du e-commerce, il faut bien admettre que ces plateformes ont désormais complètement bouleversé la façon dont les consommateurs réalisent leurs achats. Que ce soit Facebook, Instagram, Tiktok ou même Pinterest, tous ces réseaux proposent aujourd’hui des boutons d’achats permettant aux particuliers d’acheter directement des articles. Les influenceurs, rois des réseaux, sont par ailleurs un maillon essentiel de ce système.
Aujourd’hui, les transactions sur les plateformes sociales sont estimées à plus de 492 milliards de dollars dans le monde entier et une croissance exponentielle semble prédire des recettes qui devrait tripler en 2025 !
Encore une fois, la Chine a déjà pris beaucoup d’avance dans ce domaine avec plus de 80% des utilisateurs des réseaux sociaux qui ont adopté le social commerce.
L’avantage principale de cette tendance pour le vendeur est le faible coût pour lancer sa boutique, une opportunité pour les petites entreprises (il suffit seulement d’être présent sur les réseaux), mais aussi la diffusion de ses produits à un publique très large.
Malgré tout, le social selling connait aussi ses doutes et ses limites. Les utilisateurs ont des appréhensions quant à leur protection lors de l’achat et craignent la présence de failles dans les politiques de remboursement. C’est pourquoi avant de tout miser sur le social commerce, il faut penser avant tout à gagner la confiance des utilisateurs.
Le V-commerce, une expérience d’achat en réalité augmentée
Si des marques comme IKEA ou Atoll ont déjà déployé une expérience d’achat en réalité augmentée, ce n’est plus réservé qu’aux plus grands. En effet, en 2020, Shopify a lancé Shopify AR, une boîte à outils facile à utiliser qui permet aux entreprises de créer leurs propres expériences de réalité augmentée afin de présenter leurs produits aux clients. Et cela semble fonctionner puisque Shopify rapporte que les interactions avec des produits ayant un contenu AR ont montré un taux de conversion 94% plus élevé que les produits sans AR !
La réalité augmentée et son V-commerce permettent de créer des expériences d’achat dites émotionnelles en offrant une immersion totale dans un univers interactif. L’utilisateur peut tester le produit de son choix de manière virtuelle (vêtement, accessoire, cosmétique, meubles) grâce à une vue à 360°. Et vous ? Seriez-vous prêt à tester l’expérience AR ?
La multicanalité, la clé pour booster les ventes
Être multicanal, c’est assurer la présence de son commerce sur plusieurs canaux de distribution. Par exemple :
- Lancez votre boutique en ligne sur une Marketplace (Amazon, La Redoute, Fnac…)
- Créez une application mobile pour faciliter l’achat sur smartphone
- Ajoutez une boutique sur vos pages Instagram et Facebook
- Valorisez votre catalogue sur Pinterest
- Référencez vos produits sur Google Shopping et les comparateurs en ligne
- Créez des campagnes Google Ads
Cette stratégie permettra de booster efficacement vos ventes, augmentera vos interactions avec les consommateurs et peut même être adoptée en complément de votre boutique physique !
Une analyse de sociétés multicanaux a ainsi révélé que les détaillants utilisant deux canaux réalisaient en moyenne deux fois plus de ventes que ceux utilisant un seul canal et même ceux qui n’ont pas de présence physique et qui ont vendu sur deux marchés en ligne ont généré en moyenne plus de 190% de revenus de vente que ceux ayant une seule présence en ligne.
Le commerce en ligne responsable et inclusif
Si vous souhaitez suivre la tendance, il est temps que votre e-commerce passe au vert ! On ne peut que vous conseiller de vous tourner vers un e-commerce responsable qui prend en compte les préoccupations actuelles. En effet, 62% des Français aspirent aujourd’hui à consommer mieux et se disent prêts à renoncer à des produits dont les modes de production sont néfastes pour l’environnement. Pour vous engager dans le commerce plus green, vous pouvez par exemple misez sur les emballages recyclables et réutilisables, proposez plusieurs modes de livraison ou encore soutenir le re-commerce (la seconde main).
En plus d’être un e-commerce écoresponsable, de nombreuses marques ont adopté la distribution inclusive. En effet, votre site internet ainsi que vos campagnes marketing peuvent aujourd’hui promouvoir la diversité et procurer un sentiment d’inclusion. Une enquête de 2018 par Accenture a d’ailleurs montré que les millennials étaient plus susceptibles de choisir une marque plutôt qu’une autre si elle faisait preuve d’inclusion et de diversité dans ses promotions et ses offres (70%), sa gamme de produits (68%) et l’expérience offerte en magasin (66%). La marque Dove par exemple, est un leader dans ce combat et s’engage depuis plusieurs années à donner la parole aux femmes ainsi qu’à promouvoir leurs vrais corps sans les retoucher. Le projet #MontrezNous lancé en 2019 illustre parfaitement leur politique inclusive, en créant une bibliothèque de plus de 10 000 images permettant aux entreprises d’utiliser des portraits qui brisent les clichés sur la beauté.
En conclusion, les nouvelles tendances du e-commerce s’appuient surtout sur l’expérience d’achat. Les réseaux sociaux sont mis en avant ainsi que les expériences immersives afin de créer une véritable connexion entre le vendeur et l’acheteur. Il est également indispensable d’assurer sa position sur plusieurs canaux pour faire décoller ses ventes et cela s’applique bien évidemment au secteur des produits de santé et de bien-être !
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en communication.
Suite à la transposition d’une directive européenne, un nouveau décret sur la protection des consommateurs sur internet daté du 25 mars 2022 est entré en vigueur le 28 mai dernier.
Ce décret s’inscrit dans la lutte contre les pratiques commerciales trompeuses et a pour but d’améliorer l’information que l’acheteur doit recevoir au préalable avant d’effectuer son achat. Il permet également d’aggraver les sanctions si le vendeur ne respecte pas ses obligations.

Les obligations à respecter par les commerçants
Elles étaient au nombre de 6 jusqu’à présent mais la liste s’est agrandie suite au décret. Désormais, 15 obligations sont à respecter scrupuleusement en cas de vente à distance, sur internet ou hors d’un magasin. Les principales informations à faire apparaitre sur le service de vente à distance sont désormais les suivantes :
- L’identification du vendeur : nom ou dénomination sociale, adresse de l’établissement, numéro de téléphone, adresse mail, adresse et identité du professionnel pour le compte duquel il agit ;
- Les moyens garantissant au consommateur d’être en mesure de conserver ses échanges écrits avec le professionnel sur un support durable, y compris la date et l’heure de ces échanges (ex : boite mail, courrier…) ;
- Les modalités de paiement, de livraison et d’exécution prévues dans le contrat ;
- Les modalités de traitement des réclamations ;
- La garantie légale de conformité, la garantie des vices cachés et toute autre garantie légale applicable ;
- La garantie commerciale et le service après-vente ;
- Les conditions de résiliation, pour les contrats à durée indéterminée ou à tacite reconduction, ainsi que la durée de ceux-ci ;
- Pour les contenus et services numériques, la fonctionnalité des biens concernés, leur compatibilité et interopérabilité, ainsi que les mesures de protection technique applicables ;
- Les coordonnées du ou des médiateurs auxquels le consommateur peut s’adresser ;
- Le coût de communication à distance pour la conclusion du contrat lorsque ce coût diffère du tarif de base ;
- Les éventuels codes de conduite applicables au contrat et les moyens d’en obtenir une copie ;
- La durée minimale des obligations contractuelles du consommateur ;
- L’éventuelle caution et autres garanties financières dues par le consommateur.
Les nouveautés du décret
Formulaire de rétractation
Le consommateur bénéficie de ce que l’on appelle « le droit de rétractation ». Cela signifie qu’il a 14 jours pour annuler sa commande passée en ligne, sans avoir à justifier sa décision et sans générer de coûts supplémentaires.
Un formulaire de rétractation dont le modèle est strictement défini, est désormais à fournir obligatoirement. Il doit comprendre nécessairement l’adresse électronique et le numéro de téléphone du fournisseur pour favoriser la prise de contact.
On note cependant que ce droit ne s’applique pas aux produits personnalisés, aux produits rapidement périssables, à la presse ni aux prestations de services d’hébergement.
Des réductions de prix plus transparentes
Suite à la mise en place du décret, les vendeurs qui souhaiteraient appliquer une réduction de prix sur leurs produits (en ligne et en magasin) devront nécessairement afficher le prix antérieur qui correspond au prix le plus bas au cours des 30 jours précédant la réduction. Cette mesure importante permet de protéger les consommateurs vis-à-vis des fausses réductions pratiquées par le passé.
Lutte renforcée contre les faux avis en ligne
Les vendeurs sont désormais tenus d’informer également par quels moyens ils récoltent les avis de leurs consommateurs. En effet, il est maintenant considéré comme pratiques commerciales déloyales :
- D’affirmer que des avis sur un produit sont vérifiés sans prendre des mesures raisonnables et proportionnées pour vérifier s’ils émanent réellement de consommateurs.
- De rédiger soi-même ou de demander à une personne tierce, physique ou morale, de rédiger de faux avis ou de fausses recommandations de consommateurs afin de promouvoir des produits.
De plus, un professionnel doit s’abstenir de rédiger un avis sur un produit ou service vendu par un concurrent. En effet, même s’il a effectivement acheté le produit ou service, cela peut relever d’une pratique de dénigrement.
Application du décret au marché pharmaceutique ?
Les pharmacies en ligne proposant à la vente des médicaments non soumis à prescription, déjà très règlementées n’échapperont certainement pas non plus au nouveau décret. Les obligations strictes en matière d’information et de protection du consommateur sont les mêmes voire sont renforcées pour ces e-pharmacies (notice d’information obligatoire, formulaire de santé à remplir, protection des données médicales personnelles, etc…) seulement le droit de rétractation ne pourra pas s’appliquer aux médicaments ni aux produits d’hygiène. En effet, l’absence du droit de rétractation se justifie par des impératifs de sécurité car ces produits en leur qualité de produits de santé sont susceptibles de se détériorer rapidement.
Le domaine du e-commerce pharmaceutique étant susceptible d’évoluer dans les prochaines années, il faudra rester attentif aux réglementations applicables vis-à-vis du consommateur qui n’est plus simple client mais également patient.
En conclusion, grâce au nouveau décret, les droits du consommateur en matière d’accès à l’information, se voient nettement évoluer en sa faveur, le protégeant plus efficacement des risques du e-commerce et de ses pratiques parfois déloyales.
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en Communication.
Grâce à la technologie, le domaine de la santé évolue dans le suivi et le traitement des maladies. Depuis quelques années, des géants du Net comme Apple, Amazon, Google… s’intéressent de plus en plus au domaine de la santé. Ces entreprises souhaitent y investir pour participer à la révolution e-santé et ainsi contribuer à moderniser ce secteur. Apple notamment fait preuve de beaucoup d’innovation avec ses logiciels pour servir la recherche ou ses applications de santé.

Des logiciels Apple au service des études et de la recherche médicales :
Aujourd’hui, Apple s’est engagé à soutenir les chercheurs et les médecins en mettant à leur disposition deux logiciels destinés à créer des apps et gérer la santé au quotidien.
ResearchKit est un véritable canevas logiciel open source. Il a été conçu pour aider à comprendre une maladie et ainsi faciliter la mise en place de traitements en permettant de créer des applications destinées à réaliser des études sur les maladies et de faciliter le recrutement des participants (grâce au grand nombre d’utilisateurs d’Iphone). Aujourd’hui, participer à une étude médicale est très simple avec Apple. Il suffit de s’inscrire à une étude, puis les capteurs avancés des Iphones recueillent des données de manière autonome, fiable et continue. Depuis son lancement, les apps développées avec ResearchKit ont permis aux établissements de santé de recruter un nombre inédit de participants pour leurs études ce qui facilite l’avancée des
connaissances dans le domaine de la recherche.
En termes d’exemples d’applications santé créée avec ResearchKit, on peut citer :
L’application mPower
Cette application a permis de réaliser une étude sur la maladie Parkinson et de recruter plus de 10 000 participants. L’objectif de cette étude était de permettre
aux chercheurs de mieux comprendre la maladie de Parkinson et notamment les
effets positifs ou négatifs de facteurs tels que le sommeil, l’activité physique ou l’état
psychologique du patient sur la maladie. Le recueil de données s’est effectué
au moyen du gyroscope et d’autres fonctionnalités de l’Iphone pour évaluer la
dextérité, l’équilibre, l’allure et la mémoire des participant.
L’application Autism & beyond
Cette application est destinée à faciliter le diagnostic de l’autisme et ainsi permettre une prise en charge précoce des problèmes de développement chez les enfants. L’application utilise la caméra HD avant de l’Iphone ainsi que des algorithmes de reconnaissance faciale innovants pour analyser les réactions émotionnelles des enfants face à des vidéos ( dès l’âge de 18 mois) Cela permet de réaliser des tests sans que les enfants aient à se déplacer pour voir un spécialiste et facilite le diagnostic et la prise en charge précoce des enfants autistes.
L’application EpiWatch
Cette application permet aux épileptiques de suivre leurs crises en temps réel et aux chercheurs d’étudier la corrélation entre l’historique des crises et les traitements médicamenteux. Concrètement, lorsque les patients sentent qu’une crise va arriver, ils doivent lancer l’application depuis leur Apple Watch. Cela déclenche l’accéléromètre et le cardiofréquencemètre et une alerte est envoyée à un proche ou à un médecin désigné.
D’autres applications sont également proposées par Apple comme Concussion Tracker qui permet un suivi des patients pendant six semaines après un choc à la tête ; Mole Mapper, destiné à photographier et suivre l’évolution des grains de beauté ; PPD ATC qui a pour objectif de soutenir la recherche sur le lien entre prédisposition génétique et dépression post-partum ; Sleephealth qui étudie le lien entre le sommeil et les maladies comme le diabète, les troubles cardiaques, l’obésité ou la dépression…
Pour participer à l’une de ces études, n’hésitez pas à vous rendre sur l’App Store.
CareKit est aussi un canevas logiciel open source d’Apple, mais les apps créées à partir de celui-ci n’ont pas la même vocation que celles créées à partir de ResearchKit destinées à la recherche. En effet, les applications crées avec CareKit ont pour objectif d’aider à mieux gérer sa santé. Voici quelques exemples d’apps créées à partir de CareKit :
L’application Corrie Health
Cette application est destinée à suivre la convalescence des personnes ayant eu un accident cardiaque. Cette app est utile dans toutes les étapes post accident. Elle aide les utilisateurs à suivre leur prise de médicaments, à gérer leur activité physique… L’application peut aussi recueillir des données comme le rythme cardiaque, la tension… les médecins ayant accès à ces informations peuvent conseiller un rendez-vous avec un professionnel de santé si besoin. Ce système permet aux médecins de suivre à distance leurs patients au quotidien et ‘éviter ou prévenir une potentielle rechute.
L’application Caremap
Cette application vise à aider les familles à suivre et comprendre la maladie complexe de leur enfant et facilite le soin à domicile, tout en permettant un suivi à distance par l’hôpital. Cette application a été développée par l’hôpital pour enfant de Boston. En plus des paramètres de suivi proposés comme les habitudes de toilette, le sommeil, l’humeur et la douleur… , des mesures personnalisées peuvent être crées. Des conseils pour améliorer la vie quotidienne des enfants sont également disponibles.
L’application One Drop
Cette application permet aux diabétiques de mieux suivre leur glycémie. Sur l’application, les patients peuvent recenser leurs sensations à propos de leur maladie comme la douleur, la faim… et les partager afin qu’ils soient suivis par leurs proches et leur médecin. Sur One Drop. Les patients peuvent appréhender plus facilement leur diabète car ils sont constamment suivis dans toutes les étapes de leur maladie.
Toutes ces applications permettent de récolter et suivre des informations personnelles sur la santé de leurs utilisateurs, mais Apple garantit leur sécurité et leur confidentialité.
Les autres innovations d’Apple au service de la santé
La marque Apple ne compte pas s’arrêter là en terme d’innovations dans le domaine de la santé et travaille déjà sur plusieurs autres projets, comme par exemle :
– La création d’un carnet de santé en ligne afin que les utilisateurs aient accès à leurs informations personnelles directement sur leur téléphone. Ces données pourront être partagées directement depuis l’application santé avec des professionnels de santé afin qu’ils aient accès les antécédents médicaux des patients. Les médecins pourront ainsi, grâce à cette option, voir les traitements déjà administrés au patient. Les données pourront aussi être partagées avec des proches pour qu’ils puissent réaliser un suivi lorsque cela s’avère utile ou nécessaire. Avec ce carnet de santé, Apple cherche à faciliter l’accès aux données de santé. Ce projet ressemble au projet Mon Espace Santé proposé par le gouvernement français.
– En plus de pouvoir bientôt stocker ses données de santé sur son Iphone, la marque Apple veut commencer à intégrer des dispositifs pour les usagers afin de leurs permettre de surveiller leur santé. La sortie prochaine de L’Apple Watch 4 va changer beaucoup de choses pour les usagers car cette dernière va être équipée d’un capteur électrocardiographe (pour mesurer le rythme cardiaque) capable de prévenir les secours si le rythme cardiaque d’un utilisateur est trop faible ou trop rapide. Malgré le risque de fausses alertes, l’Apple Watch pourrait à terme permettre de sauver la vie de personnes ayant réellement des problèmes cardiaques.
Le géant Apple commence seulement à se développer dans le domaine de la santé et ces exemples ne représentent qu’un début d’innovation. On peut facilement imaginer qu’à l’avenir, d’autres dispositifs seront intégrés à des objets Apple ce qui leur donnera une place stratégique dans le domaine de la santé.
Article rédigé par Tristan Desbois, stagiaire.
Au 21ème siècle, plus que jamais, la santé mentale est une priorité de santé publique au même titre que la santé physique. L’OMS rappelle que la santé mentale représente un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».
L’émergence de nouvelles technologies numériques au service de la santé constitue aujourd’hui une des stratégies privilégiées afin de démocratiser l’accès au bien être mental et à la prévention. En effet, le traitement médicamenteux n’est pas une finalité en soi. La santé mentale des patients peut aussi se voir améliorée par des pratiques non médicamenteuses ainsi que par la pratique d’activités et par la création de liens sociaux.

66% des français pensent que les outils digitaux permettront d’améliorer le parcours de soin.
Le numérique peut jouer un rôle dans la santé mentale. Il n’a pas pour but de se substituer à un psychologue ou un à un autre professionnel de santé, mais il peut s’avérer très complémentaire aux approches classiques.
Quels sont les outils numériques disponibles pour soutenir la santé mentale et comment en tirer le meilleur ?
- Les applications de santé et de bien être pour les patients qui permettent d’améliorer l’hygiène de vie et de diminuer l’anxiété par des activités telles que de la méditation, des exercices de respiration, des jeux pour « se défouler », etc…
Exemples :
« PetitBamBou » pour la médidation ;
« Respirelax + » pour les exercices de respiration ;
« Fidger » pour se défouler en « triturant, tapotant, faisant tourner » des objets du quotidiens ;
« Moodflow » pour « tracker » ses pensées;
«Happify» pour gagner en sérénité et évacuer les pensées négatives à l’aide d’exercices.
- Les consultations et aides à distance. Aux très connues applications de téléconsultation Doctolib et Qare s’ajoute Mindler, une application qui propose des rendez-vous avec des psychologues y compris les soirs et les weekends. Prix : 45 euros pour une consultation.
- Les blogs, réseaux sociaux et forums pour s’entraider et trouver du soutien en cas de détresse ou échanger entre personnes atteintes d’une pathologie pour rompre l’isolement.
- L’intelligence artificielle (ex : algorithmes capables de détecter de manière précoce certaines maladies mentales), les jeux vidéo éducatifs.
- Les formations en santé : MOOC, e-learning etc…
Quelles sont les précautions à prendre ?
Il est essentiel de préserver son équilibre psychique et de garder un certain recul sur toutes les ressources disponibles sur internet. Certains comportements peuvent devenir excessifs, entrainant une perte de motivation, un isolement mettant en péril notre santé mentale. Il est important, notamment de :
1) Se protéger des fausses informations
Attention aux fake news et aux profils « parfaits » diffusés sur les réseaux sociaux. Certains remèdes miracles peuvent s’avérer totalement inefficaces voire nocifs pour la santé et peuvent inutilement augmenter notre anxiété.
C’est pourquoi, il faut toujours penser à vérifier les informations et leurs sources.
2) Se questionner avant de télécharger une application
À l’heure actuelle, il n’existe pas d’organisme évaluant la qualité scientifique ni de label certifiant une application. Le développeur n’a aucune obligation de démontrer son efficacité ou sa fiabilité. C’est donc à l’utilisateur de se poser les bonnes questions avant de télécharger une application de santé mentale.
3) Garder la confidentialité
Les données de santé doivent rester privées. Il est toujours nécessaire de vérifier la politique de confidentialité d’une application afin de ne pas s’exposer à des risques.
Stratégie d’accélération Santé Numérique
Lancée par le gouvernement, la stratégie d’accélération « Santé numérique » a pour but de favoriser l’émergence en France, de solutions innovantes en santé numérique et d’en faire ainsi un véritable leader mondial dans le domaine.
Dans le cadre de cette stratégie, est né le premier collectif français dédié aux solutions numériques en santé mentale, MentalTech.
Il a été créé en mars 2022 par 7 membres fondateurs : Qare, hypnoVR, Kwit, MinDay, PetitBamBou, ResilEyes Therapeutics et Tricky. Acteurs privés ou publics, tous sont rassemblés afin de déployer des outils numériques éthiques dans la prévention et la prise en charge de la santé psychique.

MentalTech s’engage sur 3 axes :
- Le décloisonnement du débat public : instaurer un dialogue fluide entre toutes les structures du secteur afin de placer la santé mentale au cœur des préoccupations du prochain quinquennat.
- La démocratisation des usages des solutions digitales et l’accélération de leur développement. Pour ce faire, MentalTech souhaite prendre part à la diffusion des informations et des bonnes pratiques auprès de tous.
- L’augmentation de la contribution économique dans le secteur : Produire des solutions aptes à moderniser et optimiser le système de soin.
Le potentiel du numérique dans le domaine de la santé mentale est bien réel et représente aujourd’hui un grand intérêt pour les chercheurs. Alors qu’il ne se substituera jamais au suivi par un psychiatre, il apporte néanmoins des ressources et des aides non négligeables pour la compréhension, la prévention et la détection précoce des maladies mentales. Toutefois, il est important de rester vigilant et de vérifier la provenance des données disponibles au grand public.
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en Communication.
Le monde d’internet est toujours en perpétuelle évolution mais, depuis quelques années, un sujet ne cesse d’animer la controverse, il s’agit du métaverse. Le métaverse est devenu tellement populaire qu’il intéresse aujourd’hui des figures majeures du développement d’internet comme les GAFAM. Mais le métaverse reste encore un concept flou pour beaucoup d’internautes, nous vous proposons donc ici de revenir sur ce qu’est le métaverse, ce que l’on peut y faire et à quoi il pourrait être utile dans le domaine de la santé.

Le métaverse
Le métaverse est un monde virtuel. Le terme est utilisé pour désigner le futur d’internet dans lequel le métaverse serait un réseau de mondes 3D connectés entre eux (possibilité de passer d’un monde à l’autre en restant sur le même réseau) et perpétuels, ce qui signifie que les mondes restent toujours en place (pas de temps de chargement). Pour accéder au métaverse et permettre l’immersion des utilisateurs, il leur faudra utiliser un casque de réalité virtuelle. Dans le métaverse, les mondes pourront être totalement modifiables par les utilisateurs connectés. Ces derniers pourront interagir entre eux. Le métaverse permettra avec le temps de créer une infinité de mondes. Les internautes pourront y vivre une vie virtuelle. Cela signifie que dans le métaverse les utilisateurs pourront assister à un spectacle ou une exposition, se donner rendez-vous dans un parc ou à la bibliothèque, consulter un spécialiste de santé, voyager à travers le monde ou encore pratiquer un métier comme plaider lorsque l’on est avocat ou conseiller un médicament au comptoir de sa pharmacie voire même dispenser un cour à ses élèves…
Aujourd’hui, les jeux vidéos sont considérés comme les prémices du métaverse, mais ceux-ci diffèrent de ce que le métaverse sera réellement dans le futur.
Le métaverse, où en est-t’on aujourd’hui ?
À ce stade, les premières versions du métaverse permettent d’effectuer seulement des actions basiques. Par exemple, Facebook a créé un métaverse appelé Meta Horizon World, qui ne contient qu’un seul monde utilisé comme une salle de réunion virtuelle. Autre exemple, Minecraft est décrit comme un métaverse car ce jeu vidéo propose une infinité de mondes totalement modifiables par les joueurs. Ces 2 exemples ne représentent pas un métaverse abouti car l’un permet uniquement d’interagir avec d’autres usagers alors que l’autre permet seulement de modifier le monde. À terme, le métaverse abouti devra permettre de réunir ces 2 aspects. Une fois qu’ils seront combinés, l’univers créé pourra vraiment ressembler au monde réel et les utilisateurs pourront expérimenter de vivre une vie virtuelle.
Le métaverse au service de la santé :
Le métaverse, en plus de permettre aux utilisateurs d’avoir une vie virtuelle dans un monde infini, devrait aussi pouvoir être un terrain d’expérimentation dans le domaine médical.
À titre d’exemple déjà initiés, nous pouvons citer la Metaverse Doctor Association (MDA) qui regroupe plusieurs médecins répartis en Corée du Sud et qui proposent des consultations en ligne aux patients afin de leur faciliter leur parcours. Dans ce cadre, l’association a collaboré avec l’entreprise Solve.Care, une entreprise de blockchain* afin d’utiliser leur nouveau portail de création de réseau Care.Labs pour héberger le réseau de la Métaclinique.
Autre expérimentation dans le domaine médical, certains centres de formation propose aux étudiants en médecine de faire des simulations d’opérations grâce à des représentations 3D dans le métaverse.
À terme, le métaverse devrait changer totalement la face d’internet ainsi que les rapports sociaux entre humains. C’est sur ce dernier point que les débats sur le métaverse sont les plus virulents. En effet, le risque est que les utilisateurs puissent se tourner vers une vie presque totalement virtuelle, au détriment de leur vie réelle. Les mauvaises rencontres sont également un risque tangible.
* Blockchain : technologie de stockage et de transmission d’informations, prenant la forme d’une base de données qui a la particularité d’être partagée simultanément avec tous ses utilisateurs et qui ne dépend d’aucun organe centrale. Elle a l’avantage d’être rapide et sécurisée (www.economie.gouv.fr).
Article rédigé par Tristan Desbois , Stagiaire .

Le leader des avis sur Internet : Google
Le moteur de recherche Google est considéré comme le n°1 de l’e-réputation. En effet, lorsqu’on fait une recherche Internet sur une personne ou une entreprise, son profil My Business s’affiche tout en haut de la SERP (Search Engine Result Page). On peut difficilement passer à côté ! Y sont répertoriés adresse, numéro de téléphone, horaires d’ouverture, localisation, photos et avis ! Aujourd’hui, 77 % des patients consultent les avis en ligne avant de choisir un praticien et 83 % des Français font désormais davantage confiance aux avis en ligne qu’à la publicité traditionnelle.
Les réseaux sociaux et forums
Lieux de discussion et de partage d’expériences, les forums dédiés à la santé et les groupes sur les réseaux sociaux comme Facebook offrent aux personnes malades un espace privilégié pour échanger sur des sujets qui les préoccupent. Selon un sondage Odaxa, près d’un français sur trois a déjà parlé de sa santé sur Internet. Ainsi, on voit se former sur les réseaux sociaux et sur les forums de véritables communautés de malades. Doctissimo, le plus célèbre d’entre eux enregistre plus de 12 millions de visiteurs uniques pour près de 40 millions de visites par mois.
Les plateformes spécialisées dans la santé
Comment ça marche ? Les plateformes d’avis spécialisées dans la santé fonctionnent en délivrant des informations gratuites sur la qualité de la prise en charge médicale d’un établissement de santé ou l’attitude générale d’un praticien… permettant ainsi aux patients de poster des commentaires et d’évaluer le professionnel au travers de notes, la plupart du temps sous la forme d’étoiles. Des études ont démontré qu’aujourd’hui la majorité des praticiens bénéficient d’une évaluation en ligne…
Quelques exemples :
MediEval
Le site Medieval.com permet aux patients de donner leur avis en fonction de 5 caractéristques : la qualité de l’accueil, la durée de la consultation, la qualité de l’écoute, la ponctualité du médecin et enfin les explications sur le traitement. À partir de ces appréciations MediEval4i attribue une note moyenne allant de 1 à 5, illustrée par des cœurs.
Hospitalidee
Le site Hospitalidee.fr permet aux utilisateurs de noter les hôpitaux ou les cliniques. Sa finalité n’est pas forcément dans l’acte de notation, mais plus dans le partage des expériences entre patients.
Dokbody
L’application Dokbody permet aux patients de trouver gratuitement le professionnel de santé qui leur convient, sur la base des recommandations et d’avis laissés par la communauté à l’issu de leur consultation.
Yelp
Le site Yelp.fr permet à ses utilisateurs de rédiger leurs avis concernant à la fois des entreprises, des restaurants, des artisans mais aussi des médecins et des établissements de santé.
De nombreuses plateformes s’étaient déjà lancées dans le domaine des avis en ligne dans le milieu médical : Notetondoc, note2bib.com, quiconnaitunbon.com … mais celles-ci n’ont pas fonctionné très longtemps… Pourtant, aux Etats-Unis, le site leader du marché, RateMDs a déjà enregistré 2 millions d’avis sur 1,7 million de professionnels de santé, il est désormais connu de tous.
Les enjeux de la e-réputation
Du côté des patients, les plateformes d’avis « patients » ont plusieurs avantages :
- Elles rendent le choix des praticiens ou établissement de soins, à qui confier sa santé, plus facile. En effet, pour un patient, c’est toujours plus rassurant de se rendre chez un médecin que l’on ne connait pas mais qui est noté 5 étoiles !
- Elles modifient la relation patients-praticiens en libérant la parole des patients sur leurs expériences avec les praticiens et établissements.
Du côté des praticiens et établissements, même si le partage d’expérience entre patients est une réelle avancée pour les patients, les professionnels et établissements de santé doivent aujourd’hui se soucier de leur e-réputation et parfois faire face aux avis négatifs. Les commentaires négatifs peuvent concerner :
- Des commentaires datés qui ne reflètent plus la réalité.
- L’amplification de faits par rapport à la vérité. (retard…)
- Des attaques injustifiées. (concurrent, personnes mal intentionnées).
Les professionnels de santé ne sont pas des professionnels de la communication et pourtant, il doivent aujourd’hui savoir comment réagir face à des avis négatifs. Pour cela, nous conseillons aux professionnels de répondre aux avis (qu’ils soient positifs ou négatifs) mais aussi de faire retirer les commentaires injurieux, diffamatoires ainsi que les faux avis.
Lorsque les professionnels de santé et établissement de soins jouent le jeu et que les avis sont positifs, les plateformes d’avis permettent :
- d’engager une relation de transparence avec les patients,
- de les fidéliser
- de développer une bonne réputation.
Pour les professionnels, la meilleure façon d’appréhender ces plateformes d’avis est donc d’y voir avant tout les aspects positifs et d’être le plus transparent possible avec la patientèle.
Si vous êtes un professionnel de santé ou un établissement de soin et que vous souhaitez développer votre e-réputation, n’hésitez pas à nous contacter !
Article rédigé par Pierre LE PAVEC, Stagiaire en Communication
15 juin 2021