Suite à la transposition d’une directive européenne, un nouveau décret sur la protection des consommateurs sur internet daté du 25 mars 2022 est entré en vigueur le 28 mai dernier.
Ce décret s’inscrit dans la lutte contre les pratiques commerciales trompeuses et a pour but d’améliorer l’information que l’acheteur doit recevoir au préalable avant d’effectuer son achat. Il permet également d’aggraver les sanctions si le vendeur ne respecte pas ses obligations.

Les obligations à respecter par les commerçants
Elles étaient au nombre de 6 jusqu’à présent mais la liste s’est agrandie suite au décret. Désormais, 15 obligations sont à respecter scrupuleusement en cas de vente à distance, sur internet ou hors d’un magasin. Les principales informations à faire apparaitre sur le service de vente à distance sont désormais les suivantes :
- L’identification du vendeur : nom ou dénomination sociale, adresse de l’établissement, numéro de téléphone, adresse mail, adresse et identité du professionnel pour le compte duquel il agit ;
- Les moyens garantissant au consommateur d’être en mesure de conserver ses échanges écrits avec le professionnel sur un support durable, y compris la date et l’heure de ces échanges (ex : boite mail, courrier…) ;
- Les modalités de paiement, de livraison et d’exécution prévues dans le contrat ;
- Les modalités de traitement des réclamations ;
- La garantie légale de conformité, la garantie des vices cachés et toute autre garantie légale applicable ;
- La garantie commerciale et le service après-vente ;
- Les conditions de résiliation, pour les contrats à durée indéterminée ou à tacite reconduction, ainsi que la durée de ceux-ci ;
- Pour les contenus et services numériques, la fonctionnalité des biens concernés, leur compatibilité et interopérabilité, ainsi que les mesures de protection technique applicables ;
- Les coordonnées du ou des médiateurs auxquels le consommateur peut s’adresser ;
- Le coût de communication à distance pour la conclusion du contrat lorsque ce coût diffère du tarif de base ;
- Les éventuels codes de conduite applicables au contrat et les moyens d’en obtenir une copie ;
- La durée minimale des obligations contractuelles du consommateur ;
- L’éventuelle caution et autres garanties financières dues par le consommateur.
Les nouveautés du décret
Formulaire de rétractation
Le consommateur bénéficie de ce que l’on appelle « le droit de rétractation ». Cela signifie qu’il a 14 jours pour annuler sa commande passée en ligne, sans avoir à justifier sa décision et sans générer de coûts supplémentaires.
Un formulaire de rétractation dont le modèle est strictement défini, est désormais à fournir obligatoirement. Il doit comprendre nécessairement l’adresse électronique et le numéro de téléphone du fournisseur pour favoriser la prise de contact.
On note cependant que ce droit ne s’applique pas aux produits personnalisés, aux produits rapidement périssables, à la presse ni aux prestations de services d’hébergement.
Des réductions de prix plus transparentes
Suite à la mise en place du décret, les vendeurs qui souhaiteraient appliquer une réduction de prix sur leurs produits (en ligne et en magasin) devront nécessairement afficher le prix antérieur qui correspond au prix le plus bas au cours des 30 jours précédant la réduction. Cette mesure importante permet de protéger les consommateurs vis-à-vis des fausses réductions pratiquées par le passé.
Lutte renforcée contre les faux avis en ligne
Les vendeurs sont désormais tenus d’informer également par quels moyens ils récoltent les avis de leurs consommateurs. En effet, il est maintenant considéré comme pratiques commerciales déloyales :
- D’affirmer que des avis sur un produit sont vérifiés sans prendre des mesures raisonnables et proportionnées pour vérifier s’ils émanent réellement de consommateurs.
- De rédiger soi-même ou de demander à une personne tierce, physique ou morale, de rédiger de faux avis ou de fausses recommandations de consommateurs afin de promouvoir des produits.
De plus, un professionnel doit s’abstenir de rédiger un avis sur un produit ou service vendu par un concurrent. En effet, même s’il a effectivement acheté le produit ou service, cela peut relever d’une pratique de dénigrement.
Application du décret au marché pharmaceutique ?
Les pharmacies en ligne proposant à la vente des médicaments non soumis à prescription, déjà très règlementées n’échapperont certainement pas non plus au nouveau décret. Les obligations strictes en matière d’information et de protection du consommateur sont les mêmes voire sont renforcées pour ces e-pharmacies (notice d’information obligatoire, formulaire de santé à remplir, protection des données médicales personnelles, etc…) seulement le droit de rétractation ne pourra pas s’appliquer aux médicaments ni aux produits d’hygiène. En effet, l’absence du droit de rétractation se justifie par des impératifs de sécurité car ces produits en leur qualité de produits de santé sont susceptibles de se détériorer rapidement.
Le domaine du e-commerce pharmaceutique étant susceptible d’évoluer dans les prochaines années, il faudra rester attentif aux réglementations applicables vis-à-vis du consommateur qui n’est plus simple client mais également patient.
En conclusion, grâce au nouveau décret, les droits du consommateur en matière d’accès à l’information, se voient nettement évoluer en sa faveur, le protégeant plus efficacement des risques du e-commerce et de ses pratiques parfois déloyales.
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en Communication.
Médecins surbookés, urgences congestionnées… Le pharmacien apparait aujourd’hui comme un interlocuteur facilement accessible pour les patients. Il constitue lui-même la première étape du parcours de soins et voit son champ de compétences s’élargir peu à peu en réponse à la demande croissante.
De son côté, la transition numérique bat son plein et est susceptible de modifier durablement le paysage actuel de l’officine.
À quoi donc, ressembleront les pharmacies du futur ?

Des robots magasiniers qui rangent les médicaments
Déjà présents dans 3.000 pharmacies en France, ces robots représentent aujourd’hui un gain de temps considérable et permettent aux pharmaciens d’être plus disponibles pour leurs patients. En effet, les grosses commandes de médicaments qui nécessitaient plusieurs heures de rangement sont déballées et rangées parfaitement maintenant grâce au robot en seulement 10 minutes !
Une aide non négligeable mais quelque peu coûteuse car il faut compter entre 70.000 et 160.000 euros pour équiper une officine avec un robot de ce type.
Le click & collect
Comme pour les robots magasiniers, ce service existe déjà dans certaines pharmacies et compte bien se démocratiser dans les prochaines années en France. Le patient pourra ainsi passer commande sur le site de son officine ou lui transmettre son ordonnance au moyen d’une application mobile et une fois la commande préparée, il pourra la récupérer à une caisse dédiée.
L’avantage en plus du gain de temps ? Le patient malade n’est pas directement en contact avec les autres patients présents dans la pharmacie et le risque de contamination diminue.
La livraison à domicile
Elle présente les mêmes avantages que le click & collect auxquels s’ajoutent le confort de ne pas avoir à se déplacer soi-même à la pharmacie. De plus, la livraison serait un des outils clés dans la lutte contre la désertification pharmaceutique et permettrait ainsi de desservir les populations rurales.
Par La Poste, en vélo et même par drone, les options sont multiples et commencent déjà à voir le jour petit à petit.
Livmed’s, par exemple, jeune start-up propose de livrer les médicaments en vélo à la manière des grandes enseignes de livraison de repas.
Les espaces de vaccination, suivis de médication et dépistages
Aujourd’hui, les activités du pharmacien ne s’arrêtent pas à la simple délivrance de médicaments. En effet, celui-ci dispose d’un large panel de compétences qu’il pourra mettre à profit de ses patients, qui parfois ne parviennent pas à obtenir de consultations rapidement.
Le pharmacien pourra vacciner non seulement contre la grippe mais également prochainement contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et bien d’autres maladies.
Il pourra pratiquer cette activité dans des espaces dédiés et même réaliser des dépistages (du VIH, de l’hépatite C, etc..) rémunérés à l’acte et remboursés. Enfin, les suivis de médication en cas de maladies chroniques comme les cancers, l’asthme, l’hypertension etc…pourront également être réalisés dans ces espaces confidentiels.
Des cabines de téléconsultation sont également attendues dans les pharmacies afin de rendre ce nouveau mode de consultation facilité, accessible à tous .
Des écrans interactifs à la place des étagères de médicaments
Les étagères débordantes de boites derrière le comptoir laisseront prochainement place à des écrans interactifs qui permettront de sélectionner directement la catégorie de médicaments souhaitée. Par exemple, le pharmacien pourra cliquer sur « fièvre » et faire apparaitre les médicaments adéquats. Par la suite, un robot connecté se chargera de rapporter le bon traitement au pharmacien.
Des bornes pour objets connectés en libre-service
Enfin, la pharmacie du futur permettra aux patients de venir avec leurs objets connectés et d’analyser, à l’aide d’une borne, leurs différents paramètres vitaux (pression artérielle, fréquence cardiaque, rythme du sommeil…). Cela permettra d’avoir un meilleur suivi des traitements sur la durée et d’enrichir le dossier du patient destiné au médecin.
En bref, la pharmacie du futur révolutionnera en tout point la prise en charge du patient. Les progrès technologiques apporteront de nouveaux moyens en matière d’accessibilité aux médicaments et de sécurité de leur délivrance. Le champ des compétences du pharmacien s’élargira également ce qui à terme permettra de renforcer la collaboration médecin-pharmacien.
Inspiré de l’article « À quoi ressembleront les pharmacies du futur ? » par Capital, rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en Communication.
Grâce à la technologie, le domaine de la santé évolue dans le suivi et le traitement des maladies. Depuis quelques années, des géants du Net comme Apple, Amazon, Google… s’intéressent de plus en plus au domaine de la santé. Ces entreprises souhaitent y investir pour participer à la révolution e-santé et ainsi contribuer à moderniser ce secteur. Apple notamment fait preuve de beaucoup d’innovation avec ses logiciels pour servir la recherche ou ses applications de santé.

Des logiciels Apple au service des études et de la recherche médicales :
Aujourd’hui, Apple s’est engagé à soutenir les chercheurs et les médecins en mettant à leur disposition deux logiciels destinés à créer des apps et gérer la santé au quotidien.
ResearchKit est un véritable canevas logiciel open source. Il a été conçu pour aider à comprendre une maladie et ainsi faciliter la mise en place de traitements en permettant de créer des applications destinées à réaliser des études sur les maladies et de faciliter le recrutement des participants (grâce au grand nombre d’utilisateurs d’Iphone). Aujourd’hui, participer à une étude médicale est très simple avec Apple. Il suffit de s’inscrire à une étude, puis les capteurs avancés des Iphones recueillent des données de manière autonome, fiable et continue. Depuis son lancement, les apps développées avec ResearchKit ont permis aux établissements de santé de recruter un nombre inédit de participants pour leurs études ce qui facilite l’avancée des
connaissances dans le domaine de la recherche.
En termes d’exemples d’applications santé créée avec ResearchKit, on peut citer :
L’application mPower
Cette application a permis de réaliser une étude sur la maladie Parkinson et de recruter plus de 10 000 participants. L’objectif de cette étude était de permettre
aux chercheurs de mieux comprendre la maladie de Parkinson et notamment les
effets positifs ou négatifs de facteurs tels que le sommeil, l’activité physique ou l’état
psychologique du patient sur la maladie. Le recueil de données s’est effectué
au moyen du gyroscope et d’autres fonctionnalités de l’Iphone pour évaluer la
dextérité, l’équilibre, l’allure et la mémoire des participant.
L’application Autism & beyond
Cette application est destinée à faciliter le diagnostic de l’autisme et ainsi permettre une prise en charge précoce des problèmes de développement chez les enfants. L’application utilise la caméra HD avant de l’Iphone ainsi que des algorithmes de reconnaissance faciale innovants pour analyser les réactions émotionnelles des enfants face à des vidéos ( dès l’âge de 18 mois) Cela permet de réaliser des tests sans que les enfants aient à se déplacer pour voir un spécialiste et facilite le diagnostic et la prise en charge précoce des enfants autistes.
L’application EpiWatch
Cette application permet aux épileptiques de suivre leurs crises en temps réel et aux chercheurs d’étudier la corrélation entre l’historique des crises et les traitements médicamenteux. Concrètement, lorsque les patients sentent qu’une crise va arriver, ils doivent lancer l’application depuis leur Apple Watch. Cela déclenche l’accéléromètre et le cardiofréquencemètre et une alerte est envoyée à un proche ou à un médecin désigné.
D’autres applications sont également proposées par Apple comme Concussion Tracker qui permet un suivi des patients pendant six semaines après un choc à la tête ; Mole Mapper, destiné à photographier et suivre l’évolution des grains de beauté ; PPD ATC qui a pour objectif de soutenir la recherche sur le lien entre prédisposition génétique et dépression post-partum ; Sleephealth qui étudie le lien entre le sommeil et les maladies comme le diabète, les troubles cardiaques, l’obésité ou la dépression…
Pour participer à l’une de ces études, n’hésitez pas à vous rendre sur l’App Store.
CareKit est aussi un canevas logiciel open source d’Apple, mais les apps créées à partir de celui-ci n’ont pas la même vocation que celles créées à partir de ResearchKit destinées à la recherche. En effet, les applications crées avec CareKit ont pour objectif d’aider à mieux gérer sa santé. Voici quelques exemples d’apps créées à partir de CareKit :
L’application Corrie Health
Cette application est destinée à suivre la convalescence des personnes ayant eu un accident cardiaque. Cette app est utile dans toutes les étapes post accident. Elle aide les utilisateurs à suivre leur prise de médicaments, à gérer leur activité physique… L’application peut aussi recueillir des données comme le rythme cardiaque, la tension… les médecins ayant accès à ces informations peuvent conseiller un rendez-vous avec un professionnel de santé si besoin. Ce système permet aux médecins de suivre à distance leurs patients au quotidien et ‘éviter ou prévenir une potentielle rechute.
L’application Caremap
Cette application vise à aider les familles à suivre et comprendre la maladie complexe de leur enfant et facilite le soin à domicile, tout en permettant un suivi à distance par l’hôpital. Cette application a été développée par l’hôpital pour enfant de Boston. En plus des paramètres de suivi proposés comme les habitudes de toilette, le sommeil, l’humeur et la douleur… , des mesures personnalisées peuvent être crées. Des conseils pour améliorer la vie quotidienne des enfants sont également disponibles.
L’application One Drop
Cette application permet aux diabétiques de mieux suivre leur glycémie. Sur l’application, les patients peuvent recenser leurs sensations à propos de leur maladie comme la douleur, la faim… et les partager afin qu’ils soient suivis par leurs proches et leur médecin. Sur One Drop. Les patients peuvent appréhender plus facilement leur diabète car ils sont constamment suivis dans toutes les étapes de leur maladie.
Toutes ces applications permettent de récolter et suivre des informations personnelles sur la santé de leurs utilisateurs, mais Apple garantit leur sécurité et leur confidentialité.
Les autres innovations d’Apple au service de la santé
La marque Apple ne compte pas s’arrêter là en terme d’innovations dans le domaine de la santé et travaille déjà sur plusieurs autres projets, comme par exemle :
– La création d’un carnet de santé en ligne afin que les utilisateurs aient accès à leurs informations personnelles directement sur leur téléphone. Ces données pourront être partagées directement depuis l’application santé avec des professionnels de santé afin qu’ils aient accès les antécédents médicaux des patients. Les médecins pourront ainsi, grâce à cette option, voir les traitements déjà administrés au patient. Les données pourront aussi être partagées avec des proches pour qu’ils puissent réaliser un suivi lorsque cela s’avère utile ou nécessaire. Avec ce carnet de santé, Apple cherche à faciliter l’accès aux données de santé. Ce projet ressemble au projet Mon Espace Santé proposé par le gouvernement français.
– En plus de pouvoir bientôt stocker ses données de santé sur son Iphone, la marque Apple veut commencer à intégrer des dispositifs pour les usagers afin de leurs permettre de surveiller leur santé. La sortie prochaine de L’Apple Watch 4 va changer beaucoup de choses pour les usagers car cette dernière va être équipée d’un capteur électrocardiographe (pour mesurer le rythme cardiaque) capable de prévenir les secours si le rythme cardiaque d’un utilisateur est trop faible ou trop rapide. Malgré le risque de fausses alertes, l’Apple Watch pourrait à terme permettre de sauver la vie de personnes ayant réellement des problèmes cardiaques.
Le géant Apple commence seulement à se développer dans le domaine de la santé et ces exemples ne représentent qu’un début d’innovation. On peut facilement imaginer qu’à l’avenir, d’autres dispositifs seront intégrés à des objets Apple ce qui leur donnera une place stratégique dans le domaine de la santé.
Article rédigé par Tristan Desbois, stagiaire.
Nous entendons souvent parler du nutriscore, indicateur de qualité nutritionnel sur un produit. Mais qu’en est-il du cyberscore ? À quoi sert-il ?
Suite à une proposition de loi validée par le Sénat le 24 février 2022, les grandes plateformes numériques destinées au grand publique auront désormais l’obligation à compter du 1er octobre 2023 d’informer les internautes du niveau de sécurité de leur site ou service ainsi que de la sécurisation et localisation des données qu’ils hébergent par eux-mêmes ou leurs prestataires.
À la manière du « nutriscore », ces plateformes devront afficher un visuel « cyberscore » officiel ou une note signalant le niveau de sécurisation des données.

Pourquoi instaurer un « cyberscore » ?
Aujourd’hui, toutes les plateformes numériques incluent déjà les informations sur la sécurité dans leurs conditions générales d’utilisation en ligne cependant ces dernières sont souvent exprimées dans un vocabulaire jugé « trop technique » par les utilisateurs lambda. Ainsi, un cyberscore sera instauré pour plus de transparence vis-à-vis des utilisateurs et pour augmenter le niveau général de sécurité appliqué aux plateformes les plus utilisées par le grand public. Il serait ainsi un label fiable garant de la sécurité d’un service et compréhensible par tous.
Quelles sont les plateformes concernées ?
D’après l’article 111-7 du Code de la Consommation, les plateformes concernées par la loi du « cyberscore » seront surtout les réseaux sociaux, les moteurs de recherches ainsi que les plateformes de ventes en ligne.
Ainsi, nous pouvons citer les fournisseurs de services de communication au public en ligne (hébergeurs et éditeurs de services de communication au public en ligne) les services de visio-conférences (Zoom, Meet, Teams, etc…) ou encore les services de messagerie (WhatsApp, Messenger.)
Qui réalisera l’évaluation pour établir un cyberscore ?
Ce ne sera pas du rôle des plateformes d’effectuer une auto-évaluation mais bien celui d’un prestataire d’audit externe qualifié par l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information).
Un arrêté devrait bientôt préciser les critères pris en compte par l’ANSSI pour établir un diagnostic de sécurité.
Quelles conséquences en cas de manquement ?
Si les plateformes concernées ne se mettent pas en conformité avec la loi du « cyberscore », elles s’exposeront à une amende pouvant aller jusqu’à 75 000 € pour une personne physique et 375 000 € pour une personne morale.
Pour en savoir plus sur la cybersécurité, nous vous invitons à consulter notre article sur les cyberattaques dans le domaine médical.
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en Communication.
Au 21ème siècle, plus que jamais, la santé mentale est une priorité de santé publique au même titre que la santé physique. L’OMS rappelle que la santé mentale représente un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».
L’émergence de nouvelles technologies numériques au service de la santé constitue aujourd’hui une des stratégies privilégiées afin de démocratiser l’accès au bien être mental et à la prévention. En effet, le traitement médicamenteux n’est pas une finalité en soi. La santé mentale des patients peut aussi se voir améliorée par des pratiques non médicamenteuses ainsi que par la pratique d’activités et par la création de liens sociaux.

66% des français pensent que les outils digitaux permettront d’améliorer le parcours de soin.
Le numérique peut jouer un rôle dans la santé mentale. Il n’a pas pour but de se substituer à un psychologue ou un à un autre professionnel de santé, mais il peut s’avérer très complémentaire aux approches classiques.
Quels sont les outils numériques disponibles pour soutenir la santé mentale et comment en tirer le meilleur ?
- Les applications de santé et de bien être pour les patients qui permettent d’améliorer l’hygiène de vie et de diminuer l’anxiété par des activités telles que de la méditation, des exercices de respiration, des jeux pour « se défouler », etc…
Exemples :
« PetitBamBou » pour la médidation ;
« Respirelax + » pour les exercices de respiration ;
« Fidger » pour se défouler en « triturant, tapotant, faisant tourner » des objets du quotidiens ;
« Moodflow » pour « tracker » ses pensées;
«Happify» pour gagner en sérénité et évacuer les pensées négatives à l’aide d’exercices.
- Les consultations et aides à distance. Aux très connues applications de téléconsultation Doctolib et Qare s’ajoute Mindler, une application qui propose des rendez-vous avec des psychologues y compris les soirs et les weekends. Prix : 45 euros pour une consultation.
- Les blogs, réseaux sociaux et forums pour s’entraider et trouver du soutien en cas de détresse ou échanger entre personnes atteintes d’une pathologie pour rompre l’isolement.
- L’intelligence artificielle (ex : algorithmes capables de détecter de manière précoce certaines maladies mentales), les jeux vidéo éducatifs.
- Les formations en santé : MOOC, e-learning etc…
Quelles sont les précautions à prendre ?
Il est essentiel de préserver son équilibre psychique et de garder un certain recul sur toutes les ressources disponibles sur internet. Certains comportements peuvent devenir excessifs, entrainant une perte de motivation, un isolement mettant en péril notre santé mentale. Il est important, notamment de :
1) Se protéger des fausses informations
Attention aux fake news et aux profils « parfaits » diffusés sur les réseaux sociaux. Certains remèdes miracles peuvent s’avérer totalement inefficaces voire nocifs pour la santé et peuvent inutilement augmenter notre anxiété.
C’est pourquoi, il faut toujours penser à vérifier les informations et leurs sources.
2) Se questionner avant de télécharger une application
À l’heure actuelle, il n’existe pas d’organisme évaluant la qualité scientifique ni de label certifiant une application. Le développeur n’a aucune obligation de démontrer son efficacité ou sa fiabilité. C’est donc à l’utilisateur de se poser les bonnes questions avant de télécharger une application de santé mentale.
3) Garder la confidentialité
Les données de santé doivent rester privées. Il est toujours nécessaire de vérifier la politique de confidentialité d’une application afin de ne pas s’exposer à des risques.
Stratégie d’accélération Santé Numérique
Lancée par le gouvernement, la stratégie d’accélération « Santé numérique » a pour but de favoriser l’émergence en France, de solutions innovantes en santé numérique et d’en faire ainsi un véritable leader mondial dans le domaine.
Dans le cadre de cette stratégie, est né le premier collectif français dédié aux solutions numériques en santé mentale, MentalTech.
Il a été créé en mars 2022 par 7 membres fondateurs : Qare, hypnoVR, Kwit, MinDay, PetitBamBou, ResilEyes Therapeutics et Tricky. Acteurs privés ou publics, tous sont rassemblés afin de déployer des outils numériques éthiques dans la prévention et la prise en charge de la santé psychique.

MentalTech s’engage sur 3 axes :
- Le décloisonnement du débat public : instaurer un dialogue fluide entre toutes les structures du secteur afin de placer la santé mentale au cœur des préoccupations du prochain quinquennat.
- La démocratisation des usages des solutions digitales et l’accélération de leur développement. Pour ce faire, MentalTech souhaite prendre part à la diffusion des informations et des bonnes pratiques auprès de tous.
- L’augmentation de la contribution économique dans le secteur : Produire des solutions aptes à moderniser et optimiser le système de soin.
Le potentiel du numérique dans le domaine de la santé mentale est bien réel et représente aujourd’hui un grand intérêt pour les chercheurs. Alors qu’il ne se substituera jamais au suivi par un psychiatre, il apporte néanmoins des ressources et des aides non négligeables pour la compréhension, la prévention et la détection précoce des maladies mentales. Toutefois, il est important de rester vigilant et de vérifier la provenance des données disponibles au grand public.
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en Communication.
Le monde d’internet est toujours en perpétuelle évolution mais, depuis quelques années, un sujet ne cesse d’animer la controverse, il s’agit du métaverse. Le métaverse est devenu tellement populaire qu’il intéresse aujourd’hui des figures majeures du développement d’internet comme les GAFAM. Mais le métaverse reste encore un concept flou pour beaucoup d’internautes, nous vous proposons donc ici de revenir sur ce qu’est le métaverse, ce que l’on peut y faire et à quoi il pourrait être utile dans le domaine de la santé.

Le métaverse
Le métaverse est un monde virtuel. Le terme est utilisé pour désigner le futur d’internet dans lequel le métaverse serait un réseau de mondes 3D connectés entre eux (possibilité de passer d’un monde à l’autre en restant sur le même réseau) et perpétuels, ce qui signifie que les mondes restent toujours en place (pas de temps de chargement). Pour accéder au métaverse et permettre l’immersion des utilisateurs, il leur faudra utiliser un casque de réalité virtuelle. Dans le métaverse, les mondes pourront être totalement modifiables par les utilisateurs connectés. Ces derniers pourront interagir entre eux. Le métaverse permettra avec le temps de créer une infinité de mondes. Les internautes pourront y vivre une vie virtuelle. Cela signifie que dans le métaverse les utilisateurs pourront assister à un spectacle ou une exposition, se donner rendez-vous dans un parc ou à la bibliothèque, consulter un spécialiste de santé, voyager à travers le monde ou encore pratiquer un métier comme plaider lorsque l’on est avocat ou conseiller un médicament au comptoir de sa pharmacie voire même dispenser un cour à ses élèves…
Aujourd’hui, les jeux vidéos sont considérés comme les prémices du métaverse, mais ceux-ci diffèrent de ce que le métaverse sera réellement dans le futur.
Le métaverse, où en est-t’on aujourd’hui ?
À ce stade, les premières versions du métaverse permettent d’effectuer seulement des actions basiques. Par exemple, Facebook a créé un métaverse appelé Meta Horizon World, qui ne contient qu’un seul monde utilisé comme une salle de réunion virtuelle. Autre exemple, Minecraft est décrit comme un métaverse car ce jeu vidéo propose une infinité de mondes totalement modifiables par les joueurs. Ces 2 exemples ne représentent pas un métaverse abouti car l’un permet uniquement d’interagir avec d’autres usagers alors que l’autre permet seulement de modifier le monde. À terme, le métaverse abouti devra permettre de réunir ces 2 aspects. Une fois qu’ils seront combinés, l’univers créé pourra vraiment ressembler au monde réel et les utilisateurs pourront expérimenter de vivre une vie virtuelle.
Le métaverse au service de la santé :
Le métaverse, en plus de permettre aux utilisateurs d’avoir une vie virtuelle dans un monde infini, devrait aussi pouvoir être un terrain d’expérimentation dans le domaine médical.
À titre d’exemple déjà initiés, nous pouvons citer la Metaverse Doctor Association (MDA) qui regroupe plusieurs médecins répartis en Corée du Sud et qui proposent des consultations en ligne aux patients afin de leur faciliter leur parcours. Dans ce cadre, l’association a collaboré avec l’entreprise Solve.Care, une entreprise de blockchain* afin d’utiliser leur nouveau portail de création de réseau Care.Labs pour héberger le réseau de la Métaclinique.
Autre expérimentation dans le domaine médical, certains centres de formation propose aux étudiants en médecine de faire des simulations d’opérations grâce à des représentations 3D dans le métaverse.
À terme, le métaverse devrait changer totalement la face d’internet ainsi que les rapports sociaux entre humains. C’est sur ce dernier point que les débats sur le métaverse sont les plus virulents. En effet, le risque est que les utilisateurs puissent se tourner vers une vie presque totalement virtuelle, au détriment de leur vie réelle. Les mauvaises rencontres sont également un risque tangible.
* Blockchain : technologie de stockage et de transmission d’informations, prenant la forme d’une base de données qui a la particularité d’être partagée simultanément avec tous ses utilisateurs et qui ne dépend d’aucun organe centrale. Elle a l’avantage d’être rapide et sécurisée (www.economie.gouv.fr).
Article rédigé par Tristan Desbois , Stagiaire .
Aujourd’hui, dans le domaine médical, de plus en plus d’outils numériques sont utilisés pour effectuer des taches comme par exemple le suivi d’une pathologie ou la prise d’un rendez-vous chez un spécialiste . Mais cette utilisation peut entrainer des risques si les installations ne sont pas protégées correctement. En effet, avec la hausse de la cybercriminalité, les professionnels comme les patients sont de plus en plus exposés aux dangers des cyberattaques. Pour contrer ce problème grandissant, le gouvernement à créé un nouvel organisme pour aider les victimes de ces attaques : le CERT santé.

Le domaine médical, un des domaines les plus touchés par les cyberattaques
Le domaine médical est un des domaines les plus touchés par les cyberattaques. En effet, si les établissements de soins notamment, ont su se moderniser avec l’utilisation de matériel de prise en charge innovants et l’intégration d’internet dans divers procédés de soin, de gestion et e communication ils doivent aujourd’hui faire face à des cyberattaques régulières. Depuis 2019, les hôpitaux font partie des premières victimes des cyberattaques, dans l’objectif de soutirer de l’argent. Les établissements de santé, et notamment les 3000 hôpitaux publics et privés en France, subissent régulièrement des attaques et le risque n’est pas le même en fonction des établissements car ils n’en sont pas tous au même point au niveau de la cybersécurité. Certains ont des protections plus efficaces (souvent les établissements privés) alors que d’autres sont plus limités et sont donc plus vulnérables. En 2019 et 2020, respectivement 74% et 75 % des cyberattaques visant des établissements de santé , ciblaient des hôpitaux publics, ce qui représente environ 225 attaques par an. Ce chiffre ne cesse malheureusement d’augmenter… La sécurité de ces hôpitaux est un enjeu prioritaire pour garantir l’accès au soin aux patients et le bon fonctionnement de notre système de santé.
Les cyberattaques, un danger pour les établissements de soin et les patients
Les cyberattaques peuvent avoir deux objectifs :
1) Paralyser le fonctionnement d’un hôpital :
Avec le nombre croissant d’attaques, les patients peuvent être exposés à de véritables dangers. En effet, si une cyberattaque survient dans un hôpital, et que cela coupe les moyens de communication ou met hors services les équipements, les risques encourus peuvent être vitaux. En effet, si une attaque empêche le personnel soignant d’accéder aux dossiers des patients en cryptant les fichiers , le traitement des malades peut ralentir et donc mettre en danger les patients dans le cas d’un retard d’une opération ou d’un transfert vers un autre hôpital. Parmi les exemples de piratage de matériel en milieu hospitalier, on peut citer le piratage de logiciels de pompes à insuline connectés, ou encore des défibrillateurs ou pace-makers (pour les soins cardiaques). Il est également arrivé que des patients atteints de cancer soient privés de leur traitement par chimiothérapie. La plupart des cybercriminels commettent ce type d’attaque en vue d’obtenir une rançon et utilisent un rançongiciel. Pour reprendre le contrôle sur son système informatique sans céder aux pirates, l’hôpital devra compter plusieurs jours. Il est conseillé de ne jamais payer de rançon ni d’échanger directement avec les pirates, pour ne pas alimenter un écosystèmes et surtout ne pas créer un effet d’opportunité.
2) Voler des données de santé :
De plus, les patients peuvent être exposés à un autre danger car en rentrant dans les logiciels, les cybercriminels peuvent avoir accès aux informations personnelles et bancaires des clients stockés dans les dossiers de l’établissement. Une fois ces informations récupérées elles peuvent être revendues . La cybersécurité est un enjeu de sécurité public. Des moyens existent aujourd’hui pour y faire face.
Le CERT santé, un agent d’aide pour le domaine médical
Afin de lutter contre les cyberattaques, le gouvernement français a mis en place un nouveau service national : le CERT santé (Computer Emergency Response Team) ou cellule d’accompagnement cybersécurité des cellules de santé. Ce service a été créé pour aider les victimes d’attaques dans le domaine médical .
Mais le CERT santé a aussi d’autres rôles à jouer :
– ce service se charge aussi de la sensibilisation à propos des cyberattaques notamment grâce au site https://www.cyberveille-sante.gouv.fr/ ( un espace où sont regroupés des documentaires sur le sujet mais aussi les évènements concernant la cybersécurité comme par exemple les dernières attaques recensées dans le monde …)
– il a également pour rôle de prévoir les potentielles attaques et pour cela, le service va cartographier des zones afin d’essayer de prévoir les prochaines cyberattaques.
Article rédigé par Tristan Desbois, Stagiaire.
Depuis l’accélération de la vaccination en France, le gouvernement prévoit de demander aux médecins traitants de leur fournir la liste de leurs patients non vaccinés contre la COVID-19. La CNIL considère que la situation sanitaire exceptionnelle peut justifier cette décision mais uniquement si les médecins en font la demande et si plusieurs garanties sont apportées pour protéger la vie privée des personnes.
Les données de santé sont très convoitées et particulièrement sensibles. Elles font à ce titre l’objet d’une protection particulière afin de garantir le respect de la vie privée des personnes.

Les données de santé, c’est quoi ?
Le Règlement Général de la Protection des Données (RGPD) définit les données de santé comme « les données à caractère personnel relatives à la santé physique ou mentale d’une personne physique, y compris la prestation de services de soins de santé, qui révèlent des informations sur l’état de santé de cette personne. » Ceci inclut « toute information concernant une maladie, un handicap, un risque de maladie, les antécédents médicaux, un traitement clinique ou l’état physiologique ou biomédical de la personne concernée, indépendamment de sa source.» Ainsi, les données de santé concernent toutes les données médicales relatives à la santé d’une personne, d’un groupe de personnes ou d’une population. Ces données sont utilisées pour le suivi et l’évaluation des systèmes et politiques de santé, pour établir des budgets prévisionnels, faire de la prospective en santé, etc.
L’histoire des données de santé
L’idée de collecter des données de santé n’est pas apparue avec le numérique. En France, le Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information, une base de données concernant l’hôpital, est créée dans les années 1980. 10 ans plus tard, dans les années 1990, est lancé le « système national d’information inter-régimes d’assurance maladie » , une base de données médicale qui regroupe toutes les feuilles de soin des patients ainsi que les données de facturation hospitalière.
Puis, avec le numérique, le nombre de données de santé disponibles s’est multiplié. Avec l’entrée dans le régime des données massives, le Big Data, il est devenu possible d’exploiter d’énormes volumes de données (résultats de tests, des remboursements de soins…).
L’intérêt de récolter des données de santé
Fluidifier les parcours de santé
Aux yeux des professionnels de santé, ces données peuvent grandement participer à améliorer le système de soin et l’aider à répondre aux défis actuels tels que le développement des maladies chroniques. Les données de santé peuvent permettre d’organiser le système de soin davantage autour du patient, par exemple en harmonisant et en fluidifiant les parcours de soin, ainsi qu’en favorisant les échanges d’informations.
L’usage et le partage des données de santé pourraient permettre de coordonner les parcours de soin et ainsi jouer un rôle essentiel auprès des professionnels comme des patients : par exemple, une radio prise dans un hôpital de proximité pourrait être analysée et interprétée par un neurologue du CHU à distance. Le patient pourrait alors accéder à des expertises qu’il n’avait pas jusqu’ici.
Donner au patient un rôle plus actif dans le parcours de soins
L’usage des données de santé peut également permettre aux patients de prendre une place plus importante et plus active dans leur parcours de soin, notamment via les applications de suivi médical et les communautés de patients qui hébergent des données de santé.
De plus, avec les outils numériques, les patients peuvent être de plus en plus actifs dans leurs parcours de soin. Certains se sont ainsi constitués en communautés de patients, sur des plateformes numériques et hors des circuits médicaux traditionnels, pour échanger sur leur maladie et développer leurs propres connaissances.
Servir à la recherche
L’exploitation des bases de données de l’assurance maladie peut permettre de surveiller l’évolution de certaines maladies, voire dépister des risques sanitaires à grande échelle.
Enfin, ces données peuvent enfin servir à la recherche scientifique, ainsi qu’à de nouvelles formes de recherche, comme la recherche participative.
Les limites des données de santé
Compte tenu du caractère extrêmement sensible des données de santé, leur utilisation est extrêmement encadrée et réglementée.
Elles sont particulièrement protégées et leur traitement est interdit, sauf exceptions bien précises. En France, les données de santé peuvent être utilisées pour des traitements ayant une finalité d’intérêt public, en particulier dans le cadre de la recherche, avec une autorisation de la CNIL. Des entreprises peuvent également les utiliser, à la condition qu’elles aient reçu le consentement de l’usager. Ceci implique que l’usager soit clairement informé et exclut donc les dispositifs de consentement enfouis dans des conditions générales d’utilisation interminables et illisibles.
Article rédigé par Pierre Le Pavec, Stagiaire en Communication
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