Dans un contexte où les tendances évoluent à toute vitesse, l’approche participative entre l’agence de communication et ses clients est devenue un élément clé du succès des projets. Pour favoriser la co-construction, les ateliers de co-réflexion et de co-conception sont essentiels. Ils permettent d’impliquer les différentes parties prenantes dans l’élaboration des processus créatifs ou stratégiques. Ces sessions offrent un cadre de travail propice à l’échange, à la créativité et à la mise en commun des savoirs.
Comment se déroule un atelier de co-conception et quels bénéfices en tirer ? Découverte de cette approche participative.
Qu'est-ce qu'un atelier de co-conception ?
1. La définition d’atelier de co-création
Un atelier de co-création est un temps d’échange et de collaboration où les clients et les équipes de l’agence de communication se réunissent pour réfléchir et co-construire ensemble un projet. Contrairement aux réunions plus classiques, la créativité est au cœur de ces ateliers dans le but d’arriver à une prise de décision collective et à l’émergence de solutions innovantes. Durant ce temps d’échange, chacun apporte ses idées, ses points de vue et ses attentes.
En mettant en commun leurs connaissances et leurs expertises respectives, les deux parties prenantes co-construisent ensemble un projet dans le but que ce dernier soit aligné avec les objectifs de l’entreprise et les attentes de la cible finale.
Ces ateliers peuvent concerner diverses étapes du projet : de la réflexion stratégique à la conception créative (identité graphique, création ou refonte de site web, campagne, etc.). C’est l’aspect participatif et collaboratif de ses ateliers qui les distinguent des processus plus traditionnels où l’agence de communication propose des solutions clés en main. Ici, le client est un acteur à part entière dans le processus créatif. Cela permet également de renforcer le lien de confiance entre l’agence et son client, tout en favorisant une meilleure compréhension du secteur d’activité, des besoins et des contraintes de chaque partie prenante.
2. Le déroulé d’un atelier de co-conception
Un atelier de co-création se déroule généralement en plusieurs étapes :
• La préparation :
Cette partie concerne l’agence de communication, qui doit se charger de définir les objectifs, sélectionner les participants, préparer les supports de l’atelier.
• La phase d'immersion :
Avant cette phase, il est possible de prévoir un temps d’échange pour faire connaissance notamment s’il s’agit d’une nouvelle collaboration. Ce temps informel permet de briser la glace entre les participants avant de rentrer dans le vif du sujet avec la présentation du contexte, des enjeux et des objectifs du projet ainsi que du déroulé de l’atelier.
• La phase de créativité :
Il s’agit de l’étape essentielle de l’atelier, ce temps d’échange est dédié à la génération d’idées, de brainstorming etc. Cette étape peut être réalisée sous forme de groupe si le nombre de participants à l’atelier est trop important.
• La phase de synthèse :
Cette dernière étape permet de mettre en commun l’ensemble des réflexions de la phase de créativité. Il convient donc d’analyser les idées, les valider, les prioriser afin d’élaborer un plan d’action. Cette phase permet également de s’assurer qu’il n’y a pas de malentendus sur les idées qui ont émergé précédemment.
Quels sont les bénéfices d’un atelier de co-réflexion ?
Pourquoi organiser un atelier de co-création ? Les avantages des ateliers de co-création sont nombreux.
Les bénéfices sont réels pour les 2 parties prenantes autant pour le client que l’agence de communication.
1. S'aligner avec les attentes des clients
L’un des principaux avantages de ces ateliers est qu’ils permettent d’aligner les attentes du client et les propositions de l’agence dès le début du projet. En étant directement impliqués dans la réflexion, les clients peuvent exprimer leurs besoins spécifiques, clarifier leurs objectifs et s’assurer que la direction prise par l’agence est en adéquation avec leurs attentes. Cela permet d’éviter les malentendus et d’accélérer les phases de validation.
2. Stimuler la créativité collective
La co-réflexion libère une forme d’intelligence collective. En réunissant des profils variés avec des expériences et des compétences différentes, l’atelier devient un réel espace de créativité. Les idées circulent librement et peuvent s’enrichir mutuellement, permettant d’aboutir à des solutions innovantes et parfois inattendues. L’agence de communication, en tant que facilitateur, guide ces échanges et structure les idées pour en tirer le meilleur. C’est à l’agence d’instaurer un cadre de travail convivial, stimulant et propice à la créativité pour favoriser l’échange et l’innovation.
3. Renforcer la relation client-agence
Les ateliers sont aussi un excellent moyen de renforcer la relation entre le client et l’agence, notamment lors de la phase d’”ice breaker” qui est un moment propice pour tisser des liens.
La proximité et la collaboration permettent d’établir un climat de confiance et de transparence. Le client se sent valorisé et entendu, ce qui améliore la qualité de l’interaction tout au long du projet. Cette collaboration proactive aide à résoudre les éventuels blocages plus rapidement, tout en générant un engagement plus fort de la part du client.
4. Proposer des solutions plus pertinentes et adaptées
En impliquant les clients dès le départ, les ateliers de co-conception permettent d’obtenir des solutions plus adaptées aux besoins des utilisateurs finaux. Le client, souvent expert de son secteur, apporte ses connaissances et son expérience que l’agence peut intégrer pour élaborer des concepts plus pertinents et performants. De plus, en étant acteur du processus, le client est plus susceptible d’adhérer pleinement aux solutions proposées. En étant au cœur du processus créatif, le client a plus de transparence et un contrôle plus direct sur les décisions stratégiques et créatives.
5. Optimiser le temps et les ressources
Les ateliers permettent de gagner du temps dans le déroulement du projet. En travaillant ensemble dès les premières étapes, les ajustements et modifications sont faits en temps réel, réduisant ainsi les allers-retours. Cela permet d’accélérer la prise de décision et de s’assurer que tous les aspects du projet sont validés rapidement. Cela favorise une collaboration plus fluide et productive, et permet à l’agence de livrer des solutions plus en phase avec les objectifs du client.
Les ateliers de co-réflexion et de co-conception sont des outils intéressants et innovants, et s’il n’y a qu’un avantage à retenir c’est l’aspect gagnant-gagant à la fois pour l’agence de communication et le client. Pour vos futurs projets, n’hésitez pas à solliciter Digisanté. Nous proposons des ateliers de co-réflexion personnalisés et sur mesure. Nous avons mené divers type d’ateliers (réflexion sur la mise en place d’une web app, naming, tests utilisateurs, refonte de site internet, création d’une plateforme d’e-learning etc.). Nos équipes d’experts seront vous accompagner tout au long du processus, de la préparation à la mise en œuvre avec des outils et méthodes de co-création reconnues pour leur efficacité.
Article rédigé par Marie Lefief, Chef de projet digital chez Digisanté
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Lorsque nous abordons le sujet de l’accessibilité numérique, nous pensons souvent aux couleurs et à la police mais ce n’est pas tout !
Une autre de nos habitudes quotidiennes n’est pas à négliger, celle des émojis que l’on ajoute à nos messages. Pourquoi ne faut-il pas abuser de ces petits smileys colorés ? Quel lien existe-t-il entre émojis et accessibilité et comment les exploiter à bon escient ?
1. Faire le lien entre émojis et accessibilité numérique
L’utilisation et la popularité des émojis ne cessent de croître, ce qui souligne l’importance de rendre ces symboles accessibles à tous, que ce soit sur les sites internet ou les réseaux sociaux où ils sont largement utilisés. En 2024, il existe plus de 4 000 émojis disponibles, et chaque année des nouveaux émojis viennent s’ajouter à la liste. Ces nouveaux émojis sont souvent en faveur d’une représentation diversifiée et égalitaire, en incluant des emojis représentant divers handicaps.
Pour rappel, l’accessibilité vise à permettre à toute personne d’accéder à l’information, indépendamment de son handicap ou de ses limitations. La réglementation vise à garantir que tous les utilisateurs puissent accéder aux contenus et services en ligne, en prenant en compte leurs différents appareils (ordinateur, mobile, tablette, …), leur environnement (lumière, niveau sonore, …) et d’éventuels handicaps.
Si les nouveaux émojis visent parfois à promouvoir l’accessibilité pour tous, pour autant les émojis ne restent tout de même pas adaptés à certains handicaps.
En effet, dans certains cas et pour certains handicaps, les émojis altèrent le message transmis et donc impactent l’accessibilité.
- Les émojis peuvent être interprétés différemment selon les personnes, leur signification reste relativement subjective, et cela peut être d’autant plus vrai pour des personnes ayant des difficultés de compréhension. D’autant plus qu’ils sont différents d’un clavier à l’autre (Apple, Google, Messenger etc.). Si vous souhaitez connaître la signification officielle d’un émoji, il existe des sites comme www.emojipedia.org répertoriant les émojis et leurs significations.
- Les personnes malvoyantes ou aveugles peuvent avoir du mal à interpréter les émojis, car elles reposent principalement sur des couleurs et images qui transmettent des émotions ou des informations. Le lecteur d’écran traduit les émojis en phrases, ce qui en modifie le sens et complique la compréhension du message.
- Les personnes atteintes de daltonisme peuvent avoir des difficultés à distinguer les couleurs et donc à comprendre pleinement l’information passée à travers l’émoji utilisé.
2. Savoir exploiter les émojis
Il faut garder à l’esprit que ce qui compte le plus dans un message, ce n’est pas son aspect visuel mais bien son fond. Pour cela les émojis doivent être utilisés de manière judicieuse et efficace.
A. Déchiffrer la signification des émojis
Comme évoqué précédemment chaque émoji à un équivalent textuel pour les lecteurs d’écrans (par exemple : les technologies d’assistance pour les personnes handicapées qui leur permettent d’accéder aux sites internet ou aux réseaux sociaux en écoutant). Cependant, la signification des émojis ne correspond pas toujours à ce que nous pensons lorsque nous les utilisons.
B. Insérer les émojis dans son contenu
La place des émojis dans un message est très importante. Il faut éviter au maximum d’utiliser des émojis pour remplacer des mots afin d’empêcher la confusion des personnes handicapées face aux messages incohérents. L’utilisation d’émojis en plein milieu d’une phrase peut poser problème pour les personnes en situation de handicap, perturbant ainsi le sens de la phrase et pouvant entraîner des malentendus et des incompréhensions. Il est recommandé de les utiliser en fin de phrase.
C. Utiliser les émojis avec modération
Si vous utilisez plusieurs émojis identiques à la suite, vous prenez le risque de rendre votre message incohérent et incompréhensible pour les personnes aveugles ou malvoyantes car la plupart des lecteurs d’écrans restituent chaque émoji séparément. Un émoji suffit à attirer l’attention, au risque de perdre l’information et le sens du message.
⚠️ ⚠️ ALERTE SOLDES ⚠️ ⚠️
Cette phrase risque d’être traduire par “Symbole D’Avertissement, Symbole D’Avertissement alerte soldes Symbole D’Avertissement Symbole D’Avertissement »
Dans ce cas, il est clair que la multiplication des émojis parasite la compréhension du message. De plus, les transcriptions des lecteurs vocaux sont généralement longues, bien plus que le rendu visuel du message, qui de base se veut court et percutant.
En résumé, l’accessibilité numérique et l’usage des émojis peuvent cohabiter, tout est une question de mesure. En respectant ces différents conseils, vous pourrez communiquer au plus grand nombre. Les émojis n’ont pas finis d’avoir la côte, c’est pourquoi les utiliser reste pertinent de nos jours mais en les utilisant avec modération. Et s’il n’y avait qu’une information à retenir, c’est de placer les émojis à la fin de votre texte.
Chez Digisanté, l’accessibilité numérique est un sujet au cœur de nos préoccupations alors si nous serions ravis de vous pouvoir vous accompagner pour rendre vos contenus plus accessibles.
Article rédigé par Clémentine Chaillou & Alicia Richard, stagiaires
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Bien que ce mot puisse parfois être difficile à prononcer, le repurposing content est une tendance qui fait ses preuves en marketing. Dans la course à la performance et la multiplication des canaux de communication, cette pratique est désormais un “must have” de toute bonne stratégie de communication. En effet, la production de contenu (articles de blog, publication sur les réseaux sociaux, infographie…) peut être une mission longue et fastidieuse.
Face à cette problématique, le repurposing content est une solution séduisante, avec ses avantages et sa méthodologie.
1. Qu'est-ce que le repurposing de contenu ?
Si de nombreux articles évoquent la pratique du repurposing content, tous ne l’appellent pas de la même manière. Vous pouvez ainsi lire :
- Réutilisation de contenu
- Content repurposing
- Content Recycling
- Recyclage de contenu…
Autant d’appellations pour une seule pratique : exploiter au maximum un contenu afin de l’adapter à différents supports et canaux de communication.
2. Quel est l’objectif du repurposing content ?
Le repurposing content présente plusieurs avantages pour une stratégie de contenu. Toutefois, l’objectif principal est certain : optimiser les ressources tout en conservant une stratégie de communication bien ficelée. Lorsqu’une personne crée un support, comme un article par exemple, de nombreuses heures vont être consacrées à la rédaction. Analyse du sujet, recherches, organisation des idées… autant d’étapes qu’il est avantageux de rentabiliser. Une infographie peut par exemple être déclinée sous la forme d’un carrousel Instagram. Sans oublier qu’avec l’arrivée et l’étendue du snack content, le repurposing content permet de conserver un rythme de publication satisfaisant et de contenter les algorithmes des réseaux sociaux. Ainsi, cette méthode est outil qui fait ses preuves dans un objectif de maintien de la visibilité afin de ne pas finir aux oubliettes.
3. Quels sont les avantages du repurposing content ?
En plus du gain de temps évoqué plus haut, décliner un sujet sous différents formats offre de nombreux avantages. Il permet également de :
- Toucher de nouvelles audiences : chaque canal ou format touche une population différente. Les personnes touchées par un article ne seront pas celles touchées par un post Instagram par exemple.
- Maximiser l’impact d’un contenu : un post Facebook peut renvoyer vers un article de blog et encourager son partage.
- Améliorer son référencement naturel (SEO)
- Assurer une cohérence des contenus entre les différents canaux de communication exploités.
4. Comment le repurposing peut-il améliorer votre référencement naturel (SEO) ?
Le repurposing content peut être un atout non négligeable dans une stratégie de contenu optimisé SEO.
- En créant davantage de contenu à partir de l’existant, vous augmentez le contenu disponible sur votre site web. Vous disposez ainsi de plus de matière à indexer pour les moteurs de recherche.
- Les moteurs de recherche valorisent les sites web qui proposent des formats de contenu variés.
- Quand votre contenu est visible sur différentes plateformes, il est visible par plus d’internautes. Il a ainsi plus de chances d’être vu et partagé. Or ces échanges vont avoir un impact direct sur la notoriété et la visibilité de votre entreprise.
Le repurposing content se place ainsi comme un outil indispensable pour booster sa visibilité, sa notoriété et son SEO.
5. Comment fonctionne le repurposing content ?
Contrairement aux idées reçues, le repurposing ne consiste pas en un simple copier-coller d’un contenu déjà existant. En effet, pour être pertinent, votre contenu doit être adapté à son nouveau canal de destination et à l’audience de ce dernier. Afin d’optimiser les résultats, il est indispensable de réfléchir aux nouveaux canaux pouvant être exploités et aux cibles que vous souhaitez toucher. Les personnes présentes sur votre compte Instagram ne sont pas forcément les mêmes que sur votre site internet ou que sur votre page LinkedIn.
Par la suite, il est nécessaire et important d’analyser le canal, ses tendances, ses codes, les formats qui fonctionnent et suscitent de l’interaction… Ce travail préparatoire vous permettra ensuite de décliner votre contenu dans la forme la plus adéquate, afin d’en maximiser les performances.
À noter également, que le suivi des indicateurs clés de performance (nombre de visites, audience, portées, like, engagement etc.) disponibles sur vos canaux existants vous permet d’évaluer en amont quels contenus pourraient être intéressants à décliner. N’oubliez pas également d’analyser vos résultats après publication afin de déterminer l’intérêt que votre contenu à susciter. Si les indicateurs sont au vert, n’hésitez pas à proposer de nouveau ce type de format. En revanche, si vous n’êtes pas satisfait des résultats, essayez de déterminer les origines de ces chiffres. Est-ce le format ? Le type de sujet ? Le timing de publication ? Le canal ? Vos erreurs seront sources de réussite pour vos prochains recyclages de contenus.
Avec le repurposing les possibilités sont infinies. L’intégrer dans votre stratégie de communication peut ainsi être intéressant, notamment si vous avez peu de temps et de budget à allouer au contenu. Toutefois, ne cédez pas à la tentation du “tout recyclage”. La création de contenus uniques à chaque canal est fondamentale pour maximiser vos résultats. Comme souvent dans la communication, tout est dans la juste mesure.
Pour tous vos projets de communication, de la création de contenu ou site web, en passant par le graphisme, le conseil, les réseaux sociaux, le motion design, et bien d’autres :
Article rédigé par Marie LEFIEF, Chef de projet chez Digisanté
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Le test utilisateur est une étape aux multiples avantages dont il ne faut pas faire l’impasse dans l’UX design, la conception et la réalisation d’un projet.
Le test utilisateur, c’est la méthode d’évaluation digitale incontournable pour une expérience utilisateur réussie. Très simple à mettre en place mais pourtant souvent mise de côté et pour cause : le manque de temps.
Véritable allié pour déceler les potentiels freins et vérifier si le projet correspond à la demande initiale.
Le but final ? Optimiser la satisfaction client tout en ayant une démarche ROIste.
01. Quand faire un test utilisateur ?
Le test utilisateur ne doit pas être uniquement réalisé à la fin d’un projet, celui-ci doit être effectué de manière régulière s’il veut être bénéfique.
- A la phase “maquette” cela permet de voir comment les utilisateurs perçoivent et interagissent, en temps réel, avec le produit/service, et ainsi réajuster avant les phases coûteuses liées au développement.
- En phase “développement”, cela permet de s’assurer du bon fonctionnement du produit final et auxquels cas de procéder aux derniers petits ajustements avant la mise en ligne.
De manière générale, il est important de réaliser des tests utilisateurs ¾ fois par an pour vérifier si le produit/service nécessite des améliorations C’est une excellente méthode de prise de hauteur si l’on souhaite être performant.
02. Quelles sont les différentes méthodes de tests ?
Il existe différentes typologies de tests utilisateurs. Le choix du test peut se faire en fonction des selon les ressources dont on dispose.
- La méthode non-modérée permet aux utilisateurs de réaliser le test en distanciel. C’est la méthode la moins onéreuse et la plus simple à mettre en place. L’utilisateur testé sera enregistré lors de sa navigation via un logiciel test et sa navigation sera évaluée post-test. Un questionnaire avec interrogations ouvertes peut également être envoyé puis validé par entretien téléphonique ou Visio.
Le seul frein à cette méthode de test utilisateur est le niveau de compréhension et d’empathie avec les utilisateurs, certains détails peuvent être perdus ou non perçus par l’évaluateur.
- La méthode modérée nécessite de réaliser le test utilisateur en présentiel. Cette méthode peut être réalisée avec le client ou via un panel d’utilisateurs. Il sera animé par un modérateur formé au produit final. Pendant le test, chaque utilisateur réalise différentes tâches représentatives de l’usage habituel du produit. Des scénarios de tests pré établis viendront placer les utilisateurs dans une situation réaliste d’utilisation quotidienne.
Cette méthode permet d’identifier tous les doutes et d’observer le langage corporel de l’utilisateur pour détecter les freins, doutes et questionnements en temps réel.
03. Quelles informations peut-on recueillir grâce à un test utilisateurs ?
Afin que ces données soient utiles post-test, il est important de définir des objectifs clairs et d’avoir les bons outils en amont (logiciel de test, ressources humaines, temps et surtout d’être neutre dans la démarche afin de ne pas orienter les réponses des testeurs).
Ces dernières peuvent être quantitatives : combien de temps cela a pris à l’utilisateur d’effectuer une tâche, aller d’un point A à un point B, trouver un produit, réaliser un achat… Combien de freins a-t-il rencontrés ?
Et Les réponses aux tests peuvent également être qualitatives : comment l’utilisateur a vécu son expérience? Est-ce qu’il recommanderait ce produit /service ?
04. A quoi vont servir les données recueillies par le test ?
Les données collectées sont capitales et permettront d’évaluer la facilité d’utilisation mais surtout l’expérience globale de l’utilisateur. Elles permettront de vous poser les bonnes questions, de renforcer votre concept créatif, d’ajuster les messages et d’optimiser les points bloquants.
Les données analysées seront transmises aux concepteurs pour qu’ils puissent procéder aux modifications et être au plus juste des attentes des utilisateurs dans leur livraison finale.
10 bonnes pratiques pour un test utilisateur réussi :
- Lancer le test au bon moment, ne pas attendre la fin du projet
- Définir des objectifs clairs
- Choisir la méthode de test adaptée selon ses ressources
- Créer des scénarios concrets en faisant attention aux formulations pour ne pas orienter le testeur
- Prévoir le matériel nécessaire au bon déroulement du test : logiciel d’enregistrement vidéo, questionnaire, salle neutre
- Recruter des profils correspondant aux utilisateurs finaux, si vous faites un test via un panel
- Ne pas orienter les réactions du testeur (si test en présentiel)
- Procéder à un appel de confirmation téléphonique, si test non physique (si test en distanciel)
- Analyser, arbitrer les réponses qualitativement et quantitativement
- Classer les modifications par ordre de priorité et par faisabilité
Le test utilisateur est vraiment LA CLÉ d’une expérience client optimale et l’assurance d’un client final satisfait.
Article rédigé par Coralie RICHARD, Cheffe de projet et Directrice conseil junior chez Digisanté
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Le temps d’attention moyen d’un utilisateur diminue année après année. En 2022, il était de 8 secondes et en 2020 de 12 secondes. Le constat est simple : il est de plus en plus difficile de capter et de retenir l’attention d’un utilisateur sur internet et encore plus sur les réseaux sociaux. Une nouvelle tendance émerge pour pallier ce phénomène : le snack content.
01. Qu’est-ce que le snack content ?
Ce terme anglo-saxon désigne un type de contenu court, dynamique et attractif, qui comme son nom l’indique a la particularité de se consommer rapidement.
On retrouve notamment ces micro contenus sur Tiktok et sur Instagram, tout particulièrement avec la forte mise en avant des formats Réels et Carrousel par l’algorithme. Linkedin n’est pas en reste, avec le développement de la fonctionnalité des Carrousels également.
Dans le métro, en attendant l’ascenseur ou dans une salle d’attente… Scroller est devenu un véritable réflexe pour beaucoup d’entre nous et nous consommons quotidiennement de nombreux contenus sur notre téléphone à la moindre occasion. Le principal défi du snack content est de réussir à susciter de l’intérêt dès les premières secondes, pour mettre fin à cette envie irrépressible de scroller une page ou un fil d’actualité. C’est pourquoi l’accès aux informations doit être facilité et accéléré.
02. Comment employer le snack content dans le milieu de la santé ?
Vulgarisation de termes scientifiques, décryptage de pathologies, témoignages de patients ou de professionnels de santé… La richesse des informations ne manque pas dans le milieu de la santé et les contenus peuvent vite devenir conséquents, et ainsi difficiles à lire ou à regarder jusqu’au bout.
Voici 5 astuces pour réussir à susciter l’engagement de vos communautés à travers le snack content :
- Astuce n°1 : Veillez à ne traiter qu’un seul sujet à la fois pour avoir un contenu plus digeste et spécifique, et ainsi ne pas perdre votre communauté.
- Astuce n°2 : Choisissez bien les informations à mettre en avant, à travers un format adapté. Les Réels et les Carrousels ont actuellement le vent en poupe sur Instagram et pour cause : il s’agit des formats les plus mis en avant par l’algorithme. Par conséquent, ils offrent une visibilité bien supérieure à un post statique et génèrent davantage d’interactions !
- Astuce n°3 : Misez sur une phrase d’accroche captivante en premier visuel de Carrousel ou en couverture de Réels, afin de donner l’envie de lire ou de regarder la suite de la publication.
- Astuce n°4 : Segmentez vos informations et les répartir sur plusieurs slides. En plus de rendre le contenu plus attractif en lui-même, cela permet d’augmenter le temps passé sur la publication et une nouvelle fois de marquer des points auprès des algorithmes. Avantage supplémentaire : cela permet de terminer la publication par un appel à l’action en dernière intention.
- Astuce n°5 : Recyclez vos contenus sous un nouvel angle. Un sujet déjà traité peut l’être de nouveau d’une toute autre façon et pourra potentiellement toucher de nouvelles personnes. Il faut également garder à l’esprit qu’un.e abonné.e ne verra pas l’entièreté des contenus créés par les comptes qu’il.elle suit du fait de l’algorithme et de son activité sur les réseaux sociaux.
Quelques exemples de publications Instagram réalisées pour notre client Appel Médical, leader du recrutement médical et paramédical en France.
Plus que jamais, le snack content est à intégrer à sa stratégie digitale et tout particulièrement social media, pour une communication digitale efficace et apporter un maximum de visibilité à ses contenus.
Article rédigé par Chloé RATEAU, social média manager chez Digisanté.
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“Google Analytics est illégal en Europe !”
C’est ce qu’on lit partout depuis que la CNIL a lancé son combat contre Google Analytics. Digisanté revient avec vous sur cette décision aux conséquences inédites. En effet, face à cette décision, l’ensemble des sites web utilisant aujourd’hui Google Analytics va devoir changer de fournisseur de statistiques web.
2 petits rappels pour se mettre dans le bain !
La CNIL, c'est qui, c'est quoi ?
La CNIL a été créée par la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978. Son acronyme, CNIL, signifie : Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés.
Cette commission est chargée de veiller à la protection des données personnelles contenues dans les fichiers, les traitements informatiques ou encore les papiers, aussi bien publics que privés. Ainsi, elle est chargée de veiller à ce que l’informatique soit au service du citoyen et que cette dernière ne porte pas atteinte à l’identité humaine, aux droits de l’homme, à la vie privée et aux libertés individuelles ou publiques.
Le RGPD, c'est quoi ?
L’acronyme RGPD signifie : Règlement Général sur la Protection des Données.
Ce règlement a pour objectif de définir un cadre opérationnel, administratif et juridique auquel les entités (entreprises, associations, établissements publics…) doivent se conformer si elles traitent des données personnelles de citoyens européens.
Mais alors c’est quoi une donnée personnelle ?
Une « donnée personnelle » peut être définie comme « toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable ».
Une personne peut être identifiée :
- directement (nom, prénom, …)
- indirectement (une adresse IP, un identifiant (n° client), un numéro (de téléphone), une donnée biométrique, plusieurs éléments spécifiques propres à son identité physique, physiologique, génétique, psychique, économique, culturelle ou sociale, mais aussi la voix ou l’image par exemple).
L’identification d’une personne physique peut être réalisée à partir :
- d’une seule donnée (numéro de sécurité sociale, ADN, …)
- du croisement d’un ensemble de données (une femme vivant à telle adresse, née tel jour, abonnée à tel magazine et militant dans telle association par exemple)
Mais alors pourquoi Google Analytics devient illégal aux yeux de la CNIL ?
La Cour de justice de l’Union européenne (ou CJUE) a déclaré que les transferts de données personnelles vers des serveurs américains ne sont plus considérés comme conformes au RGPD par principe.
En conséquence, l’autorité de protection des données autrichienne (ou DSB) a jugé illégale l’utilisation de Google Analytics dans l’UE.
Cette décision a ensuite été confirmée en France. La CNIL a ainsi communiqué officiellement sur plusieurs mises en demeure à l’encontre de gestionnaires de sites utilisant Google Analytics.
“En l’absence de décision d’adéquation concernant les transferts vers les États-Unis, le transfert de données ne peut avoir lieu que si des garanties appropriées sont prévues pour ce flux notamment. Or, la CNIL a constaté que ce n’était pas le cas.”
Alors… on fait quoi ?
Face à cette situation, Digisanté a testé plusieurs solutions. Pour notre site, après analyse du marché, nous avons opté pour une solution libre de mesure d’audience, avec un hébergement responsable.
Matomo, l’alternative à Google Analytics, respectueuse des données personnelles !
Recommandé par la CNIL, Matomo est une solution d’analyse de trafic respectueuse de la protection des données.
Grâce à Matomo, il est possible d’analyser les données de trafic de manière précise. Cet outil permet également de libérer votre site de la notion de consentement de l’utilisateur grâce à un paramétrage d’anonymisation des adresses IP.
Vous souhaitez passer sur Matomo, la solution de web analytics conforme au RGPD ?
Si vous souhaitez opter pour la solution Matomo, Digisanté peut vous accompagner dans l’installation et dans le paramétrage.
Article rédigé par Arnaud Le Roux, Développeur, webdesigner et Référent Accessibilité
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Digisanté se doit de mettre en place une charte environnementale dans une démarche plus responsable vis-à-vis de notre planète.
Notre ancien partenaire d’hébergement OVH ne nous proposant pas d’offre dans la lignée de notre charte environnementale, nous nous sommes tournés vers Scaleway.
Pourquoi Digisanté a choisi Scaleway ?
Tout d’abord, Digisanté a à cœur de proposer des solutions d’hébergement en France. Scaleway est une SAS française fondée par Free en 1999.
Pour finir, et surtout la raison principale de ce changement, nous cherchions un partenaire ayant une politique transparente et écologique qui corresponde à la nôtre. Chez Scaleway, 100% de l’énergie utilisée pour faire fonctionner et refroidir les data centers provient de ressources naturelles, contrairement à notre ancien partenaire.
Pour plus d’informations sur la charte environnementale de Scaleway, rendez-vous ici : https://www.scaleway.com/fr/leadership-environnemental/
Faire le choix d’un bon CMS (Content Management System) est une décision très importante et stratégique pour la réussite du développement de votre activité de vente en ligne.
En effet, bien choisi, un CMS peut être un véritable levier de performance pour votre e-boutique. À l’inverse, non ou mal adapté, il peut se révéler un frein à votre réussite.
Les principaux CMS e-commerce : quelles sont les parts de marché international des CMS ?
Prenons, le top 4 international des CMS pour la suite de notre article. On peut voir que Shopify possède 51% de part de marché, soit presque 950 000 sites en ligne aujourd’hui, il est talonné par Woocommerce avec 33% soit 623 000 sites. Pour finir notre top 4, on retrouve Magento et Prestashop avec 4% chacun en se partageant un total de 150 000 sites en ligne.
Malgré la première place de Shopify, si on s’attarde sur Shopify VS Woocommerce, on peut voir que Shopify prend 60% des deux parts de marché mais en réalité cela ne représente que 20% du trafic de ces deux parts de marchés.
Quelles sont les bonnes questions à se poser pour faire son choix de CMS pour son e-commerce ?
Choisir son CMS doit se baser sur vos besoins actuels et futurs, ainsi que votre capacité à administrer votre site et vos objectifs. Avant tout, prenez le temps de répondre à quelques questions :
- Quelle place le e-commerce occupe-t-il dans votre stratégie de vente : est-il le cœur de celle-ci ou s’agit-il d’une source de revenus complémentaires ?
- Concernant vos produits : combien de produits composent votre boutique ? Devez-vous gérer la gestion des stocks ? Vos articles ont-ils des déclinaisons à la taille et/ou à la couleur ?
- Souhaitez-vous digitaliser une boutique déjà existante ou s’agit-il d’une création ?
- Quels sont vos objectifs à long terme ? Souhaitez-vous vous développer à l’international ?
- Souhaitez-vous synchroniser votre e-commerce avec votre CRM ?
- Quelles sont vos compétences au sein de l’entreprise concernant ce site e-commerce ? Pensez-vous faire appel à une agence ou à un freelance ?
- Pensez-vous mettre en place une stratégie de contenu pour booster votre référencement naturel (SEO)? Et/ou des campagnes payantes (SEA)?
- Enfin, quel est votre budget pour ce projet ?
Pour vous aider à répondre à ces questions, nous avons étudié les fonctionnalités du top 4 des CMS, avec des critères tels que : l’ampleur de la communauté (et donc la stabilité, l’évolutivité, la sécurité, …), la prise en main, les développements, le business modèle et les offres (solution gratuite ou payante), les fonctionnalités liées au SEO, le type d’hébergement.
PrestaShop | Shopify | Woocommerce | Magento | |
Support & communauté | Forum bien développé en français. Support direct = 399€ pour 6H | Support dédié 24H/24 et 7J/7 en anglais | Oui, support & communauté développée | Oui |
Prise en main | Compliquée | Très Simple | Simple si habitué à WordPress | Compliquée |
Développement | Expert | Solo + expert ponctuel | Solo + expert ponctuel | Expert |
Offres | Installation gratuite. Plugins + thèmes payants | Abonnement mensuel + % CA | Installation gratuite. Plugins + thèmes payants | Gratuit au début, certains plugins payants (+ forfait entreprise) |
SEO | Plugins supplémentaires | Oui | Plugins supplémentaires sur WordPress | Plugins supplémentaires |
Hébergement obligatoire par la solution | Non | Oui | Non | Non |
En résumé, quels sont les “plus” et les “moins” de chaque CMS ?
PrestaShop :
Les plus +
- Communauté et accompagnement en français
- Backoffice ergonomique et adapté à la gestion d’une boutique en ligne
- Gratuit et opensource
Les moins –
- Requiert des compétences techniques de développement
- CMS orienté e-commerce donc complexité pour ajouter des fonctionnalités (forum, formulaire, cartographie, blog…)
- Plugins et thèmes souvent onéreux
- Mauvais SEO
Woocommerce :
Les plus +
- Communauté WordPress développée
- SEO grâce au contenu
- Gratuit et opensource
Les moins –
- Plugin nécessitant le CMS WordPress
- Plugins souvent payants et en anglais
- Limité pour la gestion de boutique contenant un très grand nombre de références
Magento :
Les plus +
- Robustesse de la solution
- Capacité à gérer des catalogues de produits très volumineux.
- Solution complète : multilingue, multi-devise, multi-boutiques
- Gratuit et opensource
Les moins –
- Nécessite un environnement puissant et sécurisé : serveurs dédiés, maintenance, équipes
- Grande compétence nécessaire pour la conception de la boutique
- Investissement financier conséquent
Shopify :
Les plus +
- Interface très intuitive
- Solution clé en main, déploiement rapide
- Support 24H/24 et 7J/7
Les moins –
- Payant : abonnement mensuel + % CA
- Environnement limité, cher en dehors du cadre.
- Support en anglais
- CMS orienté e-commerce donc complexité pour ajouter des fonctionnalités (forum, formulaire, cartographie, …)
Mais alors, “Quel CMS e-commerce choisir pour votre boutique en ligne ?” vous allez me dire !
Une seule réponse : tout dépend de vos besoins actuels et futurs !
Alors n’hésitez pas à contacter Digisanté pour en discuter afin de trouver la meilleure solution CMS e-commerce adaptée à vos besoins.
Article rédigé par Arnaud Le Roux, Développeur, webdesigner et Référent Accessibilité
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Entre février et avril 2020, le nombre de téléconsultations remboursées est passé de 40 000 à 5,5 millions (source : Ameli.fr). En effet, la crise sanitaire a engendré une augmentation considérable du nombre de consultations médicales réalisées par vidéoconférence : accompagnement permettant aux patients d’être assistés par des professionnels de santé à distance. Entièrement remboursé par l’assurance maladie depuis 2018, la téléconsultation a pour objectif principal de permettre un accès aux soins à tous les malades et notamment ceux ne pouvant pas se déplacer (handicap, âge, isolement…).
Le gouvernement indique que « La téléconsultation peut bénéficier à tous les types de patients, quel que soit leur âge ou leur pathologie. C’est au professionnel médical d’évaluer la pertinence du recours à cette pratique et au patient de donner son consentement. »
La Téléconsultation, mode d’emploi pour les patients :
Etape 1
Tout commence par un rendez-vous que vous avez décidé de prendre ou recommandé par votre praticien.
Etape 2
Votre médecin vous envoie ensuite un lien, vous invitant à vous connecter via une plateforme sécurisée, depuis un ordinateur, une tablette, ou un téléphone bénéficiant d’une webcam et d’un accès à Internet.
Etape 3
À l’issue de la téléconsultation, le médecin peut établir, si nécessaire, une prescription (ordonnance de médicaments ou d’examens complémentaires), qui vous sera transmise sous format papier, par voie postale, ou sous format électronique.
Etape 4
À la fin de la téléconsultation, le médecin rédige un compte rendu, l’archive dans son « dossier patient » ainsi que dans votre Dossier Médical Partagé (DMP) si vous l’avez ouvert et le transmet à votre médecin traitant s’il ne l’est pas. Cette étape permet d’assurer un meilleur suivi et de faciliter la prise en charge coordonnée entre professionnels de santé.
La téléconsultation est facturée par le médecin téléconsultant au même tarif qu’une consultation en face-à-face, soit entre 23 € et 58,50 € selon la spécialité et le secteur d’exercice du médecin (secteur 1, secteur 2).
Une multitude de plateformes spécialisées
La plus diversifiée : QARE
Qare permet de prendre rendez-vous avec plus de 50 spécialités de professionnels de santé (sage-femme, kiné, psychologue, etc.).
Le leader suédois : LIVI
Livi a recruté plus de 300 praticiens en tant que salariés, qui travaillent à temps partiel en complément de leur activité. Les patients peuvent téléconsulter sur l’application de 7h à 00h et 7J/7.
La spécialiste de la téléconsultation en pharmacie : MEDADOM
Medadom se spécialise dans la téléconsultation en pharmacie via une borne. Le service inclut 6 dispositifs médicaux connectés afin de faciliter l’accès au soin. La borne est accessible aux personnes en situation de handicap et possède une interface simple pour réduire la nécessité d’un accompagnement et rendre le patient autonome.
Etc (Maiia, Hellocare, Leah, Mesdocteurs…)
Les avantages pour les praticiens
Selon la DREES (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques), 3 médecins généralistes sur 4 se sont mis à la téléconsultation depuis le début de la pandémie. Les praticiens ont généralement un emploi du temps très chargé et les consultations à distance s’avèrent être un moyen efficace pour gagner du temps en évitant des déplacements et des retards. De plus, la relation entre le professionnel de santé et le malade s’améliore. Certains patients sont en effet plus à l’aise chez eux. Le médecin quant à lui guide le patient tout au long de la consultation et peut lui partager des documents. Enfin, les informations médicales du patient sont transmises au praticien qui peut facilement les partager au spécialiste le plus adapté.
Les avantages pour les patients
Si elle facilite la vie des professionnels de santé, la téléconsultation permet surtout d’aider les patients dans leurs soins, notamment quand ils sont isolés ou qu’ils ne peuvent pas se déplacer (âge, handicap…). Fini les longs trajets et ou les longues attentes et le parcours du combattant pour trouver un spécialiste rapidement. Les sites spécialisés donnent aujourd’hui un accès direct à des milliers de spécialistes, dans un délai très raisonnable et avec une prise en charge par l’assurance maladie équivalente à une consultation en cabinet.
Si la tendance se confirme, les avantages de la téléconsultations sont tels qu’on peut imaginer qu’en 2030, les consultations à distance remplaceront les visites en cabinet médical, simplifiant ainsi l’accès aux soins et les diagnostics. Les rapports patients/médecins pourraient alors devenir de plus en plus virtuels et faciliter la possibilité de recevoir des soins à domicile…
Article rédigé par Pierre Le Pavec, Stagiaire en Communication
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Le patient d’aujourd’hui n’est plus le même qu’il y a 20 ans. En effet, le numérique a bouleversé le domaine de la santé, notamment en apportant aux malades de nouveaux outils pour informer, communiquer et soigner… Depuis quelques années, les praticiens rencontrent dans leurs cabinets des patients 2.0. C’est à dire de patients informés et formés, engagés, pharmaco-vigilants et même parfois influenceurs. A l’ère d’Internet, le patient ne « subit » plus les traitements de son médecin. C’est un véritable acteur de sa santé.
Le patient, formé et informé
Internet a modifié le rapport de chacun à l’information et c’est pourquoi les médecins rencontrent aujourd’hui de plus en plus de patients avertis. En effet, en 2021, 46 % des Français utilisent Internet pour faire des recherches sur leurs problèmes de santé ou ceux de leurs proches selon Statista. Pourquoi ? Car, les sites, forums ou réseaux sociaux dédiés à la santé comme Doctissimo ou e-sante.fr par exemple, mais aussi les sites d’associations de patients et les sites dédiés aux maladies se sont multipliés au cours des dernières années et désormais ils offrent aux e-patients et à leurs proches des informations, des conseils mais aussi un soutien psychologique. Toutefois, même si le patient est aujourd’hui habitué à trier l’information et sait identifier les sources fiables, on trouve aussi sur Internet des informations erronées et parfois le patient n’arrive pas à clairement identifier les maux dont il souffre. Cette habitude d’aller se renseigner sur Internet dès qu’un symptôme apparaît peut alors être génératrice d’anxiété, voir de mauvais autodiagnostic et/ou d’automédication inappropriée. C’est pourquoi, la consultation d’un médecin reste indispensable pour vérifier l’information trouvée sur le Net et surtout pouvoir bénéficier des bons diagnostics, conseils et traitements.
Le patient engagé
Un patient engagé participe activement à ses soins et collabore avec son médecin. Il lui parle de ce qui est important pour lui, de ses symptômes. Il lui pose des questions. La plupart des médecins sont heureux d’y répondre et si on ne leur en pose pas, ils présument que tout va bien. Donc, un patient engagé est quelqu’un qui collabore activement avec les professionnels qu’il consulte. Les patients peuvent aussi de plus en plus souvent contacter leur médecin par mail, consulter en ligne leurs dossiers médicaux ou leurs résultats de laboratoire, etc. Toutes ces actions aident les patients à être plus impliqués dans leurs soins. Un patient engagé, c’est donc quelqu’un qui prend sa santé en main et qui accède à toute l’information et à tous les outils à sa disposition pour jouer un rôle important dans la gestion de ses soins afin d’être le maître de toutes les décisions qui sont prises concernant sa santé.
Un patient engagé, c’est aussi un patient qui sera plus à l’aise pour bénéficier d’un suivi médical à distance. En effet, depuis que l’Assurance Maladie prend en charge la téléconsultation, le suivi des pathologies chroniques (ou d’avis médicaux pour les maladies bénignes) se développe. Dans le cadre de maladie chronique, le suivi est facilité par la téléconsultation car il évite des déplacements (et le stress ou la logistique complexe qu’ils peuvent occasionner) et permet de faire des points plus réguliers tout en bénéficiant de la même confidentialité et du même remboursement qu’en consultation physique. Mais pour que ce suivi à distance fonctionne de manière optimale, le patient doit non seulement être à l’aise avec la technologie mais aussi être pleinement engagé dans le suivi de sa maladie pour pouvoir par exemple : prendre lui même sa tension, remplir des questionnaires en ligne ou encore télécharger des comptes-rendus.
Le patient pharmaco-vigilant
Le site du gouvernement définit la pharmacovigilance comme « la surveillance des médicaments et la prévention du risque d’effets indésirables résultants de leurs utilisations, que ce risque soit potentiel ou avéré. Elle constitue une garantie qui s’exerce tout au long de la vie d’un médicament. » Cette pratique se répand de plus en plus auprès des patients et devrait devenir dans les années à venir un réflexe pour tous afin de protéger l’ensemble des malades des effets secondaires des médicaments. Afin de contribuer à cette démarche, il est possible de se rendre sur le site de l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ansm.sante.fr) afin de déclarer les effets indésirables d’un médicament. L’ANSM centralise les signalements et alertes en provenance des patients, des associations de patients, des professionnels de santé et des industriels.
Le patient influenceur
Le Patient influenceur ou POL (Patient Opinion Leader) possède des antécédents en tant que malade qui lui permettent d’appréhender plus facilement ce que vivent ses pairs au quotidien. Ce leader d’opinion connait les traitements appropriés à la maladie car il a développé des connaissances qu’il souhaite désormais partager avec d’autres malades. Il aide aussi les professionnels de santé dans l’éducation thérapeutique. Présent sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, YouTube…), sur les blogs, ou sur les sites spécialisés, le patient influenceur se révèle très utile pour faciliter la transmission d’informations autour d’une maladie et de sa prise en charge.
Le patient 2.0 ou e-patient évolue dans un environnement qui ne cesse de se numériser. Cela lui permet d’échanger en ligne avec les professionnels de santé, d’autres malades, mais aussi de partager ses connaissances. Conscient du risque de certains médicaments et formé grâce aux sites qu’il consulte, il n’hésite plus à poser des questions à son médecin afin d’être maître de sa santé. C’est une vraie évolution dans le rapport médecin-patient qui devrait perdurer dans le temps.
Article rédigé par Pierre Le Pavec, Stagiaire en Communication
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Le leader des avis sur Internet : Google
Le moteur de recherche Google est considéré comme le n°1 de l’e-réputation. En effet, lorsqu’on fait une recherche Internet sur une personne ou une entreprise, son profil My Business s’affiche tout en haut de la SERP (Search Engine Result Page). On peut difficilement passer à côté ! Y sont répertoriés adresse, numéro de téléphone, horaires d’ouverture, localisation, photos et avis ! Aujourd’hui, 77 % des patients consultent les avis en ligne avant de choisir un praticien et 83 % des Français font désormais davantage confiance aux avis en ligne qu’à la publicité traditionnelle.
Les réseaux sociaux et forums
Lieux de discussion et de partage d’expériences, les forums dédiés à la santé et les groupes sur les réseaux sociaux comme Facebook offrent aux personnes malades un espace privilégié pour échanger sur des sujets qui les préoccupent. Selon un sondage Odaxa, près d’un français sur trois a déjà parlé de sa santé sur Internet. Ainsi, on voit se former sur les réseaux sociaux et sur les forums de véritables communautés de malades. Doctissimo, le plus célèbre d’entre eux enregistre plus de 12 millions de visiteurs uniques pour près de 40 millions de visites par mois.
Les plateformes spécialisées dans la santé
Comment ça marche ? Les plateformes d’avis spécialisées dans la santé fonctionnent en délivrant des informations gratuites sur la qualité de la prise en charge médicale d’un établissement de santé ou l’attitude générale d’un praticien… permettant ainsi aux patients de poster des commentaires et d’évaluer le professionnel au travers de notes, la plupart du temps sous la forme d’étoiles. Des études ont démontré qu’aujourd’hui la majorité des praticiens bénéficient d’une évaluation en ligne…
Quelques exemples :
MediEval
Le site Medieval.com permet aux patients de donner leur avis en fonction de 5 caractéristques : la qualité de l’accueil, la durée de la consultation, la qualité de l’écoute, la ponctualité du médecin et enfin les explications sur le traitement. À partir de ces appréciations MediEval4i attribue une note moyenne allant de 1 à 5, illustrée par des cœurs.
Hospitalidee
Le site Hospitalidee.fr permet aux utilisateurs de noter les hôpitaux ou les cliniques. Sa finalité n’est pas forcément dans l’acte de notation, mais plus dans le partage des expériences entre patients.
Dokbody
L’application Dokbody permet aux patients de trouver gratuitement le professionnel de santé qui leur convient, sur la base des recommandations et d’avis laissés par la communauté à l’issu de leur consultation.
Yelp
Le site Yelp.fr permet à ses utilisateurs de rédiger leurs avis concernant à la fois des entreprises, des restaurants, des artisans mais aussi des médecins et des établissements de santé.
De nombreuses plateformes s’étaient déjà lancées dans le domaine des avis en ligne dans le milieu médical : Notetondoc, note2bib.com, quiconnaitunbon.com … mais celles-ci n’ont pas fonctionné très longtemps… Pourtant, aux Etats-Unis, le site leader du marché, RateMDs a déjà enregistré 2 millions d’avis sur 1,7 million de professionnels de santé, il est désormais connu de tous.
Les enjeux de la e-réputation
Du côté des patients, les plateformes d’avis « patients » ont plusieurs avantages :
- Elles rendent le choix des praticiens ou établissement de soins, à qui confier sa santé, plus facile. En effet, pour un patient, c’est toujours plus rassurant de se rendre chez un médecin que l’on ne connait pas mais qui est noté 5 étoiles !
- Elles modifient la relation patients-praticiens en libérant la parole des patients sur leurs expériences avec les praticiens et établissements.
Du côté des praticiens et établissements, même si le partage d’expérience entre patients est une réelle avancée pour les patients, les professionnels et établissements de santé doivent aujourd’hui se soucier de leur e-réputation et parfois faire face aux avis négatifs. Les commentaires négatifs peuvent concerner :
- Des commentaires datés qui ne reflètent plus la réalité.
- L’amplification de faits par rapport à la vérité. (retard…)
- Des attaques injustifiées. (concurrent, personnes mal intentionnées).
Les professionnels de santé ne sont pas des professionnels de la communication et pourtant, il doivent aujourd’hui savoir comment réagir face à des avis négatifs. Pour cela, nous conseillons aux professionnels de répondre aux avis (qu’ils soient positifs ou négatifs) mais aussi de faire retirer les commentaires injurieux, diffamatoires ainsi que les faux avis.
Lorsque les professionnels de santé et établissement de soins jouent le jeu et que les avis sont positifs, les plateformes d’avis permettent :
- d’engager une relation de transparence avec les patients,
- de les fidéliser
- de développer une bonne réputation.
Pour les professionnels, la meilleure façon d’appréhender ces plateformes d’avis est donc d’y voir avant tout les aspects positifs et d’être le plus transparent possible avec la patientèle.
Si vous êtes un professionnel de santé ou un établissement de soin et que vous souhaitez développer votre e-réputation, n’hésitez pas à nous contacter !
Article rédigé par Pierre LE PAVEC, Stagiaire en Communication
15 juin 2021
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Le 20 décembre 1990, Tim Berners Lee créé le World Wide Web. C’est le premier site de l’Histoire à voir le jour. 30 ans plus tard, on compte 1,78 milliard de sites Web dans le monde. Depuis, Internet n’a cessé d’évoluer et les nombreuses avancées technologiques ont non seulement permis de se développer considérablement mais aussi d’en faire un service indispensable à nos quotidiens. Le domaine de la santé ne déroge pas à la règle. Qui aurait pu prédire il y a 10 ans, qu’on ne pourrait plus se passer d’Internet pour prendre rendez-vous chez son médecin, pour le télé-consulter, pour être suivi après une hospitalisation ou pour optimiser le suivi de sa maladie… ?
Ces 10 dernières années ont vu notre système de santé se transformer considérablement grâce aux digital et à la e-santé. Alors, chez Digisanté, on s’est demandé à quoi pourrait bien ressembler un site internet en 2030…
En 2030, les sites devraient être plus simples, légers, écologiques et rapides
On en a déjà parlé mais selon nous, les sites du futur seront de plus en plus minimalistes. Penser légèreté et simplicité pour aller facilement à l’essentiel : cette tendance s’amplifie et devrait perdurer ces prochaines années. On voit ainsi de plus en plus de sites très sobres (peu de textes, d’images, de menus, de fonctionnalités…). Le but est avant tout de permettre aux visiteurs d’accéder directement aux informations essentielles le plus rapidement possible.
Dans cette même optique, le site Web du futur sera de plus en plus respectueux de l’environnement. Des chercheurs ont démontré que la consommation électrique du web atteindra en 2030 la consommation mondiale de 2008 tous secteurs confondus ! Nous n’avons donc pas le choix, il est indispensable que chacun fasse de son mieux pour limiter son empreinte carbone et œuvre pour un numérique plus écologique. Pour cela, les sites des prochaines années devront être pensés pour être de plus en plus légers et économes en ressources et énergie. Un travail sur le stockage et l’hébergement de données est également incontournable.
En plus de la légèreté, de la simplicité et de l’écologie, bonjour la rapidité et fini les quelques secondes d’attente pour accéder à un site ! Avec l’apparition de la 5G et de l’ultra haut débit, on s’attend dans les prochaines années à des vitesses de connexion jusqu’à 10 fois plus rapides ! Vous l’aurez compris, le futur du web, c’est aussi l’immédiateté (télécharger des films en quelques secondes, naviguer et jouer en ligne sans latence, etc).
En 2030, les sites devraient être universellement accessibles
Internet étant de plus en plus omniprésent et incontournable dans notre quotidien, les sites du futur devront être accessibles à tous sans omettre les personnes atteintes d’un handicap, qu’il soit physique ou mental. En France, 24% de la population est touchée, soit près de 10 millions de personnes. Ce pourcentage a tendance à croître. Certains sites ont déjà franchi le cap et mettent à disposition des paramètres spécifiques à chacun : couleurs différentes pour les daltoniens, polices spéciales pour les dyslexiques… C’est déjà le cas de la plupart des sites proposés par le gouvernement ou celui de la SNCF par exemple.
D’autres plateformes telles que FACIL’iti en partenariat avec une multiplicité de sites web (Auchan, Le Bon Coin, Appel Médical…) proposent aussi des adaptations pour de très nombreuses maladies comme Parkinson, Wilson, l’arthrose, la cataracte, etc. Il est même possible de personnaliser son profil selon ses besoins ! Espérons que cela se démocratise pour que les sites continuent d’être de plus en plus utiles et utilisés.
En 2030, les sites devraient être de plus en plus immersifs
Si la réalité augmentée s’est démocratisée auprès du grand public depuis quelques années, c’est avant tout grâce aux jeux vidéos et à l’apparition de filtres sur des réseaux sociaux comme Instagram ou Snapchat.
La réalité augmentée enrichit la vision de son utilisateur en y ajoutant des éléments virtuels via un téléphone ou une tablette. La réalité virtuelle quant à elle va encore plus loin en simulant numériquement un environnement par la machine. Pour faire simple, la réalité virtuelle permet de vivre une expérience immersive au sein d’un monde artificiel, la plupart du temps avec un casque VR. Les professionnels s’emparent de plus en plus de cette nouvelle technologie afin de faire vivre à leurs clients une expérience nouvelle : visites immobilières ou de musées, formations, évènements, etc. Sur les sites Internet du futur, ces technologies devraient de plus en plus se développer.
Pour résumer, chez Digisanté, nous pensons (ou espérons) que les sites du futur seront : accessibles et utilisables par tous, simples, clairs et intuitifs, immersifs et respectueux de l’environnement ! Alors, si vous voulez construire avec nous vos futurs sites, contactez-nous !
Article rédigé par Pierre LE PAVEC, Stagiaire en Communication
8 juin 2021