Le domaine du graphisme est en perpétuelle mutation, et 2025 promet d’apporter son lot de nouveautés. Pour les professionnels du secteur de la santé, intégrer des visuels modernes et percutants est crucial afin d’attirer l’attention et d’inspirer confiance aux patients.
Voici un panorama des tendances graphiques qui marqueront cette année.
1. Minimalisme coloré
Si le minimalisme reste une valeur sûre, il se décline en 2025 sous des palettes de couleurs plus vibrantes. Les dégradés subtils, les couleurs pastel énergisantes et les associations audacieuses offriront des designs épurés mais engageants. Pour les marques de santé, cela signifie des visuels qui inspirent confiance et bien-être, sans surcharge visuelle.
2. Typographie expressive
Les typographies originales et personnalisées auront une place centrale. Les polices manuscrites, les lettrages sur mesure et les jeux de contrastes typographiques permettront de créer une identité unique. Dans le domaine de la santé, cela peut aider à humaniser la communication et à la rendre plus accessible.
3. Illustrations abstraites
L’illustration prend un tournant vers des formes abstraites et des modélisations 3D. Ces visuels permettent de représenter des concepts complexes de manière claire et attrayante. Pour la santé, cela ouvre la porte à des infographies dynamiques et des visuels immersifs expliquant des procédures médicales.
4. Motion design et micro-animations
L’interactivité sera plus présente que jamais. Les micro-animations et le motion design apportent une touche dynamique aux interfaces web et aux présentations. Ces animations, lorsqu’elles sont bien conçues, facilitent la compréhension de l’information et améliorent l’expérience utilisateur.
5. Design axé sur l'accessibilité
En 2025, l’accessibilité devient une priorité. Créer des interfaces et des visuels inclusifs pour tous les publics, y compris ceux ayant des déficiences visuelles ou motrices, est essentiel. Cela inclut des contrastes renforcés, des textes agrandis et des visuels adaptés à la lecture facilitée.
6. Photographies authentiques
Les banques d’images céderont davantage de place à des photographies réelles et non retouchées. Montrer des scènes de la vie quotidienne, des équipes médicales au travail et des patients réels crée une connexion émotionnelle forte avec l’audience.
Pourquoi ces tendances comptent-elles pour le secteur de la santé ?
Les visuels jouent un rôle fondamental dans la communication médicale. Ils influencent la perception de la marque, rassurent et éduquent les patients. En intégrant ces tendances, les professionnels de la santé peuvent non seulement moderniser leur image mais aussi renforcer la confiance et l’engagement de leurs patients.
Prêts à repenser votre identité graphique pour 2025 ?
Chez Digisanté, nous accompagnons les acteurs du secteur médical dans la création de supports visuels innovants et impactants.
Article rédigé par Camille BELLAIR, graphiste sénior chez Digisanté.
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Le SEO ne cesse de se réinventer et la place grandissante de l’intelligence artificielle joue un rôle important dans cette transformation. Le SEO fait partie des leviers de communication incontournable pour tous les secteurs d’activité y compris celui de la santé. Améliorer sa visibilité en ligne, attirer de nouveaux patients, travailler sa relation de confiance et sa notoriété sont des enjeux que le SEO permet de relever.
Découvrez dans cet article les bases et fondements du SEO, comment il s’applique au domaine de la santé et quelle place occupe l’IA dans cette démarche ?
1. SEO : kézaco ?
Tout d’abord que signifie SEO ? Il s’agit de l’acronyme de Search Engine Optimization (en français, cela se traduit par optimisation pour les moteurs de recherche). Le SEO regroupe l’ensemble des techniques visant à améliorer la position d’un site web dans les résultats naturels des moteurs de recherche.
Le SEO se concentre sur la mise en place d’actions gratuites, contrairement au SEA (Search Engine Advertising : publicités sur les moteurs de recherche). Si le SEA offre des résultats rapides, le SEO est un travail sur le long terme qui demande plus de patience pour voir les premiers résultats, mais ces derniers sont souvent plus durables.
Les 3 piliers du SEO
1. Le contenu
Ce pilier se concentre sur l’optimisation du contenu de chaque page d’un site internet. Il comprend les éléments suivants :
- Les mots clés
Identifier les requêtes populaires et pertinentes en fonction de son activité est indispensable, l’outil de Google : Keyword planner peut être utile pour cette étape. Une fois identifiés, ces mots-clés doivent être intégrés de manière stratégique notamment dans les titres, sous-titres et les méta-descriptions de chaque page.
- La qualité du contenu
La qualité du contenu repose principalement sur 3 aspects : sa structure, sa diversité et sa singularité.
- Un contenu structuré repose essentiellement sur l’utilisation de titres, sous-titres afin de hiérarchiser les informations et d’aider à l’indexation. Cela améliore le référencement et d’un point de vue UX Design, cela facilite la lecture.
- Un contenu diversifié est également valorisé : articles, photos, vidéos, infographies, FAQ permettent de varier les formats et d’illustrer le contenu textuel. La complémentarité des formats joue un rôle clé dans une stratégie SEO efficace. En combinant textes, images, vidéos, infographies et podcasts, il est possible de répondre aux préférences variées des utilisateurs et d’améliorer leur expérience sur le site. Chaque format apporte une valeur unique, les articles de blog enrichissent le contenu en mots-clés, les vidéos augmentent le temps passé sur la page, quant aux infographies, elles favorisent les partages sur les réseaux sociaux.
- Un contenu unique est indispensable, le “duplicate content” pénalise le référencement d’un site. Lorsque plusieurs pages proposent un contenu similaire, les moteurs de recherche tel que Google ont du mal à déterminer laquelle est la plus pertinente pour une requête donnée, ils peuvent alors faire le choix de désindexer les pages contenant du contenu dupliqué. En revanche, le repurposing content peut être une bonne stratégie à adopter.
Dans le secteur de la santé, le contenu doit être adapté à la cible, si elle s’adresse au grand public, il est indispensable de créer du contenu pédagogique et vulgarisé. Un contenu validé par des professionnels de santé est également indispensable dans le secteur médical.
2. L’optimisation technique
Ce pilier concerne l’aspect technique du site internet et se concentre sur la performance du site en se basant sur différents éléments :
Structure du site
Une arborescence claire et intuitive facilite la navigation des robots des moteurs de recherche lors de l’indexation, le maillage interne, redirection entre les pages du site est indispensable.
Vitesse de chargement
La rapidité de chargement des pages est un point essentiel, un site rapide améliore l’expérience utilisateur et est valorisé par les moteurs de recherche.
Optimisation mobile
Un site dit “mobile friendly” est indispensable car de plus en plus de recherches se font sur mobile.
Protocole HTTPS
Un certificat SSL est recommandé pour s’assurer d’une connexion sécurisée entre le serveur web et le navigateur.
Sitemap
Un sitemap (fichier regroupant des informations sur l’architecture des pages) permet aux moteurs de recherche de mieux comprendre la structure de votre site.
3. La notoriété
Ce troisième et dernier pilier du SEO se base essentiellement sur le netlinking.
Il concerne l’ensemble des éléments externes qui ont une influence sur le référencement de votre site. Les backlinks sont des liens qui redirigent vers votre site depuis d’autres sites web. Ils sont considérés comme un élément de confiance par les moteurs de recherche et assurent votre notoriété en ligne. La présence sur les réseaux sociaux et une bonne réputation en ligne (les avis par exemple) peuvent participer à l’amélioration de votre référencement. La présence sur les réseaux sociaux joue également un rôle clé. En partageant du contenu de qualité et en générant des interactions, les réseaux sociaux contribuent à augmenter le nombre de backlinks et à renforcer la notoriété d’un site internet.
En résumé, pour optimiser son référencement naturel, il est essentiel de travailler sur ces trois piliers de manière équilibrée et d’ajuster en fonction de votre activité.
2. Pourquoi le SEO est essentiel pour le secteur de la santé ?
Tout d’abord, si l’on se concentre sur le secteur d’activité de la santé, il est indispensable d’aborder les enjeux spécifiques qui concernent ce secteur :
- Les contraintes et une réglementation propres à la santé
Compte tenu de son secteur, l’encadrement spécifique de la communication médicale est strict : RGPD, collecte des données de santé, loi anti-cadeaux, loi publicité…
Le respect du cadre réglementaire posé par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) et de la déontologie imposent une vigilance et un encadrement plus strict dont il est impératif de tenir compte.
- La véracité des informations
Si la chasse à l’intox est commune à tout secteur d’activité, dans le secteur de la santé, il est d’autant plus important de diffuser du contenu correct et validé par des professionnels de santé.
En quoi le SEO est un levier pour les acteurs de la santé ?
Pour les professionnels de santé, l’aspect de confiance est indispensable, le SEO permet de renforcer sa crédibilité en ligne. D’autre part, dans certaines zones géographiques la concurrence peut être accrue, le SEO peut être également un levier pour se distinguer de la concurrence. En créant du contenu spécifique et pointu, le SEO permet de cibler et de répondre aux besoins des patients ayant des besoins spécifiques.
Quant à l’Intelligence artificielle, quel rôle a-t-elle dans le domaine du SEO ?
3. IA + rédacteur = combo gagnant
L’essor de l’intelligence artificielle (IA) au cours de ces dernières années impacte directement la manière d’aborder le SEO. En effet, IA est une véritable source de contenu. Mais quelles missions du SEO pouvons-nous réellement lui confier ?
- L’approche complémentaire
Si l’IA s’appuie sur des données et contenus déjà existants, l’humain reste indispensable pour apporter de la nouveauté. Les tâches répétitives ou automatisables, telles que l’optimisation technique, la rédaction ou encore la correction, peuvent être confiées à l’IA. Elle doit être considérée comme un outil collaboratif plutôt qu’un substitut à l’homme.
En s’appuyant sur l’IA pour des tâches nécessitant moins de créativité, les rédacteurs et professionnels SEO peuvent se concentrer sur des missions plus stratégiques. Cela implique toutefois une bonne compréhension du fonctionnement de l’IA afin d’en tirer le meilleur parti, pour ne pas impacter la qualité des contenus produits. En effet, l’IA aura toujours besoin d’être alimentée par de nouvelles idées et des contenus inédits issus de l’expertise humaine.
- Une valeur ajoutée pour le secteur de la santé
Dans le domaine de la communication santé, l’IA peut être un outil précieux pour les rédacteurs. Elle facilite la vulgarisation des sujets complexes et permet d’approfondir des thématiques parfois pointues ou spécialisées. Cela en fait un allié de choix pour rendre l’information médicale plus accessible tout en maintenant sa rigueur.
- Une collaboration enrichissante
Pour résumer, la collaboration entre l’IA & les rédacteurs semble être la formule gagnante pour améliorer la productivité des équipes sans impacter la qualité des contenus. L’IA reste au service des rédacteurs, elle s’appuie sur l’expertise humaine et sa créativité. C’est à nous d’insuffler de nouvelles idées et de nouvelles thématiques de contenu pour nourrir la stratégie éditoriale. C’est dans cette collaboration que semble résider la clé d’un SEO optimisé et d’un contenu performant.
En faisant appel à Digisanté, bénéficiez d’une double expertise, à la fois en santé, avec des rédacteurs spécialisés dans le contenu médical et réglementaire et des experts en communication qui connaissent les contraintes et tendances des différents types de supports (site, print, réseaux sociaux etc.)
Envie de booster votre visibilité en ligne ?
Article rédigé par Marie Lefief, Chef de projet digital chez Digisanté
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Tout d’abord, qu’est-ce que l’UX design ?
L’UX design, ou User Experience Design, est une discipline dédiée à l’amélioration des interactions entre un utilisateur et un produit ou service.
Son objectif principal : créer des expériences simples, fluides et adaptées aux attentes spécifiques des utilisateurs.
Contrairement à une idée reçue, l’UX design ne se limite pas à l’aspect esthétique : il s’agit avant tout de concevoir des solutions pensées pour répondre aux besoins réels de leurs utilisateurs. Dans le domaine de la santé, cela signifie mettre au cœur de la réflexion les attentes des patients, des professionnels de santé ou des institutions, tout en tenant compte des particularités du secteur.
L’UX design est une démarche stratégique qui vise à répondre à plusieurs objectifs essentiels :
- Accessibilité : Concevoir des interfaces inclusives, permettant à tous les utilisateurs, d’interagir facilement avec les outils. En savoir + sur l’accessibilité
- Simplicité d’usage : Proposer une navigation intuitive et des parcours clairs, afin que l’utilisateur atteigne ses objectifs sans effort.
- Sécurité : Créer des solutions qui protègent efficacement les données sensibles et respectent les normes en vigueur.
- Efficacité : Faciliter une prise en main rapide des outils.
En combinant ces aspects, l’UX design permet de créer des solutions performantes qui répondent aux attentes des utilisateurs tout en tenant compte des contraintes du secteur.
Les enjeux stratégiques de l’UX Design en santé :
Dans le secteur de la santé, l’expérience utilisateur joue un rôle central pour s’assurer que les outils et services numériques répondent réellement aux besoins des utilisateurs.
Ses principaux enjeux peuvent être :
- L’amélioration de l’expérience utilisateur : Des interfaces claires et intuitives permettent aux patients, comme aux professionnels, de trouver rapidement des informations ou d’accéder à des services essentiels en quelques clics, réduisant ainsi stress et frustration.
- L’optimisation du temps : En concevant des outils ergonomiques et simples à utiliser, l’UX design libère les professionnels de santé des complications techniques, leur permettant de se concentrer sur leurs missions prioritaires, comme les soins aux patients.
- La garantie de la conformité réglementaire : Les solutions numériques en santé doivent souvent respecter des normes en matière d’accessibilité et de protection des données. L’UX design facilite cette conformité, tout en répondant aux attentes des utilisateurs.
- Le renforcement de l’image de marque : Une plateforme intuitive et performante améliore non seulement l’expérience utilisateur, mais aussi la perception de l’organisation ou de l’entreprise, valorisant ainsi sa crédibilité.Ces enjeux stratégiques montrent que l’UX design est un levier essentiel pour innover et répondre aux attentes croissantes dans le domaine de la santé.
L’expertise Digisanté pour des solutions centrées sur l’humain
En plaçant l’humain au cœur de la conception, l’UX design contribue à réduire les frustrations, améliorer l’engagement, et optimiser les interactions.
Chez Digisanté, en combinant notre maîtrise des enjeux de santé et notre savoir-faire en UX design, nous créons des expériences utilisateurs qui répondent aux besoins de chaque cible tout en respectant les contraintes du secteur.
Envie de concevoir un outil de santé innovant et accessible ?
Article rédigé par Philomène HENRY, graphiste chez Digisanté.
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Les réseaux sociaux ne cessent d’occuper une grande place dans le quotidien des Français. Parmi leurs réseaux sociaux favoris : Facebook reste toujours en première position avec 35 millions d’utilisateurs actifs, Whatsapp se place en seconde position avec 24 millions d’utilisateurs actifs, suivi de près par Instagram avec 23.7 millions d’utilisateurs actifs.
Mais parmi les réseaux sociaux sur lesquels les utilisateurs Français passent le plus de temps : c’est Tiktok que nous trouvons sur le podium, avec un total de 38 heures et 38 minutes au compteur ! Cette application est considérée comme étant la plus engageante et la plus virale.
Les algorithmes évoluent, les usages aussi. Alors, comment s’adapter et tirer son épingle du jeu ? À travers les 8 tendances majeures des réseaux sociaux, découvrez les outils et les bonnes pratiques à adopter pour optimiser votre présence sur les réseaux sociaux et atteindre vos objectifs.
1. L’UGC (User Generated Content) au cœur des ads
En plein essor depuis 2023, les contenus créés par les utilisateurs (UGC) sont parmi les plus engageants ! Les marques sont de plus en plus nombreuses à miser sur ce format pour convertir via les publicités, notamment sur Tiktok et Instagram. Ainsi, leurs publicités sont plus authentiques et crédibles grâce à ces semblants de témoignages clients.
Attention à ne pas confondre créateurs de contenus UGC, influenceurs et utilisateurs lambda :
Créateur de contenu UGC
Personne qui n’a pas forcément une grande communauté, mais qui va proposer ses services aux marques, pour créer du contenu pour leurs réseaux sociaux.
Influenceur
Personne très active sur les réseaux sociaux, qui va influer sur les comportements d’achat de sa communauté.
Utilisateur lambda
Personne qui peut partager librement son avis sur un produit/service, sans avoir aucun lien avec la marque.
2. L’intelligence artificielle comme allié,
pour une création de contenus efficace
Aide à la rédaction et à la création de contenus, génération d’images… L’intelligence artificielle peut être une aide précieuse dans la création de contenus sur les réseaux sociaux.
Parmi ses utilisations possibles :
- Rédaction et création de contenus (ChatGPT, Gemini…) : idées de publications, source d’inspiration pour les wording, suggestions de scripts pour des vidéos courtes, aide à la vulgarisation de contenus complexes…
- Génération d’images (DALL-E, Midjourney…) : création d‘images personnalisées à partir de descriptions textes, modification d’images existantes…
L’IA a également ses limites et ses enjeux :
- Qualité du contenu à vérifier et challenger, pour s’assurer de sa pertinence, de la validité et de la cohérence
- Éthique pouvant être mise en jeu, notamment en matière de protection des données personnelles et de manipulation de l’information
- Dépendance pouvant réduire la créativité et l’originalité
3. L’employee advocacy
L’employee advocacy consiste à encourager les employés à devenir des sortes d’ambassadeurs de leur entreprise sur les réseaux sociaux. En partageant du contenu de marque, en répondant aux questions des clients ou simplement en parlant positivement de leur expérience au sein de l’entreprise, les employés amplifient la visibilité et la portée de la marque.
Parmi les avantages de cette pratique :
- Augmentation de la portée, grâce aux publications partagées par les employés qui atteignent une audience différente et potentiellement plus large que celles publiées par l’entreprise
- Renforcement de l’engagement et de la crédibilité, grâce à des messages perçus comme plus authentiques et crédibles que ceux provenant directement de l’entreprise
- Renforcement de la culture d’entreprise et du sentiment d’appartenance
4. Les communautés privées
Les utilisateurs recherchent de plus en plus des espaces en ligne où ils ont la sensation d’appartenir à un groupe et ainsi avoir des échanges plus authentiques, confidentiels et informels. Cela peut être entre particuliers autour d’un centre d’intérêt commun, ou bien avec un créateur de contenus.
Les différentes formes de communautés privées que l’on retrouve sur les réseaux sociaux :
Groupes privés
sur Facebook
Conversations groupées Messenger et Whatsapp
Canaux de diffusion sur Instagram
(ou Canal Insta)
Plateformes spécifiques
comme Discord
Lancés en février 2023 et accessibles uniquement sur invitation, les canaux Instagram connaissent un essor important. Ces espaces permettent aux créateurs de contenus de partager des pensées ou des informations de façon plus exclusive et privée, avec leurs abonnés ayant rejoint leur canal de diffusion. Les abonnés quant à eux peuvent uniquement leur répondre à coup de réactions emoji pour le moment. En 2024, ces canaux s’imposent comme une belle opportunité pour les créateurs désireux de renforcer leur proximité avec leur communauté.
5. L’évolution de l’influence
L’influence continue d’occuper une place très importante sur les réseaux sociaux.
Parmi les grandes tendances de 2024 en matière d’influence :
- L’authenticité avant tout, liée à une exigence de plus en plus forte de la part des consommateurs / abonnés. Les partenariats entre marques et influenceurs doivent se baser sur une réelle affinité et une co-création de contenus.
- La micro-influence, avec une communauté plus restreinte mais souvent très engagée, gagne en importance. Ces micro-influenceurs offrent une plus grande proximité avec leur audience et une plus grande crédibilité.
- Tiktok et les Réels Instagram continuent de gagner du terrain, ce qui offre de nouvelles opportunités pour les marques et les influenceurs.
- Les expériences personnalisées créées par les influenceurs et pour leurs abonnés séduisent de plus en plus. Cela passe notamment par la proposition de contenus exclusifs (via les canaux de diffusion par exemple), les lives et les produits co-créés.
- La transparence s’impose. Les partenariats sponsorisés et toute forme de collaboration commerciale doivent être clairement spécifiés par le créateur de contenus. Les abonnés/consommateurs attendent une transparence totale sur les relations commerciales entre les influenceurs et les marques.
Le secteur de la santé n’y fait pas exception !
Médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, pharmaciens, dentistes, sages-femmes, diététiciens-nutritionnistes… De nombreux professionnels de santé sont devenus influenceurs et délivrent des conseils variés (nutrition, exercice physique, psychologie, sommeil, kinésithérapie, bien-être global…) à leur communauté.
En 2024, les créateurs de contenus spécialisés santé occupent une place importante au sein de l’influence et sont notamment très présents sur Instagram et Tiktok.
6. L’accessibilité pour tous
Au-delà d’une simple tendance, l’accessibilité est un enjeu sociétal qui touche de plus en plus de personnes, y compris sur les réseaux sociaux. Une communication inclusive permet en effet à tous, quel que soit leur handicap, de consulter des contenus digitaux.
Pourquoi l’accessibilité est-elle importante sur les réseaux sociaux ?
- Pour permettre à tous les individus de se sentir inclus et d’être actif sur les réseaux sociaux s’ils le souhaitent
- Pour favoriser l’égalité des chances et lutter contre la discrimination
- Pour élargir son audience, atteindre un public plus large et diversifié
- Pour s’engager en faveur de l’accessibilité, démontrer ses valeurs et renforcer sa réputation
En 2023, on comptait plus de 52 millions d’utilisateurs sur les réseaux sociaux, dont 7 millions de personnes sourdes ou malentendantes, et 1,1 million de personnes aveugles ou malvoyantes.
Les solutions à mettre en place pour rendre ses contenus accessibles sur les réseaux sociaux :
- Ajouter des descriptions alternatives à ses visuels
- Ajouter des sous-titres textes automatiques sous ses vidéos
- Utiliser des couleurs avec un fort contraste
- Utiliser une typographie lisible et avec une taille suffisamment grande
7. La santé mentale au cœur des sujets
Autrefois tabou, la santé mentale est désormais un sujet ouvertement discuté, partagé et soutenu par les utilisateurs sur les réseaux sociaux.
Pourquoi la santé mentale est-elle devenue un sujet central, à ne pas négliger ?
- Les périodes de confinement liées à la pandémie ont mis en lumière les enjeux de la santé mentale et ont encouragé les utilisateurs à en parler plus librement.
- La génération Z, très présente sur les réseaux sociaux, n’hésite pas à aborder des sujets tabous comme la dépression, l’anxiété ou les troubles du comportement. Étant très actifs sur les réseaux sociaux, ces sujets ressortent naturellement davantage qu’auparavant.
- De nombreux influenceurs utilisent leurs réseaux sociaux pour sensibiliser leur communauté aux problèmes de santé mentale et encourager à la déconnexion, ainsi que la recherche d’aide.
Quelques façons d’aborder le sujet de la santé mentale sur les réseaux sociaux :
- Les témoignages personnels, pour normaliser les troubles mentaux et montrer que l’on n’est pas seul
- Les groupes de soutien, privés ou publics, pour offrir des espaces d’échanges et de soutien aux personnes confrontées à des difficultés
- Les campagnes de sensibilisation, pour lutter contre la stigmatisation et mettre en avant l’importance de la santé mentale à plus grande échelle
- La mise en avant d’outils de bien-être, comme les applications aidant à gérer le stress
8. Les clés pour un contenu viral
Les réseaux sociaux évoluent constamment et ce qui fonctionne aujourd’hui pourrait ne plus être aussi efficace demain. Toutefois, certaines clés peuvent augmenter ses chances de créer du contenu qui se partage massivement.
Les ingrédients pour un contenu viral :
- Authenticité et émotivité : que ce soit de la joie, de la colère, de la tristesse ou de la surprise, les émotions fortes favorisent le partage et les interactions.
- Pertinence et actualité : un contenu répondant à une actualité brûlante ou qui s’inscrit dans une tendance a plus de chance d’être vu et partagé.
- Facilité de partage : les formats courts, textes clairs et visuels attrayants sont plus susceptibles d’être relayés.
- Valeur ajoutée : que ce soit une information inédite, un conseil pratique qui sort de l’ordinaire ou une simple touche d’humour, il faut offrir quelque chose de nouveau.
- Adaptation aux différents réseaux sociaux : chaque réseau social a ses propres codes, mais aussi des audiences potentiellement différentes ; ce à quoi il faut s’adapter.
Les stratégies pour devenir viral :
- Connaître son audience : plus on connaît ses abonnés, mieux on est en mesure de créer du contenu qui les intéressera, voire les touchera.
- Collaborer avec des créateurs de contenus : l’influence marketing est toujours en 2024 un bon moyen d’atteindre une audience plus large et ainsi d’élargir sa communauté, tout en développant le rayonnement de sa marque.
- Répondre aux commentaires : l’interaction avec sa communauté est essentielle pour créer un engagement et la fidéliser.
- Analyser les résultats : le BA-ba pour comprendre ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et ajuster le tir !
Quelques exemples de contenus viraux en 2024 :
-
Tiktok a popularisé les vidéos courtes et créatives. Des tendances, des défis, des danses, des tutoriels ludiques… Les possibilités sont infinies. Astuce : utiliser les musiques virales du moment vont augmenter les chances d’être virale à votre vidéo !
-
Similaires à Tiktok, les Réels permettent de créer des vidéos courtes et engageantes. La dernière tendance du moment : les Réels looping ! Des vidéos très courtes (3 secondes) qui captent l’attention et qui vont tourner en boucle, pour ainsi augmenter très rapidement le watch-time et de ce fait être favorisé par l’algorithme.
-
Les stories Instagram offrent de nombreuses fonctionnalités interactives (sondages, questions, liens, rappels…) qui encouragent l’engagement.
-
Les lives permettent d’interagir en temps réel avec sa communauté et de créer un sentiment de proximité plus fort. Cela renforce également l’authenticité, la crédibilité et le capital sympathie de la marque.
-
En encourageant ses abonnés à créer du contenu autour de sa marque, cela permet de toucher de nouvelles audiences, tout en renforçant sa visibilité et sa crédibilité.
-
Éviter les posts doublon, tout en augmentant la portée de sa publication en touchant directement deux communautés : c’est tout l’intérêt des publications collaboratives. Influenceur + influenceur, influenceur + marque… Un format à ne pas négliger !
Article rédigé par Chloé Rateau, Social Media Manager
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Dans un contexte où les tendances évoluent à toute vitesse, l’approche participative entre l’agence de communication et ses clients est devenue un élément clé du succès des projets. Pour favoriser la co-construction, les ateliers de co-réflexion et de co-conception sont essentiels. Ils permettent d’impliquer les différentes parties prenantes dans l’élaboration des processus créatifs ou stratégiques. Ces sessions offrent un cadre de travail propice à l’échange, à la créativité et à la mise en commun des savoirs.
Comment se déroule un atelier de co-conception et quels bénéfices en tirer ? Découverte de cette approche participative.
Qu'est-ce qu'un atelier de co-conception ?
1. La définition d’atelier de co-création
Un atelier de co-création est un temps d’échange et de collaboration où les clients et les équipes de l’agence de communication se réunissent pour réfléchir et co-construire ensemble un projet. Contrairement aux réunions plus classiques, la créativité est au cœur de ces ateliers dans le but d’arriver à une prise de décision collective et à l’émergence de solutions innovantes. Durant ce temps d’échange, chacun apporte ses idées, ses points de vue et ses attentes.
En mettant en commun leurs connaissances et leurs expertises respectives, les deux parties prenantes co-construisent ensemble un projet dans le but que ce dernier soit aligné avec les objectifs de l’entreprise et les attentes de la cible finale.
Ces ateliers peuvent concerner diverses étapes du projet : de la réflexion stratégique à la conception créative (identité graphique, création ou refonte de site web, campagne, etc.). C’est l’aspect participatif et collaboratif de ses ateliers qui les distinguent des processus plus traditionnels où l’agence de communication propose des solutions clés en main. Ici, le client est un acteur à part entière dans le processus créatif. Cela permet également de renforcer le lien de confiance entre l’agence et son client, tout en favorisant une meilleure compréhension du secteur d’activité, des besoins et des contraintes de chaque partie prenante.
2. Le déroulé d’un atelier de co-conception
Un atelier de co-création se déroule généralement en plusieurs étapes :
• La préparation :
Cette partie concerne l’agence de communication, qui doit se charger de définir les objectifs, sélectionner les participants, préparer les supports de l’atelier.
• La phase d'immersion :
Avant cette phase, il est possible de prévoir un temps d’échange pour faire connaissance notamment s’il s’agit d’une nouvelle collaboration. Ce temps informel permet de briser la glace entre les participants avant de rentrer dans le vif du sujet avec la présentation du contexte, des enjeux et des objectifs du projet ainsi que du déroulé de l’atelier.
• La phase de créativité :
Il s’agit de l’étape essentielle de l’atelier, ce temps d’échange est dédié à la génération d’idées, de brainstorming etc. Cette étape peut être réalisée sous forme de groupe si le nombre de participants à l’atelier est trop important.
• La phase de synthèse :
Cette dernière étape permet de mettre en commun l’ensemble des réflexions de la phase de créativité. Il convient donc d’analyser les idées, les valider, les prioriser afin d’élaborer un plan d’action. Cette phase permet également de s’assurer qu’il n’y a pas de malentendus sur les idées qui ont émergé précédemment.
Quels sont les bénéfices d’un atelier de co-réflexion ?
Pourquoi organiser un atelier de co-création ? Les avantages des ateliers de co-création sont nombreux.
Les bénéfices sont réels pour les 2 parties prenantes autant pour le client que l’agence de communication.
1. S'aligner avec les attentes des clients
L’un des principaux avantages de ces ateliers est qu’ils permettent d’aligner les attentes du client et les propositions de l’agence dès le début du projet. En étant directement impliqués dans la réflexion, les clients peuvent exprimer leurs besoins spécifiques, clarifier leurs objectifs et s’assurer que la direction prise par l’agence est en adéquation avec leurs attentes. Cela permet d’éviter les malentendus et d’accélérer les phases de validation.
2. Stimuler la créativité collective
La co-réflexion libère une forme d’intelligence collective. En réunissant des profils variés avec des expériences et des compétences différentes, l’atelier devient un réel espace de créativité. Les idées circulent librement et peuvent s’enrichir mutuellement, permettant d’aboutir à des solutions innovantes et parfois inattendues. L’agence de communication, en tant que facilitateur, guide ces échanges et structure les idées pour en tirer le meilleur. C’est à l’agence d’instaurer un cadre de travail convivial, stimulant et propice à la créativité pour favoriser l’échange et l’innovation.
3. Renforcer la relation client-agence
Les ateliers sont aussi un excellent moyen de renforcer la relation entre le client et l’agence, notamment lors de la phase d’”ice breaker” qui est un moment propice pour tisser des liens.
La proximité et la collaboration permettent d’établir un climat de confiance et de transparence. Le client se sent valorisé et entendu, ce qui améliore la qualité de l’interaction tout au long du projet. Cette collaboration proactive aide à résoudre les éventuels blocages plus rapidement, tout en générant un engagement plus fort de la part du client.
4. Proposer des solutions plus pertinentes et adaptées
En impliquant les clients dès le départ, les ateliers de co-conception permettent d’obtenir des solutions plus adaptées aux besoins des utilisateurs finaux. Le client, souvent expert de son secteur, apporte ses connaissances et son expérience que l’agence peut intégrer pour élaborer des concepts plus pertinents et performants. De plus, en étant acteur du processus, le client est plus susceptible d’adhérer pleinement aux solutions proposées. En étant au cœur du processus créatif, le client a plus de transparence et un contrôle plus direct sur les décisions stratégiques et créatives.
5. Optimiser le temps et les ressources
Les ateliers permettent de gagner du temps dans le déroulement du projet. En travaillant ensemble dès les premières étapes, les ajustements et modifications sont faits en temps réel, réduisant ainsi les allers-retours. Cela permet d’accélérer la prise de décision et de s’assurer que tous les aspects du projet sont validés rapidement. Cela favorise une collaboration plus fluide et productive, et permet à l’agence de livrer des solutions plus en phase avec les objectifs du client.
Les ateliers de co-réflexion et de co-conception sont des outils intéressants et innovants, et s’il n’y a qu’un avantage à retenir c’est l’aspect gagnant-gagant à la fois pour l’agence de communication et le client. Pour vos futurs projets, n’hésitez pas à solliciter Digisanté. Nous proposons des ateliers de co-réflexion personnalisés et sur mesure. Nous avons mené divers type d’ateliers (réflexion sur la mise en place d’une web app, naming, tests utilisateurs, refonte de site internet, création d’une plateforme d’e-learning etc.). Nos équipes d’experts seront vous accompagner tout au long du processus, de la préparation à la mise en œuvre avec des outils et méthodes de co-création reconnues pour leur efficacité.
Article rédigé par Marie Lefief, Chef de projet digital chez Digisanté
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Lorsque nous abordons le sujet de l’accessibilité numérique, nous pensons souvent aux couleurs et à la police mais ce n’est pas tout !
Une autre de nos habitudes quotidiennes n’est pas à négliger, celle des émojis que l’on ajoute à nos messages. Pourquoi ne faut-il pas abuser de ces petits smileys colorés ? Quel lien existe-t-il entre émojis et accessibilité et comment les exploiter à bon escient ?
1. Faire le lien entre émojis et accessibilité numérique
L’utilisation et la popularité des émojis ne cessent de croître, ce qui souligne l’importance de rendre ces symboles accessibles à tous, que ce soit sur les sites internet ou les réseaux sociaux où ils sont largement utilisés. En 2024, il existe plus de 4 000 émojis disponibles, et chaque année des nouveaux émojis viennent s’ajouter à la liste. Ces nouveaux émojis sont souvent en faveur d’une représentation diversifiée et égalitaire, en incluant des emojis représentant divers handicaps.
Pour rappel, l’accessibilité vise à permettre à toute personne d’accéder à l’information, indépendamment de son handicap ou de ses limitations. La réglementation vise à garantir que tous les utilisateurs puissent accéder aux contenus et services en ligne, en prenant en compte leurs différents appareils (ordinateur, mobile, tablette, …), leur environnement (lumière, niveau sonore, …) et d’éventuels handicaps.
Si les nouveaux émojis visent parfois à promouvoir l’accessibilité pour tous, pour autant les émojis ne restent tout de même pas adaptés à certains handicaps.
En effet, dans certains cas et pour certains handicaps, les émojis altèrent le message transmis et donc impactent l’accessibilité.
- Les émojis peuvent être interprétés différemment selon les personnes, leur signification reste relativement subjective, et cela peut être d’autant plus vrai pour des personnes ayant des difficultés de compréhension. D’autant plus qu’ils sont différents d’un clavier à l’autre (Apple, Google, Messenger etc.). Si vous souhaitez connaître la signification officielle d’un émoji, il existe des sites comme www.emojipedia.org répertoriant les émojis et leurs significations.
- Les personnes malvoyantes ou aveugles peuvent avoir du mal à interpréter les émojis, car elles reposent principalement sur des couleurs et images qui transmettent des émotions ou des informations. Le lecteur d’écran traduit les émojis en phrases, ce qui en modifie le sens et complique la compréhension du message.
- Les personnes atteintes de daltonisme peuvent avoir des difficultés à distinguer les couleurs et donc à comprendre pleinement l’information passée à travers l’émoji utilisé.
2. Savoir exploiter les émojis
Il faut garder à l’esprit que ce qui compte le plus dans un message, ce n’est pas son aspect visuel mais bien son fond. Pour cela les émojis doivent être utilisés de manière judicieuse et efficace.
A. Déchiffrer la signification des émojis
Comme évoqué précédemment chaque émoji à un équivalent textuel pour les lecteurs d’écrans (par exemple : les technologies d’assistance pour les personnes handicapées qui leur permettent d’accéder aux sites internet ou aux réseaux sociaux en écoutant). Cependant, la signification des émojis ne correspond pas toujours à ce que nous pensons lorsque nous les utilisons.
B. Insérer les émojis dans son contenu
La place des émojis dans un message est très importante. Il faut éviter au maximum d’utiliser des émojis pour remplacer des mots afin d’empêcher la confusion des personnes handicapées face aux messages incohérents. L’utilisation d’émojis en plein milieu d’une phrase peut poser problème pour les personnes en situation de handicap, perturbant ainsi le sens de la phrase et pouvant entraîner des malentendus et des incompréhensions. Il est recommandé de les utiliser en fin de phrase.
C. Utiliser les émojis avec modération
Si vous utilisez plusieurs émojis identiques à la suite, vous prenez le risque de rendre votre message incohérent et incompréhensible pour les personnes aveugles ou malvoyantes car la plupart des lecteurs d’écrans restituent chaque émoji séparément. Un émoji suffit à attirer l’attention, au risque de perdre l’information et le sens du message.
⚠️ ⚠️ ALERTE SOLDES ⚠️ ⚠️
Cette phrase risque d’être traduire par “Symbole D’Avertissement, Symbole D’Avertissement alerte soldes Symbole D’Avertissement Symbole D’Avertissement »
Dans ce cas, il est clair que la multiplication des émojis parasite la compréhension du message. De plus, les transcriptions des lecteurs vocaux sont généralement longues, bien plus que le rendu visuel du message, qui de base se veut court et percutant.
En résumé, l’accessibilité numérique et l’usage des émojis peuvent cohabiter, tout est une question de mesure. En respectant ces différents conseils, vous pourrez communiquer au plus grand nombre. Les émojis n’ont pas finis d’avoir la côte, c’est pourquoi les utiliser reste pertinent de nos jours mais en les utilisant avec modération. Et s’il n’y avait qu’une information à retenir, c’est de placer les émojis à la fin de votre texte.
Chez Digisanté, l’accessibilité numérique est un sujet au cœur de nos préoccupations alors si nous serions ravis de vous pouvoir vous accompagner pour rendre vos contenus plus accessibles.
Article rédigé par Clémentine Chaillou & Alicia Richard, stagiaires
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Bien que ce mot puisse parfois être difficile à prononcer, le repurposing content est une tendance qui fait ses preuves en marketing. Dans la course à la performance et la multiplication des canaux de communication, cette pratique est désormais un “must have” de toute bonne stratégie de communication. En effet, la production de contenu (articles de blog, publication sur les réseaux sociaux, infographie…) peut être une mission longue et fastidieuse.
Face à cette problématique, le repurposing content est une solution séduisante, avec ses avantages et sa méthodologie.
1. Qu'est-ce que le repurposing de contenu ?
Si de nombreux articles évoquent la pratique du repurposing content, tous ne l’appellent pas de la même manière. Vous pouvez ainsi lire :
- Réutilisation de contenu
- Content repurposing
- Content Recycling
- Recyclage de contenu…
Autant d’appellations pour une seule pratique : exploiter au maximum un contenu afin de l’adapter à différents supports et canaux de communication.
2. Quel est l’objectif du repurposing content ?
Le repurposing content présente plusieurs avantages pour une stratégie de contenu. Toutefois, l’objectif principal est certain : optimiser les ressources tout en conservant une stratégie de communication bien ficelée. Lorsqu’une personne crée un support, comme un article par exemple, de nombreuses heures vont être consacrées à la rédaction. Analyse du sujet, recherches, organisation des idées… autant d’étapes qu’il est avantageux de rentabiliser. Une infographie peut par exemple être déclinée sous la forme d’un carrousel Instagram. Sans oublier qu’avec l’arrivée et l’étendue du snack content, le repurposing content permet de conserver un rythme de publication satisfaisant et de contenter les algorithmes des réseaux sociaux. Ainsi, cette méthode est outil qui fait ses preuves dans un objectif de maintien de la visibilité afin de ne pas finir aux oubliettes.
3. Quels sont les avantages du repurposing content ?
En plus du gain de temps évoqué plus haut, décliner un sujet sous différents formats offre de nombreux avantages. Il permet également de :
- Toucher de nouvelles audiences : chaque canal ou format touche une population différente. Les personnes touchées par un article ne seront pas celles touchées par un post Instagram par exemple.
- Maximiser l’impact d’un contenu : un post Facebook peut renvoyer vers un article de blog et encourager son partage.
- Améliorer son référencement naturel (SEO)
- Assurer une cohérence des contenus entre les différents canaux de communication exploités.
4. Comment le repurposing peut-il améliorer votre référencement naturel (SEO) ?
Le repurposing content peut être un atout non négligeable dans une stratégie de contenu optimisé SEO.
- En créant davantage de contenu à partir de l’existant, vous augmentez le contenu disponible sur votre site web. Vous disposez ainsi de plus de matière à indexer pour les moteurs de recherche.
- Les moteurs de recherche valorisent les sites web qui proposent des formats de contenu variés.
- Quand votre contenu est visible sur différentes plateformes, il est visible par plus d’internautes. Il a ainsi plus de chances d’être vu et partagé. Or ces échanges vont avoir un impact direct sur la notoriété et la visibilité de votre entreprise.
Le repurposing content se place ainsi comme un outil indispensable pour booster sa visibilité, sa notoriété et son SEO.
5. Comment fonctionne le repurposing content ?
Contrairement aux idées reçues, le repurposing ne consiste pas en un simple copier-coller d’un contenu déjà existant. En effet, pour être pertinent, votre contenu doit être adapté à son nouveau canal de destination et à l’audience de ce dernier. Afin d’optimiser les résultats, il est indispensable de réfléchir aux nouveaux canaux pouvant être exploités et aux cibles que vous souhaitez toucher. Les personnes présentes sur votre compte Instagram ne sont pas forcément les mêmes que sur votre site internet ou que sur votre page LinkedIn.
Par la suite, il est nécessaire et important d’analyser le canal, ses tendances, ses codes, les formats qui fonctionnent et suscitent de l’interaction… Ce travail préparatoire vous permettra ensuite de décliner votre contenu dans la forme la plus adéquate, afin d’en maximiser les performances.
À noter également, que le suivi des indicateurs clés de performance (nombre de visites, audience, portées, like, engagement etc.) disponibles sur vos canaux existants vous permet d’évaluer en amont quels contenus pourraient être intéressants à décliner. N’oubliez pas également d’analyser vos résultats après publication afin de déterminer l’intérêt que votre contenu à susciter. Si les indicateurs sont au vert, n’hésitez pas à proposer de nouveau ce type de format. En revanche, si vous n’êtes pas satisfait des résultats, essayez de déterminer les origines de ces chiffres. Est-ce le format ? Le type de sujet ? Le timing de publication ? Le canal ? Vos erreurs seront sources de réussite pour vos prochains recyclages de contenus.
Avec le repurposing les possibilités sont infinies. L’intégrer dans votre stratégie de communication peut ainsi être intéressant, notamment si vous avez peu de temps et de budget à allouer au contenu. Toutefois, ne cédez pas à la tentation du “tout recyclage”. La création de contenus uniques à chaque canal est fondamentale pour maximiser vos résultats. Comme souvent dans la communication, tout est dans la juste mesure.
Pour tous vos projets de communication, de la création de contenu ou site web, en passant par le graphisme, le conseil, les réseaux sociaux, le motion design, et bien d’autres :
Article rédigé par Marie LEFIEF, Chef de projet chez Digisanté
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Le test utilisateur est une étape aux multiples avantages dont il ne faut pas faire l’impasse dans l’UX design, la conception et la réalisation d’un projet.
Le test utilisateur, c’est la méthode d’évaluation digitale incontournable pour une expérience utilisateur réussie. Très simple à mettre en place mais pourtant souvent mise de côté et pour cause : le manque de temps.
Véritable allié pour déceler les potentiels freins et vérifier si le projet correspond à la demande initiale.
Le but final ? Optimiser la satisfaction client tout en ayant une démarche ROIste.
01. Quand faire un test utilisateur ?
Le test utilisateur ne doit pas être uniquement réalisé à la fin d’un projet, celui-ci doit être effectué de manière régulière s’il veut être bénéfique.
- A la phase “maquette” cela permet de voir comment les utilisateurs perçoivent et interagissent, en temps réel, avec le produit/service, et ainsi réajuster avant les phases coûteuses liées au développement.
- En phase “développement”, cela permet de s’assurer du bon fonctionnement du produit final et auxquels cas de procéder aux derniers petits ajustements avant la mise en ligne.
De manière générale, il est important de réaliser des tests utilisateurs ¾ fois par an pour vérifier si le produit/service nécessite des améliorations C’est une excellente méthode de prise de hauteur si l’on souhaite être performant.
02. Quelles sont les différentes méthodes de tests ?
Il existe différentes typologies de tests utilisateurs. Le choix du test peut se faire en fonction des selon les ressources dont on dispose.
- La méthode non-modérée permet aux utilisateurs de réaliser le test en distanciel. C’est la méthode la moins onéreuse et la plus simple à mettre en place. L’utilisateur testé sera enregistré lors de sa navigation via un logiciel test et sa navigation sera évaluée post-test. Un questionnaire avec interrogations ouvertes peut également être envoyé puis validé par entretien téléphonique ou Visio.
Le seul frein à cette méthode de test utilisateur est le niveau de compréhension et d’empathie avec les utilisateurs, certains détails peuvent être perdus ou non perçus par l’évaluateur.
- La méthode modérée nécessite de réaliser le test utilisateur en présentiel. Cette méthode peut être réalisée avec le client ou via un panel d’utilisateurs. Il sera animé par un modérateur formé au produit final. Pendant le test, chaque utilisateur réalise différentes tâches représentatives de l’usage habituel du produit. Des scénarios de tests pré établis viendront placer les utilisateurs dans une situation réaliste d’utilisation quotidienne.
Cette méthode permet d’identifier tous les doutes et d’observer le langage corporel de l’utilisateur pour détecter les freins, doutes et questionnements en temps réel.
03. Quelles informations peut-on recueillir grâce à un test utilisateurs ?
Afin que ces données soient utiles post-test, il est important de définir des objectifs clairs et d’avoir les bons outils en amont (logiciel de test, ressources humaines, temps et surtout d’être neutre dans la démarche afin de ne pas orienter les réponses des testeurs).
Ces dernières peuvent être quantitatives : combien de temps cela a pris à l’utilisateur d’effectuer une tâche, aller d’un point A à un point B, trouver un produit, réaliser un achat… Combien de freins a-t-il rencontrés ?
Et Les réponses aux tests peuvent également être qualitatives : comment l’utilisateur a vécu son expérience? Est-ce qu’il recommanderait ce produit /service ?
04. A quoi vont servir les données recueillies par le test ?
Les données collectées sont capitales et permettront d’évaluer la facilité d’utilisation mais surtout l’expérience globale de l’utilisateur. Elles permettront de vous poser les bonnes questions, de renforcer votre concept créatif, d’ajuster les messages et d’optimiser les points bloquants.
Les données analysées seront transmises aux concepteurs pour qu’ils puissent procéder aux modifications et être au plus juste des attentes des utilisateurs dans leur livraison finale.
10 bonnes pratiques pour un test utilisateur réussi :
- Lancer le test au bon moment, ne pas attendre la fin du projet
- Définir des objectifs clairs
- Choisir la méthode de test adaptée selon ses ressources
- Créer des scénarios concrets en faisant attention aux formulations pour ne pas orienter le testeur
- Prévoir le matériel nécessaire au bon déroulement du test : logiciel d’enregistrement vidéo, questionnaire, salle neutre
- Recruter des profils correspondant aux utilisateurs finaux, si vous faites un test via un panel
- Ne pas orienter les réactions du testeur (si test en présentiel)
- Procéder à un appel de confirmation téléphonique, si test non physique (si test en distanciel)
- Analyser, arbitrer les réponses qualitativement et quantitativement
- Classer les modifications par ordre de priorité et par faisabilité
Le test utilisateur est vraiment LA CLÉ d’une expérience client optimale et l’assurance d’un client final satisfait.
Article rédigé par Coralie RICHARD, Cheffe de projet et Directrice conseil junior chez Digisanté
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Le temps d’attention moyen d’un utilisateur diminue année après année. En 2022, il était de 8 secondes et en 2020 de 12 secondes. Le constat est simple : il est de plus en plus difficile de capter et de retenir l’attention d’un utilisateur sur internet et encore plus sur les réseaux sociaux. Une nouvelle tendance émerge pour pallier ce phénomène : le snack content.
01. Qu’est-ce que le snack content ?
Ce terme anglo-saxon désigne un type de contenu court, dynamique et attractif, qui comme son nom l’indique a la particularité de se consommer rapidement.
On retrouve notamment ces micro contenus sur Tiktok et sur Instagram, tout particulièrement avec la forte mise en avant des formats Réels et Carrousel par l’algorithme. Linkedin n’est pas en reste, avec le développement de la fonctionnalité des Carrousels également.
Dans le métro, en attendant l’ascenseur ou dans une salle d’attente… Scroller est devenu un véritable réflexe pour beaucoup d’entre nous et nous consommons quotidiennement de nombreux contenus sur notre téléphone à la moindre occasion. Le principal défi du snack content est de réussir à susciter de l’intérêt dès les premières secondes, pour mettre fin à cette envie irrépressible de scroller une page ou un fil d’actualité. C’est pourquoi l’accès aux informations doit être facilité et accéléré.
02. Comment employer le snack content dans le milieu de la santé ?
Vulgarisation de termes scientifiques, décryptage de pathologies, témoignages de patients ou de professionnels de santé… La richesse des informations ne manque pas dans le milieu de la santé et les contenus peuvent vite devenir conséquents, et ainsi difficiles à lire ou à regarder jusqu’au bout.
Voici 5 astuces pour réussir à susciter l’engagement de vos communautés à travers le snack content :
- Astuce n°1 : Veillez à ne traiter qu’un seul sujet à la fois pour avoir un contenu plus digeste et spécifique, et ainsi ne pas perdre votre communauté.
- Astuce n°2 : Choisissez bien les informations à mettre en avant, à travers un format adapté. Les Réels et les Carrousels ont actuellement le vent en poupe sur Instagram et pour cause : il s’agit des formats les plus mis en avant par l’algorithme. Par conséquent, ils offrent une visibilité bien supérieure à un post statique et génèrent davantage d’interactions !
- Astuce n°3 : Misez sur une phrase d’accroche captivante en premier visuel de Carrousel ou en couverture de Réels, afin de donner l’envie de lire ou de regarder la suite de la publication.
- Astuce n°4 : Segmentez vos informations et les répartir sur plusieurs slides. En plus de rendre le contenu plus attractif en lui-même, cela permet d’augmenter le temps passé sur la publication et une nouvelle fois de marquer des points auprès des algorithmes. Avantage supplémentaire : cela permet de terminer la publication par un appel à l’action en dernière intention.
- Astuce n°5 : Recyclez vos contenus sous un nouvel angle. Un sujet déjà traité peut l’être de nouveau d’une toute autre façon et pourra potentiellement toucher de nouvelles personnes. Il faut également garder à l’esprit qu’un.e abonné.e ne verra pas l’entièreté des contenus créés par les comptes qu’il.elle suit du fait de l’algorithme et de son activité sur les réseaux sociaux.
Quelques exemples de publications Instagram réalisées pour notre client Appel Médical, leader du recrutement médical et paramédical en France.
Plus que jamais, le snack content est à intégrer à sa stratégie digitale et tout particulièrement social media, pour une communication digitale efficace et apporter un maximum de visibilité à ses contenus.
Article rédigé par Chloé RATEAU, social média manager chez Digisanté.
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“Google Analytics est illégal en Europe !”
C’est ce qu’on lit partout depuis que la CNIL a lancé son combat contre Google Analytics. Digisanté revient avec vous sur cette décision aux conséquences inédites. En effet, face à cette décision, l’ensemble des sites web utilisant aujourd’hui Google Analytics va devoir changer de fournisseur de statistiques web.
2 petits rappels pour se mettre dans le bain !
La CNIL, c'est qui, c'est quoi ?
La CNIL a été créée par la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978. Son acronyme, CNIL, signifie : Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés.
Cette commission est chargée de veiller à la protection des données personnelles contenues dans les fichiers, les traitements informatiques ou encore les papiers, aussi bien publics que privés. Ainsi, elle est chargée de veiller à ce que l’informatique soit au service du citoyen et que cette dernière ne porte pas atteinte à l’identité humaine, aux droits de l’homme, à la vie privée et aux libertés individuelles ou publiques.
Le RGPD, c'est quoi ?
L’acronyme RGPD signifie : Règlement Général sur la Protection des Données.
Ce règlement a pour objectif de définir un cadre opérationnel, administratif et juridique auquel les entités (entreprises, associations, établissements publics…) doivent se conformer si elles traitent des données personnelles de citoyens européens.
Mais alors c’est quoi une donnée personnelle ?
Une « donnée personnelle » peut être définie comme « toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable ».
Une personne peut être identifiée :
- directement (nom, prénom, …)
- indirectement (une adresse IP, un identifiant (n° client), un numéro (de téléphone), une donnée biométrique, plusieurs éléments spécifiques propres à son identité physique, physiologique, génétique, psychique, économique, culturelle ou sociale, mais aussi la voix ou l’image par exemple).
L’identification d’une personne physique peut être réalisée à partir :
- d’une seule donnée (numéro de sécurité sociale, ADN, …)
- du croisement d’un ensemble de données (une femme vivant à telle adresse, née tel jour, abonnée à tel magazine et militant dans telle association par exemple)
Mais alors pourquoi Google Analytics devient illégal aux yeux de la CNIL ?
La Cour de justice de l’Union européenne (ou CJUE) a déclaré que les transferts de données personnelles vers des serveurs américains ne sont plus considérés comme conformes au RGPD par principe.
En conséquence, l’autorité de protection des données autrichienne (ou DSB) a jugé illégale l’utilisation de Google Analytics dans l’UE.
Cette décision a ensuite été confirmée en France. La CNIL a ainsi communiqué officiellement sur plusieurs mises en demeure à l’encontre de gestionnaires de sites utilisant Google Analytics.
“En l’absence de décision d’adéquation concernant les transferts vers les États-Unis, le transfert de données ne peut avoir lieu que si des garanties appropriées sont prévues pour ce flux notamment. Or, la CNIL a constaté que ce n’était pas le cas.”
Alors… on fait quoi ?
Face à cette situation, Digisanté a testé plusieurs solutions. Pour notre site, après analyse du marché, nous avons opté pour une solution libre de mesure d’audience, avec un hébergement responsable.
Matomo, l’alternative à Google Analytics, respectueuse des données personnelles !
Recommandé par la CNIL, Matomo est une solution d’analyse de trafic respectueuse de la protection des données.
Grâce à Matomo, il est possible d’analyser les données de trafic de manière précise. Cet outil permet également de libérer votre site de la notion de consentement de l’utilisateur grâce à un paramétrage d’anonymisation des adresses IP.
Vous souhaitez passer sur Matomo, la solution de web analytics conforme au RGPD ?
Si vous souhaitez opter pour la solution Matomo, Digisanté peut vous accompagner dans l’installation et dans le paramétrage.
Article rédigé par Arnaud Le Roux, Développeur, webdesigner et Référent Accessibilité
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Digisanté se doit de mettre en place une charte environnementale dans une démarche plus responsable vis-à-vis de notre planète.
Notre ancien partenaire d’hébergement OVH ne nous proposant pas d’offre dans la lignée de notre charte environnementale, nous nous sommes tournés vers Scaleway.
Pourquoi Digisanté a choisi Scaleway ?
Tout d’abord, Digisanté a à cœur de proposer des solutions d’hébergement en France. Scaleway est une SAS française fondée par Free en 1999.
Pour finir, et surtout la raison principale de ce changement, nous cherchions un partenaire ayant une politique transparente et écologique qui corresponde à la nôtre. Chez Scaleway, 100% de l’énergie utilisée pour faire fonctionner et refroidir les data centers provient de ressources naturelles, contrairement à notre ancien partenaire.
Pour plus d’informations sur la charte environnementale de Scaleway, rendez-vous ici : https://www.scaleway.com/fr/leadership-environnemental/
Faire le choix d’un bon CMS (Content Management System) est une décision très importante et stratégique pour la réussite du développement de votre activité de vente en ligne.
En effet, bien choisi, un CMS peut être un véritable levier de performance pour votre e-boutique. À l’inverse, non ou mal adapté, il peut se révéler un frein à votre réussite.
Les principaux CMS e-commerce : quelles sont les parts de marché international des CMS ?
Prenons, le top 4 international des CMS pour la suite de notre article. On peut voir que Shopify possède 51% de part de marché, soit presque 950 000 sites en ligne aujourd’hui, il est talonné par Woocommerce avec 33% soit 623 000 sites. Pour finir notre top 4, on retrouve Magento et Prestashop avec 4% chacun en se partageant un total de 150 000 sites en ligne.
Malgré la première place de Shopify, si on s’attarde sur Shopify VS Woocommerce, on peut voir que Shopify prend 60% des deux parts de marché mais en réalité cela ne représente que 20% du trafic de ces deux parts de marchés.
Quelles sont les bonnes questions à se poser pour faire son choix de CMS pour son e-commerce ?
Choisir son CMS doit se baser sur vos besoins actuels et futurs, ainsi que votre capacité à administrer votre site et vos objectifs. Avant tout, prenez le temps de répondre à quelques questions :
- Quelle place le e-commerce occupe-t-il dans votre stratégie de vente : est-il le cœur de celle-ci ou s’agit-il d’une source de revenus complémentaires ?
- Concernant vos produits : combien de produits composent votre boutique ? Devez-vous gérer la gestion des stocks ? Vos articles ont-ils des déclinaisons à la taille et/ou à la couleur ?
- Souhaitez-vous digitaliser une boutique déjà existante ou s’agit-il d’une création ?
- Quels sont vos objectifs à long terme ? Souhaitez-vous vous développer à l’international ?
- Souhaitez-vous synchroniser votre e-commerce avec votre CRM ?
- Quelles sont vos compétences au sein de l’entreprise concernant ce site e-commerce ? Pensez-vous faire appel à une agence ou à un freelance ?
- Pensez-vous mettre en place une stratégie de contenu pour booster votre référencement naturel (SEO)? Et/ou des campagnes payantes (SEA)?
- Enfin, quel est votre budget pour ce projet ?
Pour vous aider à répondre à ces questions, nous avons étudié les fonctionnalités du top 4 des CMS, avec des critères tels que : l’ampleur de la communauté (et donc la stabilité, l’évolutivité, la sécurité, …), la prise en main, les développements, le business modèle et les offres (solution gratuite ou payante), les fonctionnalités liées au SEO, le type d’hébergement.
PrestaShop | Shopify | Woocommerce | Magento | |
Support & communauté | Forum bien développé en français. Support direct = 399€ pour 6H | Support dédié 24H/24 et 7J/7 en anglais | Oui, support & communauté développée | Oui |
Prise en main | Compliquée | Très Simple | Simple si habitué à WordPress | Compliquée |
Développement | Expert | Solo + expert ponctuel | Solo + expert ponctuel | Expert |
Offres | Installation gratuite. Plugins + thèmes payants | Abonnement mensuel + % CA | Installation gratuite. Plugins + thèmes payants | Gratuit au début, certains plugins payants (+ forfait entreprise) |
SEO | Plugins supplémentaires | Oui | Plugins supplémentaires sur WordPress | Plugins supplémentaires |
Hébergement obligatoire par la solution | Non | Oui | Non | Non |
En résumé, quels sont les “plus” et les “moins” de chaque CMS ?
PrestaShop :
Les plus +
- Communauté et accompagnement en français
- Backoffice ergonomique et adapté à la gestion d’une boutique en ligne
- Gratuit et opensource
Les moins –
- Requiert des compétences techniques de développement
- CMS orienté e-commerce donc complexité pour ajouter des fonctionnalités (forum, formulaire, cartographie, blog…)
- Plugins et thèmes souvent onéreux
- Mauvais SEO
Woocommerce :
Les plus +
- Communauté WordPress développée
- SEO grâce au contenu
- Gratuit et opensource
Les moins –
- Plugin nécessitant le CMS WordPress
- Plugins souvent payants et en anglais
- Limité pour la gestion de boutique contenant un très grand nombre de références
Magento :
Les plus +
- Robustesse de la solution
- Capacité à gérer des catalogues de produits très volumineux.
- Solution complète : multilingue, multi-devise, multi-boutiques
- Gratuit et opensource
Les moins –
- Nécessite un environnement puissant et sécurisé : serveurs dédiés, maintenance, équipes
- Grande compétence nécessaire pour la conception de la boutique
- Investissement financier conséquent
Shopify :
Les plus +
- Interface très intuitive
- Solution clé en main, déploiement rapide
- Support 24H/24 et 7J/7
Les moins –
- Payant : abonnement mensuel + % CA
- Environnement limité, cher en dehors du cadre.
- Support en anglais
- CMS orienté e-commerce donc complexité pour ajouter des fonctionnalités (forum, formulaire, cartographie, …)
Mais alors, “Quel CMS e-commerce choisir pour votre boutique en ligne ?” vous allez me dire !
Une seule réponse : tout dépend de vos besoins actuels et futurs !
Alors n’hésitez pas à contacter Digisanté pour en discuter afin de trouver la meilleure solution CMS e-commerce adaptée à vos besoins.
Article rédigé par Arnaud Le Roux, Développeur, webdesigner et Référent Accessibilité