Article rédigé par Léna Kneusé, Chargée de communication junior
“Google Analytics est illégal en Europe !”
C’est ce qu’on lit partout depuis que la CNIL a lancé son combat contre Google Analytics. Digisanté revient avec vous sur cette décision aux conséquences inédites. En effet, face à cette décision, l’ensemble des sites web utilisant aujourd’hui Google Analytics va devoir changer de fournisseur de statistiques web.

2 petits rappels pour se mettre dans le bain !
La CNIL, c'est qui, c'est quoi ?
La CNIL a été créée par la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978. Son acronyme, CNIL, signifie : Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés.
Cette commission est chargée de veiller à la protection des données personnelles contenues dans les fichiers, les traitements informatiques ou encore les papiers, aussi bien publics que privés. Ainsi, elle est chargée de veiller à ce que l’informatique soit au service du citoyen et que cette dernière ne porte pas atteinte à l’identité humaine, aux droits de l’homme, à la vie privée et aux libertés individuelles ou publiques.
Le RGPD, c'est quoi ?
L’acronyme RGPD signifie : Règlement Général sur la Protection des Données.
Ce règlement a pour objectif de définir un cadre opérationnel, administratif et juridique auquel les entités (entreprises, associations, établissements publics…) doivent se conformer si elles traitent des données personnelles de citoyens européens.
Mais alors c’est quoi une donnée personnelle ?
Une « donnée personnelle » peut être définie comme « toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable ».
Une personne peut être identifiée :
- directement (nom, prénom, …)
- indirectement (une adresse IP, un identifiant (n° client), un numéro (de téléphone), une donnée biométrique, plusieurs éléments spécifiques propres à son identité physique, physiologique, génétique, psychique, économique, culturelle ou sociale, mais aussi la voix ou l’image par exemple).
L’identification d’une personne physique peut être réalisée à partir :
- d’une seule donnée (numéro de sécurité sociale, ADN, …)
- du croisement d’un ensemble de données (une femme vivant à telle adresse, née tel jour, abonnée à tel magazine et militant dans telle association par exemple)
Mais alors pourquoi Google Analytics devient illégal aux yeux de la CNIL ?
La Cour de justice de l’Union européenne (ou CJUE) a déclaré que les transferts de données personnelles vers des serveurs américains ne sont plus considérés comme conformes au RGPD par principe.
En conséquence, l’autorité de protection des données autrichienne (ou DSB) a jugé illégale l’utilisation de Google Analytics dans l’UE.
Cette décision a ensuite été confirmée en France. La CNIL a ainsi communiqué officiellement sur plusieurs mises en demeure à l’encontre de gestionnaires de sites utilisant Google Analytics.
“En l’absence de décision d’adéquation concernant les transferts vers les États-Unis, le transfert de données ne peut avoir lieu que si des garanties appropriées sont prévues pour ce flux notamment. Or, la CNIL a constaté que ce n’était pas le cas.”
Alors… on fait quoi ?
Face à cette situation, Digisanté a testé plusieurs solutions. Pour notre site, après analyse du marché, nous avons opté pour une solution libre de mesure d’audience, avec un hébergement responsable.
Matomo, l’alternative à Google Analytics, respectueuse des données personnelles !
Recommandé par la CNIL, Matomo est une solution d’analyse de trafic respectueuse de la protection des données.
Grâce à Matomo, il est possible d’analyser les données de trafic de manière précise. Cet outil permet également de libérer votre site de la notion de consentement de l’utilisateur grâce à un paramétrage d’anonymisation des adresses IP.
Vous souhaitez passer sur Matomo, la solution de web analytics conforme au RGPD ?
Si vous souhaitez opter pour la solution Matomo, Digisanté peut vous accompagner dans l’installation et dans le paramétrage.
Article rédigé par Arnaud Le Roux, Développeur, webdesigner et Référent Accessibilité
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Digisanté se doit de mettre en place une charte environnementale dans une démarche plus responsable vis-à-vis de notre planète.
Notre ancien partenaire d’hébergement OVH ne nous proposant pas d’offre dans la lignée de notre charte environnementale, nous nous sommes tournés vers Scaleway.

Pourquoi Digisanté a choisi Scaleway ?
Tout d’abord, Digisanté a à cœur de proposer des solutions d’hébergement en France. Scaleway est une SAS française fondée par Free en 1999.


Pour finir, et surtout la raison principale de ce changement, nous cherchions un partenaire ayant une politique transparente et écologique qui corresponde à la nôtre. Chez Scaleway, 100% de l’énergie utilisée pour faire fonctionner et refroidir les data centers provient de ressources naturelles, contrairement à notre ancien partenaire.
Pour plus d’informations sur la charte environnementale de Scaleway, rendez-vous ici : https://www.scaleway.com/fr/leadership-environnemental/
Faire le choix d’un bon CMS (Content Management System) est une décision très importante et stratégique pour la réussite du développement de votre activité de vente en ligne.
En effet, bien choisi, un CMS peut être un véritable levier de performance pour votre e-boutique. À l’inverse, non ou mal adapté, il peut se révéler un frein à votre réussite.

Les principaux CMS e-commerce : quelles sont les parts de marché international des CMS ?

Prenons, le top 4 international des CMS pour la suite de notre article. On peut voir que Shopify possède 51% de part de marché, soit presque 950 000 sites en ligne aujourd’hui, il est talonné par Woocommerce avec 33% soit 623 000 sites. Pour finir notre top 4, on retrouve Magento et Prestashop avec 4% chacun en se partageant un total de 150 000 sites en ligne.
Malgré la première place de Shopify, si on s’attarde sur Shopify VS Woocommerce, on peut voir que Shopify prend 60% des deux parts de marché mais en réalité cela ne représente que 20% du trafic de ces deux parts de marchés.

Quelles sont les bonnes questions à se poser pour faire son choix de CMS pour son e-commerce ?
Choisir son CMS doit se baser sur vos besoins actuels et futurs, ainsi que votre capacité à administrer votre site et vos objectifs. Avant tout, prenez le temps de répondre à quelques questions :
- Quelle place le e-commerce occupe-t-il dans votre stratégie de vente : est-il le cœur de celle-ci ou s’agit-il d’une source de revenus complémentaires ?
- Concernant vos produits : combien de produits composent votre boutique ? Devez-vous gérer la gestion des stocks ? Vos articles ont-ils des déclinaisons à la taille et/ou à la couleur ?
- Souhaitez-vous digitaliser une boutique déjà existante ou s’agit-il d’une création ?
- Quels sont vos objectifs à long terme ? Souhaitez-vous vous développer à l’international ?
- Souhaitez-vous synchroniser votre e-commerce avec votre CRM ?
- Quelles sont vos compétences au sein de l’entreprise concernant ce site e-commerce ? Pensez-vous faire appel à une agence ou à un freelance ?
- Pensez-vous mettre en place une stratégie de contenu pour booster votre référencement naturel (SEO)? Et/ou des campagnes payantes (SEA)?
- Enfin, quel est votre budget pour ce projet ?
Pour vous aider à répondre à ces questions, nous avons étudié les fonctionnalités du top 4 des CMS, avec des critères tels que : l’ampleur de la communauté (et donc la stabilité, l’évolutivité, la sécurité, …), la prise en main, les développements, le business modèle et les offres (solution gratuite ou payante), les fonctionnalités liées au SEO, le type d’hébergement.
PrestaShop | Shopify | Woocommerce | Magento | |
Support & communauté | Forum bien développé en français. Support direct = 399€ pour 6H | Support dédié 24H/24 et 7J/7 en anglais | Oui, support & communauté développée | Oui |
Prise en main | Compliquée | Très Simple | Simple si habitué à WordPress | Compliquée |
Développement | Expert | Solo + expert ponctuel | Solo + expert ponctuel | Expert |
Offres | Installation gratuite. Plugins + thèmes payants | Abonnement mensuel + % CA | Installation gratuite. Plugins + thèmes payants | Gratuit au début, certains plugins payants (+ forfait entreprise) |
SEO | Plugins supplémentaires | Oui | Plugins supplémentaires sur WordPress | Plugins supplémentaires |
Hébergement obligatoire par la solution | Non | Oui | Non | Non |
En résumé, quels sont les “plus” et les “moins” de chaque CMS ?

PrestaShop :
Les plus +
- Communauté et accompagnement en français
- Backoffice ergonomique et adapté à la gestion d’une boutique en ligne
- Gratuit et opensource
Les moins –
- Requiert des compétences techniques de développement
- CMS orienté e-commerce donc complexité pour ajouter des fonctionnalités (forum, formulaire, cartographie, blog…)
- Plugins et thèmes souvent onéreux
- Mauvais SEO

Woocommerce :
Les plus +
- Communauté WordPress développée
- SEO grâce au contenu
- Gratuit et opensource
Les moins –
- Plugin nécessitant le CMS WordPress
- Plugins souvent payants et en anglais
- Limité pour la gestion de boutique contenant un très grand nombre de références

Magento :
Les plus +
- Robustesse de la solution
- Capacité à gérer des catalogues de produits très volumineux.
- Solution complète : multilingue, multi-devise, multi-boutiques
- Gratuit et opensource
Les moins –
- Nécessite un environnement puissant et sécurisé : serveurs dédiés, maintenance, équipes
- Grande compétence nécessaire pour la conception de la boutique
- Investissement financier conséquent

Shopify :
Les plus +
- Interface très intuitive
- Solution clé en main, déploiement rapide
- Support 24H/24 et 7J/7
Les moins –
- Payant : abonnement mensuel + % CA
- Environnement limité, cher en dehors du cadre.
- Support en anglais
- CMS orienté e-commerce donc complexité pour ajouter des fonctionnalités (forum, formulaire, cartographie, …)
Mais alors, “Quel CMS e-commerce choisir pour votre boutique en ligne ?” vous allez me dire !
Une seule réponse : tout dépend de vos besoins actuels et futurs !
Alors n’hésitez pas à contacter Digisanté pour en discuter afin de trouver la meilleure solution CMS e-commerce adaptée à vos besoins.

Article rédigé par Arnaud Le Roux, Développeur, webdesigner et Référent Accessibilité
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Entre février et avril 2020, le nombre de téléconsultations remboursées est passé de 40 000 à 5,5 millions (source : Ameli.fr). En effet, la crise sanitaire a engendré une augmentation considérable du nombre de consultations médicales réalisées par vidéoconférence : accompagnement permettant aux patients d’être assistés par des professionnels de santé à distance. Entièrement remboursé par l’assurance maladie depuis 2018, la téléconsultation a pour objectif principal de permettre un accès aux soins à tous les malades et notamment ceux ne pouvant pas se déplacer (handicap, âge, isolement…).
Le gouvernement indique que « La téléconsultation peut bénéficier à tous les types de patients, quel que soit leur âge ou leur pathologie. C’est au professionnel médical d’évaluer la pertinence du recours à cette pratique et au patient de donner son consentement. »

La Téléconsultation, mode d’emploi pour les patients :
Etape 1
Tout commence par un rendez-vous que vous avez décidé de prendre ou recommandé par votre praticien.
Etape 2
Votre médecin vous envoie ensuite un lien, vous invitant à vous connecter via une plateforme sécurisée, depuis un ordinateur, une tablette, ou un téléphone bénéficiant d’une webcam et d’un accès à Internet.
Etape 3
À l’issue de la téléconsultation, le médecin peut établir, si nécessaire, une prescription (ordonnance de médicaments ou d’examens complémentaires), qui vous sera transmise sous format papier, par voie postale, ou sous format électronique.
Etape 4
À la fin de la téléconsultation, le médecin rédige un compte rendu, l’archive dans son « dossier patient » ainsi que dans votre Dossier Médical Partagé (DMP) si vous l’avez ouvert et le transmet à votre médecin traitant s’il ne l’est pas. Cette étape permet d’assurer un meilleur suivi et de faciliter la prise en charge coordonnée entre professionnels de santé.
La téléconsultation est facturée par le médecin téléconsultant au même tarif qu’une consultation en face-à-face, soit entre 23 € et 58,50 € selon la spécialité et le secteur d’exercice du médecin (secteur 1, secteur 2).
Une multitude de plateformes spécialisées
La plus diversifiée : QARE
Qare permet de prendre rendez-vous avec plus de 50 spécialités de professionnels de santé (sage-femme, kiné, psychologue, etc.).

Le leader suédois : LIVI
Livi a recruté plus de 300 praticiens en tant que salariés, qui travaillent à temps partiel en complément de leur activité. Les patients peuvent téléconsulter sur l’application de 7h à 00h et 7J/7.

La spécialiste de la téléconsultation en pharmacie : MEDADOM
Medadom se spécialise dans la téléconsultation en pharmacie via une borne. Le service inclut 6 dispositifs médicaux connectés afin de faciliter l’accès au soin. La borne est accessible aux personnes en situation de handicap et possède une interface simple pour réduire la nécessité d’un accompagnement et rendre le patient autonome.

Etc (Maiia, Hellocare, Leah, Mesdocteurs…)
Les avantages pour les praticiens
Selon la DREES (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques), 3 médecins généralistes sur 4 se sont mis à la téléconsultation depuis le début de la pandémie. Les praticiens ont généralement un emploi du temps très chargé et les consultations à distance s’avèrent être un moyen efficace pour gagner du temps en évitant des déplacements et des retards. De plus, la relation entre le professionnel de santé et le malade s’améliore. Certains patients sont en effet plus à l’aise chez eux. Le médecin quant à lui guide le patient tout au long de la consultation et peut lui partager des documents. Enfin, les informations médicales du patient sont transmises au praticien qui peut facilement les partager au spécialiste le plus adapté.
Les avantages pour les patients
Si elle facilite la vie des professionnels de santé, la téléconsultation permet surtout d’aider les patients dans leurs soins, notamment quand ils sont isolés ou qu’ils ne peuvent pas se déplacer (âge, handicap…). Fini les longs trajets et ou les longues attentes et le parcours du combattant pour trouver un spécialiste rapidement. Les sites spécialisés donnent aujourd’hui un accès direct à des milliers de spécialistes, dans un délai très raisonnable et avec une prise en charge par l’assurance maladie équivalente à une consultation en cabinet.
Si la tendance se confirme, les avantages de la téléconsultations sont tels qu’on peut imaginer qu’en 2030, les consultations à distance remplaceront les visites en cabinet médical, simplifiant ainsi l’accès aux soins et les diagnostics. Les rapports patients/médecins pourraient alors devenir de plus en plus virtuels et faciliter la possibilité de recevoir des soins à domicile…
Article rédigé par Pierre Le Pavec, Stagiaire en Communication
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Le patient d’aujourd’hui n’est plus le même qu’il y a 20 ans. En effet, le numérique a bouleversé le domaine de la santé, notamment en apportant aux malades de nouveaux outils pour informer, communiquer et soigner… Depuis quelques années, les praticiens rencontrent dans leurs cabinets des patients 2.0. C’est à dire de patients informés et formés, engagés, pharmaco-vigilants et même parfois influenceurs. A l’ère d’Internet, le patient ne « subit » plus les traitements de son médecin. C’est un véritable acteur de sa santé.

Le patient, formé et informé
Internet a modifié le rapport de chacun à l’information et c’est pourquoi les médecins rencontrent aujourd’hui de plus en plus de patients avertis. En effet, en 2021, 46 % des Français utilisent Internet pour faire des recherches sur leurs problèmes de santé ou ceux de leurs proches selon Statista. Pourquoi ? Car, les sites, forums ou réseaux sociaux dédiés à la santé comme Doctissimo ou e-sante.fr par exemple, mais aussi les sites d’associations de patients et les sites dédiés aux maladies se sont multipliés au cours des dernières années et désormais ils offrent aux e-patients et à leurs proches des informations, des conseils mais aussi un soutien psychologique. Toutefois, même si le patient est aujourd’hui habitué à trier l’information et sait identifier les sources fiables, on trouve aussi sur Internet des informations erronées et parfois le patient n’arrive pas à clairement identifier les maux dont il souffre. Cette habitude d’aller se renseigner sur Internet dès qu’un symptôme apparaît peut alors être génératrice d’anxiété, voir de mauvais autodiagnostic et/ou d’automédication inappropriée. C’est pourquoi, la consultation d’un médecin reste indispensable pour vérifier l’information trouvée sur le Net et surtout pouvoir bénéficier des bons diagnostics, conseils et traitements.
Le patient engagé
Un patient engagé participe activement à ses soins et collabore avec son médecin. Il lui parle de ce qui est important pour lui, de ses symptômes. Il lui pose des questions. La plupart des médecins sont heureux d’y répondre et si on ne leur en pose pas, ils présument que tout va bien. Donc, un patient engagé est quelqu’un qui collabore activement avec les professionnels qu’il consulte. Les patients peuvent aussi de plus en plus souvent contacter leur médecin par mail, consulter en ligne leurs dossiers médicaux ou leurs résultats de laboratoire, etc. Toutes ces actions aident les patients à être plus impliqués dans leurs soins. Un patient engagé, c’est donc quelqu’un qui prend sa santé en main et qui accède à toute l’information et à tous les outils à sa disposition pour jouer un rôle important dans la gestion de ses soins afin d’être le maître de toutes les décisions qui sont prises concernant sa santé.
Un patient engagé, c’est aussi un patient qui sera plus à l’aise pour bénéficier d’un suivi médical à distance. En effet, depuis que l’Assurance Maladie prend en charge la téléconsultation, le suivi des pathologies chroniques (ou d’avis médicaux pour les maladies bénignes) se développe. Dans le cadre de maladie chronique, le suivi est facilité par la téléconsultation car il évite des déplacements (et le stress ou la logistique complexe qu’ils peuvent occasionner) et permet de faire des points plus réguliers tout en bénéficiant de la même confidentialité et du même remboursement qu’en consultation physique. Mais pour que ce suivi à distance fonctionne de manière optimale, le patient doit non seulement être à l’aise avec la technologie mais aussi être pleinement engagé dans le suivi de sa maladie pour pouvoir par exemple : prendre lui même sa tension, remplir des questionnaires en ligne ou encore télécharger des comptes-rendus.
Le patient pharmaco-vigilant
Le site du gouvernement définit la pharmacovigilance comme « la surveillance des médicaments et la prévention du risque d’effets indésirables résultants de leurs utilisations, que ce risque soit potentiel ou avéré. Elle constitue une garantie qui s’exerce tout au long de la vie d’un médicament. » Cette pratique se répand de plus en plus auprès des patients et devrait devenir dans les années à venir un réflexe pour tous afin de protéger l’ensemble des malades des effets secondaires des médicaments. Afin de contribuer à cette démarche, il est possible de se rendre sur le site de l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ansm.sante.fr) afin de déclarer les effets indésirables d’un médicament. L’ANSM centralise les signalements et alertes en provenance des patients, des associations de patients, des professionnels de santé et des industriels.
Le patient influenceur
Le Patient influenceur ou POL (Patient Opinion Leader) possède des antécédents en tant que malade qui lui permettent d’appréhender plus facilement ce que vivent ses pairs au quotidien. Ce leader d’opinion connait les traitements appropriés à la maladie car il a développé des connaissances qu’il souhaite désormais partager avec d’autres malades. Il aide aussi les professionnels de santé dans l’éducation thérapeutique. Présent sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, YouTube…), sur les blogs, ou sur les sites spécialisés, le patient influenceur se révèle très utile pour faciliter la transmission d’informations autour d’une maladie et de sa prise en charge.
Le patient 2.0 ou e-patient évolue dans un environnement qui ne cesse de se numériser. Cela lui permet d’échanger en ligne avec les professionnels de santé, d’autres malades, mais aussi de partager ses connaissances. Conscient du risque de certains médicaments et formé grâce aux sites qu’il consulte, il n’hésite plus à poser des questions à son médecin afin d’être maître de sa santé. C’est une vraie évolution dans le rapport médecin-patient qui devrait perdurer dans le temps.
Article rédigé par Pierre Le Pavec, Stagiaire en Communication
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Le leader des avis sur Internet : Google
Le moteur de recherche Google est considéré comme le n°1 de l’e-réputation. En effet, lorsqu’on fait une recherche Internet sur une personne ou une entreprise, son profil My Business s’affiche tout en haut de la SERP (Search Engine Result Page). On peut difficilement passer à côté ! Y sont répertoriés adresse, numéro de téléphone, horaires d’ouverture, localisation, photos et avis ! Aujourd’hui, 77 % des patients consultent les avis en ligne avant de choisir un praticien et 83 % des Français font désormais davantage confiance aux avis en ligne qu’à la publicité traditionnelle.
Les réseaux sociaux et forums
Lieux de discussion et de partage d’expériences, les forums dédiés à la santé et les groupes sur les réseaux sociaux comme Facebook offrent aux personnes malades un espace privilégié pour échanger sur des sujets qui les préoccupent. Selon un sondage Odaxa, près d’un français sur trois a déjà parlé de sa santé sur Internet. Ainsi, on voit se former sur les réseaux sociaux et sur les forums de véritables communautés de malades. Doctissimo, le plus célèbre d’entre eux enregistre plus de 12 millions de visiteurs uniques pour près de 40 millions de visites par mois.
Les plateformes spécialisées dans la santé
Comment ça marche ? Les plateformes d’avis spécialisées dans la santé fonctionnent en délivrant des informations gratuites sur la qualité de la prise en charge médicale d’un établissement de santé ou l’attitude générale d’un praticien… permettant ainsi aux patients de poster des commentaires et d’évaluer le professionnel au travers de notes, la plupart du temps sous la forme d’étoiles. Des études ont démontré qu’aujourd’hui la majorité des praticiens bénéficient d’une évaluation en ligne…
Quelques exemples :
MediEval
Le site Medieval.com permet aux patients de donner leur avis en fonction de 5 caractéristques : la qualité de l’accueil, la durée de la consultation, la qualité de l’écoute, la ponctualité du médecin et enfin les explications sur le traitement. À partir de ces appréciations MediEval4i attribue une note moyenne allant de 1 à 5, illustrée par des cœurs.
Hospitalidee
Le site Hospitalidee.fr permet aux utilisateurs de noter les hôpitaux ou les cliniques. Sa finalité n’est pas forcément dans l’acte de notation, mais plus dans le partage des expériences entre patients.
Dokbody
L’application Dokbody permet aux patients de trouver gratuitement le professionnel de santé qui leur convient, sur la base des recommandations et d’avis laissés par la communauté à l’issu de leur consultation.
Yelp
Le site Yelp.fr permet à ses utilisateurs de rédiger leurs avis concernant à la fois des entreprises, des restaurants, des artisans mais aussi des médecins et des établissements de santé.
De nombreuses plateformes s’étaient déjà lancées dans le domaine des avis en ligne dans le milieu médical : Notetondoc, note2bib.com, quiconnaitunbon.com … mais celles-ci n’ont pas fonctionné très longtemps… Pourtant, aux Etats-Unis, le site leader du marché, RateMDs a déjà enregistré 2 millions d’avis sur 1,7 million de professionnels de santé, il est désormais connu de tous.
Les enjeux de la e-réputation
Du côté des patients, les plateformes d’avis « patients » ont plusieurs avantages :
- Elles rendent le choix des praticiens ou établissement de soins, à qui confier sa santé, plus facile. En effet, pour un patient, c’est toujours plus rassurant de se rendre chez un médecin que l’on ne connait pas mais qui est noté 5 étoiles !
- Elles modifient la relation patients-praticiens en libérant la parole des patients sur leurs expériences avec les praticiens et établissements.
Du côté des praticiens et établissements, même si le partage d’expérience entre patients est une réelle avancée pour les patients, les professionnels et établissements de santé doivent aujourd’hui se soucier de leur e-réputation et parfois faire face aux avis négatifs. Les commentaires négatifs peuvent concerner :
- Des commentaires datés qui ne reflètent plus la réalité.
- L’amplification de faits par rapport à la vérité. (retard…)
- Des attaques injustifiées. (concurrent, personnes mal intentionnées).
Les professionnels de santé ne sont pas des professionnels de la communication et pourtant, il doivent aujourd’hui savoir comment réagir face à des avis négatifs. Pour cela, nous conseillons aux professionnels de répondre aux avis (qu’ils soient positifs ou négatifs) mais aussi de faire retirer les commentaires injurieux, diffamatoires ainsi que les faux avis.
Lorsque les professionnels de santé et établissement de soins jouent le jeu et que les avis sont positifs, les plateformes d’avis permettent :
- d’engager une relation de transparence avec les patients,
- de les fidéliser
- de développer une bonne réputation.
Pour les professionnels, la meilleure façon d’appréhender ces plateformes d’avis est donc d’y voir avant tout les aspects positifs et d’être le plus transparent possible avec la patientèle.
Si vous êtes un professionnel de santé ou un établissement de soin et que vous souhaitez développer votre e-réputation, n’hésitez pas à nous contacter !
Article rédigé par Pierre LE PAVEC, Stagiaire en Communication
15 juin 2021
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Le 20 décembre 1990, Tim Berners Lee créé le World Wide Web. C’est le premier site de l’Histoire à voir le jour. 30 ans plus tard, on compte 1,78 milliard de sites Web dans le monde. Depuis, Internet n’a cessé d’évoluer et les nombreuses avancées technologiques ont non seulement permis de se développer considérablement mais aussi d’en faire un service indispensable à nos quotidiens. Le domaine de la santé ne déroge pas à la règle. Qui aurait pu prédire il y a 10 ans, qu’on ne pourrait plus se passer d’Internet pour prendre rendez-vous chez son médecin, pour le télé-consulter, pour être suivi après une hospitalisation ou pour optimiser le suivi de sa maladie… ?
Ces 10 dernières années ont vu notre système de santé se transformer considérablement grâce aux digital et à la e-santé. Alors, chez Digisanté, on s’est demandé à quoi pourrait bien ressembler un site internet en 2030…

En 2030, les sites devraient être plus simples, légers, écologiques et rapides
On en a déjà parlé mais selon nous, les sites du futur seront de plus en plus minimalistes. Penser légèreté et simplicité pour aller facilement à l’essentiel : cette tendance s’amplifie et devrait perdurer ces prochaines années. On voit ainsi de plus en plus de sites très sobres (peu de textes, d’images, de menus, de fonctionnalités…). Le but est avant tout de permettre aux visiteurs d’accéder directement aux informations essentielles le plus rapidement possible.
Dans cette même optique, le site Web du futur sera de plus en plus respectueux de l’environnement. Des chercheurs ont démontré que la consommation électrique du web atteindra en 2030 la consommation mondiale de 2008 tous secteurs confondus ! Nous n’avons donc pas le choix, il est indispensable que chacun fasse de son mieux pour limiter son empreinte carbone et œuvre pour un numérique plus écologique. Pour cela, les sites des prochaines années devront être pensés pour être de plus en plus légers et économes en ressources et énergie. Un travail sur le stockage et l’hébergement de données est également incontournable.
En plus de la légèreté, de la simplicité et de l’écologie, bonjour la rapidité et fini les quelques secondes d’attente pour accéder à un site ! Avec l’apparition de la 5G et de l’ultra haut débit, on s’attend dans les prochaines années à des vitesses de connexion jusqu’à 10 fois plus rapides ! Vous l’aurez compris, le futur du web, c’est aussi l’immédiateté (télécharger des films en quelques secondes, naviguer et jouer en ligne sans latence, etc).
En 2030, les sites devraient être universellement accessibles
Internet étant de plus en plus omniprésent et incontournable dans notre quotidien, les sites du futur devront être accessibles à tous sans omettre les personnes atteintes d’un handicap, qu’il soit physique ou mental. En France, 24% de la population est touchée, soit près de 10 millions de personnes. Ce pourcentage a tendance à croître. Certains sites ont déjà franchi le cap et mettent à disposition des paramètres spécifiques à chacun : couleurs différentes pour les daltoniens, polices spéciales pour les dyslexiques… C’est déjà le cas de la plupart des sites proposés par le gouvernement ou celui de la SNCF par exemple.
D’autres plateformes telles que FACIL’iti en partenariat avec une multiplicité de sites web (Auchan, Le Bon Coin, Appel Médical…) proposent aussi des adaptations pour de très nombreuses maladies comme Parkinson, Wilson, l’arthrose, la cataracte, etc. Il est même possible de personnaliser son profil selon ses besoins ! Espérons que cela se démocratise pour que les sites continuent d’être de plus en plus utiles et utilisés.
En 2030, les sites devraient être de plus en plus immersifs
Si la réalité augmentée s’est démocratisée auprès du grand public depuis quelques années, c’est avant tout grâce aux jeux vidéos et à l’apparition de filtres sur des réseaux sociaux comme Instagram ou Snapchat.
La réalité augmentée enrichit la vision de son utilisateur en y ajoutant des éléments virtuels via un téléphone ou une tablette. La réalité virtuelle quant à elle va encore plus loin en simulant numériquement un environnement par la machine. Pour faire simple, la réalité virtuelle permet de vivre une expérience immersive au sein d’un monde artificiel, la plupart du temps avec un casque VR. Les professionnels s’emparent de plus en plus de cette nouvelle technologie afin de faire vivre à leurs clients une expérience nouvelle : visites immobilières ou de musées, formations, évènements, etc. Sur les sites Internet du futur, ces technologies devraient de plus en plus se développer.
Pour résumer, chez Digisanté, nous pensons (ou espérons) que les sites du futur seront : accessibles et utilisables par tous, simples, clairs et intuitifs, immersifs et respectueux de l’environnement ! Alors, si vous voulez construire avec nous vos futurs sites, contactez-nous !
Article rédigé par Pierre LE PAVEC, Stagiaire en Communication
8 juin 2021
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Depuis plusieurs années maintenant, la conscience écologique des Français ne cesse de grandir. En 2019, 72% d’entre eux indiquaient y porter un intérêt toujours plus important. Et pour cause ! Prendre soin de l’environnement est devenu un véritable enjeu sociétal. Parmi toutes les pollutions, il en existe une, peu visible, mais pourtant aux lourdes conséquences sur la nature : l’impact du numérique. Cette dernière représentait en 2020, 4% des émissions de gaz à effets de serre dans le monde. Pour la limiter, le rôle des entreprises est crucial. Les sites web sont une source majeure de ce type de pollution. Découvrons comment la limiter pour un web plus écologique et plus responsable !

L’écologie du web, une évidence
En 2020, l’utilisation du numérique a énormément progressé avec la pandémie et les multiples restrictions de déplacement. En tant qu’acteurs qui utilisent le digital, nous avons pour responsabilité de limiter notre impact en adoptant des pratiques responsables au sein de nos entreprises. Le site web est souvent l’un des éléments numériques les plus consommateurs. Avant de vous expliquer comment limiter son impact, voici 3 bonnes raisons de passer au green UX/UI :
Un site écologique est mieux référencé
Un site éco-conçu est plus léger et optimisé pour limiter le stockage de données. Ainsi, Google, qui prend en compte de nombreux facteurs dans son référencement, préfère les sites qui vont charger moins de contenu sur son moteur de recherche.
Un site écologique améliore l’expérience utilisateur
Lorsqu’on conçoit un site écologique, il est essentiel d’optimiser au maximum le nombre de pages et le parcours utilisateur. De ce fait, cela permet de rendre l’expérience pour l’utilisateur plus simple et plus agréable que sur un site classique.
Un site écologique est plus accessible
Comme il est simplifié lors de sa conception, il est accessible au plus grand nombre. Les personnes ayant une culture numérique faible ou atteinte de certains troubles psychiques accéderont plus facilement à votre contenu et comprendront rapidement le fonctionnement du site.
Le rôle des concepteurs pour un web green
Pour rendre un site écologique, il est important d’y impliquer tous les métiers de la conception : UX et UI designers, développeurs, intégrateurs de contenus… Ensemble, ils doivent étudier les solutions qui sont à leur disposition pour réduire la pollution générée par le site. En travaillant très tôt sur le sujet, ils pourront prendre en compte un maximum d’éléments comme le choix des serveurs, le poids des pages ou encore la taille des images sur le site réduisant toujours plus son impact sur l’environnement.
Les bonnes pratiques en UI/UX design
Pour atteindre l’objectif d’avoir un site consommant un minimum de ressources, il existe des bonnes pratiques à mettre en œuvre dès le début de la conception du site.
L’UX
Lorsqu’il “imagine” un site, l’UX designer doit avoir en tête deux points centraux qui sont décrits dans le livre référent en la matière : Éco-conception – Les 115 bonnes pratiques (Éditions Eyrolles). Le but : réduire au maximum les données utilisées et produites lors du fonctionnement du site :
Le site doit être simple
Au moment de la conception, il est important de limiter le nombre de pages au strict nécessaire. Chaque page qui doit être chargée, sollicite les serveurs qui sont responsables de la pollution. Il faut également faire attention à ne pas ajouter trop de fonctionnalités. Plus le site est simple, moins il consomme !
Le contenu doit être essentiel
En créant un contenu de page qui va à l’essentiel, on permet à l’utilisateur de réduire son temps de présence sur le site sans pour autant amoindrir son expérience. Au contraire, il trouvera les informations dont il a besoin plus rapidement et n’en sera que plus satisfait.
L’UI
L’UI designer a également un rôle central à jouer dans la lutte contre les consommations inutiles. Voici les quelques règles à respecter :
Le site doit être minimaliste
Lorsque l’interface utilisateur va être créée, il faut toujours penser minimalisme. Il est important de se limiter à quelques polices (une dans l’idéal) pour ne pas augmenter le poids du site lors du chargement. C’est pareil pour les couleurs (3 maximum dans l’idéal) : gardez bien celles indiquées par la charte graphique et évitez de faire des variantes.
Le contenu doit être léger
Le contenu qui est intégré sur le site doit toujours être léger. Par exemple, les photos et infographies ne doivent pas être trop grandes. Il faut également que leur taille puisse s’adapter à l’écran sur lequel elles s’affichent. Mettre des photos « décoratives » est déconseillé, car de fait, celles-ci vont alourdir le site sans apporter vraiment de valeur aux visiteurs. Concernant les vidéos, si elles se lancent automatiquement, leur durée maximum doit être de 5 secondes. Pour les autres, il est important de désactiver la lecture automatique. Il est conseillé d’afficher par défaut la vidéo en 360pp car il est rare que l’utilisateur la regarde en grand écran
Digisanté, une agence au service de site plus écologique
Depuis quelques années, l’UX et l’UI design se dirigent vers la création de sites toujours plus simples, minimalistes et légers. Cela permet de réduire la quantité de données utilisée et ainsi de limiter l’impact énergétique des sites. Au-delà de cette notion écologique, les sites de ce type permettent d’être plus accessibles et mieux référencés.
La Digiteam a pris conscience de cet enjeu ! Nous sommes persuadés que c’est l’avenir du web et que, en proposant ce type de sites, nous créons des sites durables et robustes adaptés au web de demain. Vous avez un projet ? Présentez-le-nous et nous serons ravis de le construire à vos côtés !
Article rédigé par Yoann Rossi–Pérès, Chargé de communication junior
17 mai 2021
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Les grands principes de l’accessibilité numérique
Initiée en 1997 par la Web Accessibility Initiative (WAI), l’accessibilité numérique est définie en une phrase : “Un seul web, partout et pour tous”. Aujourd’hui, quand on parle d’accessibilité numérique, on se concentre principalement sur les handicaps. Permettre à chacun, quelle que soit sa condition physique ou mentale, de pouvoir accéder aux services qu’offrent les sites Internet est le grand objectif de l’accessibilité. Depuis 2005, les législateurs se penchent sur la question d’un web accessible à tous. En 2016, la loi pour une République numérique vient rendre obligatoire le développement de sites accessibles pour les sites remplissant une mission de service public. En 2019, cette obligation est étendue aux grandes entreprises privées. Les sites financés par des fonds publics à hauteur de 50% sont également soumis à cette obligation. Basées sur les règles internationales WCAG 2.1, l’accessibilité numérique en France et en Europe est construite sur 4 principes repris par la RGAA, qui évalue en France la conformité des sites :
Perceptible
Cela signifie que tous les contenus présents sur le site doivent proposer une alternative textuelle afin qu’ils puissent être interprétés par tous. Ils doivent aussi pouvoir s’adapter pour permettre de les afficher sur différents devices sans pour autant qu’il y est une perte d’information. Enfin, les contenus présents sur le site doivent pouvoir être facilement distinguables et bien séparés pour éviter à l’utilisateur de se perdre ou de rater des éléments
Utilisable
Le site doit pouvoir être utilisé par tous, sans connaissance préalable de son fonctionnement. Toutes ses fonctionnalités doivent donc être accessibles depuis le clavier, les contenus doivent rester suffisamment longtemps pour être lus et assimilés et les éléments pour s’orienter sur le site doivent être bien visibles et accessibles. Il faut également être vigilant aux contenus risquant de déclencher des crises d’épilepsie.
Compréhensible
La compréhension du site et des contenus qu’il contient est également essentielle. Les utilisateurs doivent être en capacité de saisir le sens des contenus textuels qui doivent être clairement lisibles. Les pages ne doivent pas non plus apparaître soudainement car cela risque de désorienter l’internaute. Pour finir, l’utilisateur doit pouvoir être accompagné dans sa saisie grâce à un correcteur.
Robuste
Enfin, le contenu doit être suffisamment robuste pour être interprété de manière fiable par un grand nombre d’utilisateurs, y compris sur les technologies d’assistance. Cela doit fonctionner sur tous les navigateurs et systèmes d’exploitation.
Les bonnes pratiques à mettre en place pour créer un site accessible
En pratique, ça donne quoi ? Petit zoom sur quatre points essentiels en accessibilité sur un site web.
Les couleurs
Centrale sur un site, la couleur permet de se démarquer et d’affirmer l’identité de marque. Mais pour que celle-ci puisse être vue par tous, il faut respecter quelques règles. Les couleurs sombres sont à privilégier. Ce sont celles qui sont les plus visibles ! Attention aux couleurs chaudes qui sont, elles, moins accessibles. Vous pouvez les utiliser, mais uniquement sur les parties décoratives, c’est-à-dire là où l’utilisateur ne risque pas de perdre d’informations s’il ne la voit pas.
L’astuce Digisanté : Pensez à toujours vérifier vos couleurs en termes d’accessibilité avant de valider votre charte graphique. Il existe de nombreux sites et logiciels pour cela ! Celui de notre graphiste préférée c’est Contrast Finder.
Les illustrations
Sur un site internet, on différencie deux types d’illustrations visuelles :
Les illustrations informatives sont celles qui sont essentielles pour permettre à l’utilisateur de comprendre une page web. On entend par là les infographies ou les visuels centraux d’un site. Ils doivent donc être accessibles même aux personnes qui ne sont pas en capacité de les voir ! Mais alors comment faire ? Vous devez décrire de la manière la plus simple et la plus compréhensive ces visuels dans la balise .
L’astuce Digisanté : Oubliez les termes génériques comme “infographie sur les bienfaits des plantes” ou encore “photo d’une gélule ». Soyez précis, concis et apporter des informations essentielles. Les illustrations décoratives sont celles qui rendent la page esthétique. N’ayant aucune utilité à la compréhension de la page, leurs balises doivent rester vides.
Les typographies
La typographie est l’un des points les plus importants sur un site pour l’accessibilité numérique.
Le type de police utilisé varie en fonction du type de texte que l’on met en avant. On ne va pas mettre la même typographie sur un long texte et sur un petit titre. Pensez également à ajuster la taille de l’écriture et les espacements entre les caractères. Il existe aussi des polices adaptées à un certain type de trouble, comme pour les dyslexiques.
L’astuce Digisanté: Testez, testez, testez ! Pour être sûr que vos textes sont bien visibles, rien de mieux que de vérifier. Essayez vos typographies sur différents types d’écran et assurez-vous qu’elles sont toujours lisibles.
Les animations
Au revoir les pop-up et autres bandeaux clignotants inesthétiques ! L’utilisateur doit pouvoir se repérer sans être surpris par de multiples animations. On évite également les vidéos et les audios qui se lancent automatiquement à l’ouverture de la page.
L’astuce Digisanté : faites des changements progressifs sur vos pages pour ne pas perdre l’internaute. Mettez par exemple en place une barre de chargement visible qui aidera l’utilisateur à se repérer.
Se faire accompagner par des experts de l’accessibililité numérique
Faire un site accessible est donc très important, particulièrement dans le domaine de la santé, pour pouvoir être visible de tous et permettre l’accès de l’information au plus grand nombre. On peut parfois vite se perdre avec toutes les choses qu’il faut connaître pour rendre un site accessible. La multiplicité des labels et des règles à suivre freinent beaucoup de personnes au développement de l’accessibilité. Être accompagné par des experts formés au développement de sites accessibles est primordial pour réussir. Chez Digisanté, nous avons toujours eu à cœur de permettre à tous d’accéder aux contenus, et ce, peu importe la condition physique ou mentale des personnes.
En 2021, nous avons fait le choix de nous spécialiser dans ce domaine en formant notre équipe de développeurs et de webdesigners à l’accessibilité numérique. Après une semaine de formation complète sur le sujet, nous avons lancé le développement d’un template WordPress pour permettre de créer des sites accessibles. Présentez-nous votre projet et nous serons ravis de vous guider dans la réalisation de celui- ci.
Article rédigé par Yoann Rossi–Pérès, Chargé de communication junior
7 mai 2021
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Aujourd’hui, le secteur des podcasts est en pleine ébullition. Le divertissement et l’humour sont les thèmes préférés des amateurs de podcasts, mais la santé et le bien-être sont de plus en plus appréciés et de nombreux podcasts dédiés à la santé, mais aussi à la parentalité, au sport, à la nutrition…, voient le jour.
Découvrez dans cet article 3 raisons et 3 bonnes pratiques pour se lancer dans la création de podcasts santé et bien-être. Et en bonus, nous vous livrons notre sélection de podcasts santé à écouter en ce moment…

3 raisons de se lancer dans la création de podcasts santé et bien-être
Développer des podcasts dédiés à la santé et au bien-être permet avant tout de répondre aux nouveaux usages des patients et des professionnels de santé. Mais, les podcasts ont d’autres avantages.
Les podcasts sont moins concurrencés
Blogs, vidéos, podcasts, tous les trois font partis de la stratégie marketing de contenu. Depuis longtemps, les marques ont l’habitude de communiquer sur les blogs par l’écrit. La vidéo est aujourd’hui également très répandue. Mais l’audio reste un terrain de jeu pour les marques où la concurrence est moins forte. En effet, en 2019, on comptait 750 mille podcasts sur l’année entière pour 70 millions d’articles consultés sur les blogs par mois et 5 milliards de vidéos vues sur Youtube par jour…
Les podcasts sont faciles d’accès
Le contenu audio s’intègre facilement à la vie quotidienne, même celle des plus jeunes ! Pas besoin de lire ou de regarder pour y avoir accès, avec un téléphone et des écouteurs, on peut les consulter de partout et à n’importe quel moment. Les podcasts peuvent même être écoutés en faisant autre chose en même temps (marcher, courir, conduire…). Ils sont donc très simples d’accès et rentrent facilement dans les habitudes.
Les podcasts sont pédagogiques
Savez-vous que notre cerveau enregistre automatiquement ce qu’on écoute même si cela n’est pas volontaire ? C’est pour cela que le podcast est idéal pour faire de la pédagogie. Mais ce n’est pas la seule explication. En effet, grâce à la voix, il est possible de transmettre de l’émotion et de donner l’impression que l’auteur s’adresse directement à l’auditeur. Cela permet de garder l’attention de l’auditeur plus longtemps que via un texte ou une vidéo et donc de faire passer des messages plus longs.
3 conseils pour se lancer dans la création de podcasts santé et bien-être :
La réalisation d’un podcast demande une réelle expertise : préparation, enregistrement, diffusion, référencement… Voici les étapes pour créer un bon podcast santé et bien-être.
Étape 1 : Créer le podcast
Avant de lancer une série de podcasts, il est nécessaire de mener une réflexion pour définir
Un objectif et des cibles pour ce projet
Un concept novateur
Une ligne éditoriale originale
Une liste de sujets à traiter
Une durée moyenne
Un nombre de podcasts à créer
Un format
Ensuite, avant d’enregistrer chaque podcast, une phase de préparation est nécessaire pour le rédiger, tester le matériel, inviter et briefer les invités éventuels et faire des pré-enregistrements pour s’assurer de la fluidité et de la compréhension du message. Une fois l’enregistrement effectué, la phase de montage permet de produire un podcast santé et bien-être de qualité.
Étape 2 : Diffuser le podcast
Aujourd’hui, de nombreuses personnes écoutent des podcasts natifs, mais qu’est-ce que c’est ? Pour faire simple, le podcast natif est un contenu audio, diffusé sur le web au lieu de passer par une émission radio. Ce sont les podcasts disponibles sur les plateformes comme : Spotify, Deezer, Apple Podcast, Google Podcast … Il faut savoir que les podcasts natifs ne peuvent pas être diffusés directement sur les plateformes d’écoute. Il faut au préalable procéder à leur hébergement et à leur soumission auprès de chaque plateforme. Pour diffuser un podcast, est aussi possible de l’héberger directement sur son propre site Internet. Mais dans ce cas, un travail de référencement sera très utile
Étape 3 : Référencer le podcast
Pour qu’un podcast soit écouté, il faut qu’il soit vu. Pour cela, il ne faut pas délaisser l’algorithme Google et donc le référencement du podcast, en :
Choisissant les bons mots-clés (dans le titre et le descriptif)
Optimisant la page qui contient le podcast
Utilisant la search console Google Search
Une fois que le podcast est diffusé et bien référencé, il est important de suivre ses résultats. Grâce à Google Podcast Manager, vous pourrez garder un œil sur vos statistiques pour mieux connaître les envies de vos auditeurs. Cet outil vous détaillera de nombreuses informations comme :
Les heures de pointe de l’écoute de votre podcast
La durée d’écoute
Le nombre d’écoutes
Le type d’appareil utilisé
En bonus, quelques exemples de podcasts santé :
Singularité
Ce podcast créé par la voix des patients racontant leur histoire. Vous en saurez plus sur le quotidien de différentes personnes atteintes d’hémophilie.
Plan Aidant
Ce podcast donne la parole aux aidants. Leur quotidien est d’accompagner des personnes atteintes de maladies chroniques
Le journal d’une infirmière
Créé par Flavie Pottin, ces podcasts racontent le quotidien d’une infirmière de 28 ans. Tous les soirs, elle rédigeait son journal de bord pour décompresser et un jour elle a décidé de le transformer en podcasts.
Le café Health Tech Podcast
La première émission dédiée à la HealthTech en France. Tous les premiers lundis du mois, retrouvez des interviews, des conseils donnés par des experts du secteur sur les grandes tendances de la HealthTech.
Au mieux de ta forme
Lisa Salis après de nombreuses années d’expérience en tant qu’experte en nutrition et naturopathie, elle souhaite démocratiser l’accès à la nutrition et la santé.
Article rédigé par Léna Kneusé, Chargée de communication junior
26 mars 2021
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L’année 2020 a été un bouleversement pour tous et a demandé de faire preuve d’adaptation et d’innovation comme jamais ! Les modes de relation et les interactions ont été modifié. La transformation digitale a connu une accélération avec l’émergence de nouvelles solutions. Le développement de la e-santé va sans nul doute perdurer en 2021.
Aujourd’hui, nous vous partageons les 6 tendances e-santé qui semblent se dessiner pour cette nouvelle année.

Les podcasts santé en plein buzz
Depuis 2019, les podcasts connaissent un essor dû à l’ouverture de diverses plateformes dédiés. D’après l’étude Global Audio, il y a 4,6 millions d’auditeurs par mois, soit 9,8% des Français. Bien sûr, le secteur de la santé n’échappe pas à cette nouvelle tendance. En 2020, de nombreuses initiatives ont vu le jour afin de donner la parole aux soignants, d’accompagner les patients et d’informer de façon ludique sur l’actualité médicale ou e-santé.
Les podcasts seront certainement la nouvelle tendance de l’année 2021 en termes de communication pour le secteur de la santé. Le CHU de Bordeaux l’a bien compris. Pendant le confinement, il a créé plusieurs épisodes pour donner la parole à ses soignants et ainsi, éclairer les auditeurs sur les besoins et problématiques rencontrées au quotidien dans les établissements de santé.
Les patients et professionnels de santé influenceurs
La place des influenceurs est devenue essentielle, même dans le secteur de la santé. Les réseaux sociaux, permettent aujourd’hui de libérer la parole et aussi de lever certains tabous sur le handicap ou les maladies chroniques par exemple. Ces patients veulent sortir de l’ombre et rompre l’isolement. Nous pouvons le voir avec l’influenceuse Hermine Sed par exemple, fondatrice de la chaîne Vivre Avec. Elle soulève les questions liées à la vie des personnes atteintes du syndrome Ehlers-Danlos.
Aujourd’hui, en plus des patients, les professionnels de santé prennent aussi la parole sur les réseaux sociaux. Ces acteurs de santé influenceurs se mobilisent pour délivrer une information claire et fiable.
La gamification en accompagnement de la maladie
Ce terme est apparu il y a quelques années dans le domaine de la santé et il continue de se développer.
La gamification consiste à utiliser la logique et la mécanique des jeux pour inciter les utilisateurs à adopter certains comportements.
Dans la santé, la gamification peut être utilisée pour accompagner le patient dans la compréhension de sa maladie, mais peut aussi servir à délivrer des conseils pour mieux vivre au quotidien. La gamification peut prendre des formes diverses : jeux mobiles, simulations numériques, cas cliniques virtuels… Cette pratique a déjà fait ses preuves.
On peut citer par exemple le jeu Packy and Marlon qui a permis de réduire de 77% les cas d’hospitalisation en urgence des enfants diabétiques aux Etats-Unis. Nous espérons un aussi bon résultat en France, grâce à l’application Novi-Chek. Elle raconte l’histoire d’un jeune diabétique dont l’ascension de la montagne en autonomie est possible si l’utilisateur répond à des questions sur le diabète. Cette application, destinée aux diabétiques de types 1 entre 13 et 25 ans, accompagne l’utilisateur grâce à un carnet de suivi du traitement, mais aussi l’aide à devenir autonome et à gérer son diabète, tout en profitant de sa vie d’adolescent.
Les réseaux sociaux animés par les acteurs de la santé
Les médias sociaux se sont imposés depuis plusieurs années aux marques car ils permettent de générer de nombreuses interactions, de créer une relation avec les internautes et de diffuser rapidement de l’information. De plus, plusieurs fonctionnalités sur les réseaux sociaux permettent aujourd’hui de rendre l’échange plus vivant et plus direct notamment les lives sur Instagram. Ces dernières années, les acteurs de la santé ont pris conscience du potentiel des réseaux sociaux et la création d’une page Facebook ou d’un compte Instagram par les laboratoires ou les associations, autour d’une pathologie chronique, est devenue une pratique répandue.
Nous pouvons par exemple citer le compte Instagram @boxonslasep, créé par Merck, pour soutenir et accompagner les personnes atteintes de sclérose en plaque. Sur ce compte, il y a de nombreux témoignages, de conseils pour montrer aux personnes atteintes qu’elles ne sont pas seules… Ces comptes animés par les acteurs de la santé ont certainement un bel avenir devant eux.
L'IA en soutien de la médecine
L’Intelligence Artificielle (IA) va certainement continuer de se développer cette année également car elle permet au secteur de la santé de devenir plus accessible, abordable et efficace. Dans ce domaine, nous retrouvons de plus en plus de chatbots et voicebotse mais aussi des logiciels d’aide au diagnostic comme par exemple la solution développée par la startup Hera-Mi, qui met l’IA au service du diagnostic radiologique du cancer du sein. Cette IA est devenue un véritable outil pour générer des interactions avec les différentes cibles et permet d’apporter de nouvelles possibilités de diagnostics, de suivis et de traitements aux patients. Son développement n’est pas prêt de s’arrêter.
Le combat contre les fakes news
Aujourd’hui, nous avons une facilité d’accès à l’information mais aussi aux fake news. Même si nous sommes bien avertis, il peut parfois s’avérer compliqué de savoir si une information est vraie ou non. La crise actuelle a montré à quel point les fake news pouvaient circuler vite sur le Net… En 2021, la qualité, l’accessibilité et l’animation de l’information santé restent des enjeux majeurs. Les professionnels de santé ont un rôle important à jouer afin de mettre à disposition du grand public des messages fiables et ainsi battre l’infobesité…
Nous aurions pu aussi aborder le sujet du Big data dans le domaine de la santé ou encore de la sécurisation des données avec le RGPD ou de l’accessibilité avec le RGAA. Ces sujets sont majeurs pour le secteur de la e-santé. Ils seront l’objet de prochains articles détaillés.
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Visio-conférence, formation à distance, évènement live … Même si le distantiel a commencé il y a plusieurs années, la crise sanitaire, le rend aujourd’hui stratégique. Vous, acteurs de la santé et du bien-être, qui souhaitez continuer d’échanger, de partager, de former, d’inviter vos patients, prescripteurs ou clients, voici un mode d’emploi pour réussir vos projets en distantiel et notamment vos formations et conférences digitales. Pour faire de la formation en ligne, il est possible d’opter pour différents : MOOC ou SPOC, Webinar, e-learning…
Afin de vous aider à choisir le format de formation en ligne le plus adapté à votre besoin, voici en toute simplicité les avantages et les inconvénients de chacun d’entre eux.

Focus sur chaque formation :
Le e-learning
Le e-learning est le plus ancien, le plus connu et le plus utilisé des formats de formation à distance. C’est aussi le terme générique pour désigner l’ensemble des e-formations.
Ce dispositif consiste en la création d’une plateforme où sont proposés des modules de formation que les apprenants peuvent consulter lorsqu’ils le souhaitent. Les modules de formations peuvent être débloqués progressivement. La plateforme peut également être agrémentée de quiz pour valider les connaissances. Les interactions avec le formateur se font par tchat ou mail.
Vous, professionnel de santé, retrouvez des plateformes pour toujours entretenir vos connaissances. Découvrez différentes plateformes comme
- Défimédoc afin de se former sur les différents types de médicaments.
- Santéformapro pour vous accompagner dans votre parcours de développement professionnel.
Les +
- Pas besoin de la présence du formateur sur toute la durée de la formation
- Autonomie dans l’apprentissage (pas de contraintes de lieu, d’horaires…)
- Moins couteux que l’organisation d’un cycle de formation en présentiel et possibilité de proposer la formation à l’infinie
- Possibilité d’avoir des statistiques de suivis, résultats…
Les -
- Isolement des apprenants et manque d’interactivité
- Taux d’abandon élevé
- Pas de contact direct avec le formateur et l’apprenant
- Payant
Le webinaire ou conférence en ligne
Le webinaire permet la réalisation d’une conférence en ligne via un logiciel ou une plateforme dont les sujets et objectifs sont variés. Il est utilisé surtout pour la présentation d’un nouveau produit, des conférences de presse, des formations de logiciel …
Les +
- Interactif : communication entre l’organisateur et les participants. Possibilité de poser des questions via le système de chat.
- Pratique et court
- Possibilité de proposer un replay
- Un suivi des résultats grâce à des statistiques précises
Les -
- Difficulté de garder l’attention de tous pendant toute la formation
- Une audience très diverse entrainant des demandes différentes et parfois des difficultés d’accès
- Horaire fixe : Trouver un horaire stratégique
Les webinaires vous intéressent ? Découvrez ici, le programme des webinaires autour de la santé proposé par l’Agence du Numérique en Santé.
Pour vous aider, voici deux plateformes pour la réalisation de vos webinaires : livestorm et webikeo.
Ces 2 plateformes permettent de :
- Créer sa chaîne de formation (privée pour dédier le contenu aux adhérents / avec logo du la CNM)
- Gérer les inscriptions (dont les relances)
- Diffuser et enregistrer les formations
- Échanger avec les participants via tchat en live
- Remercier les participants (avec transmission du replay ou support pdf (qui peut être différent du support projeté si problème règlementaire) ou transmettre le lien du questionnaire de satisfaction)
Le MOOC
Le MOOC est un mix entre le e-learning et le webinaire. En mixant vidéos pédagogiques, tests de connaissances (quiz), cas pratiques fil rouge, visioconférences…, ce format a tous les avantages :
Les +
- Une formation tendance qui répond aux attentes actuelles
- Une organisation autonome de l’apprenant
- Une dynamique de groupe
- Une proximité avec l’équipe pédagogique
Les -
- Une durée trop longue ou un travail hebdomadaire trop conséquent peut décourager certains apprenants.
- La technique ne doit pas être un frein mais un plaisir à utiliser.
Alors que les MOOC sont surtout utilisés par les étudiants et les universités, de plus en plus de laboratoires ou associations proposent ce type de formation mais plutôt sous forme de SPOC. Mais quelle est la différence entre le MOOC, le COOC et le SPOC :
- Le MOOC (Massive Open Online Course) est une formation accessible à tous librement proposé par une organisation identifiée
- Le COOC (Corporate Open Online Courses) est une formation proposée par une entreprise. Elle peut être interne afin de s’adresser à ses salariés ou ses clients. Mais elle peut être aussi externe, celle-ci s’adresse à tous types de publics pour répondre aux enjeux de fidélisation.
- Le SPOC (Small Private Online Course) est un cours en ligne en petit groupe privé.
L'évènement en ligne
Vous n’avez pas le temps pour des formations ? Pas de soucis, vous pouvez participer à des évènements en ligne. Juste le temps d’une soirée, retrouvez diverses informations sur un produit ou une entreprise. Il est utilisé surtout pour des salons virtuels ou encore une remise de trophée.
Les +
- Des coûts faibles
- Une audience plus large
- Les événements numériques permettent de générer moins de déplacements, de gâchis alimentaire et de déchets.
- Possibilité de replay
Les -
- Le fruit du hasard. Le nombre de participants dépend de nombreux facteurs notamment : l’heure, la date, le sujet, la plateforme, l’accessibilité, il y a souvent des gens qui se désistent au dernier moment
- Le manque de contact notamment pour une remise de trophées
Intéressé(e)s ? Utilisez différentes plateformes pour vos événements en ligne comme Youtube, Twitch. Si vous le souhaitez, vous pouvez retrouver la remise des trophées de la communications 2020, ici. Ils récompensent les meilleurs acteurs français de la communication et notre avons eu le plaisir de découvrir que notre campagne de communication dédiée à Os’care, pour la société Winncare France, a été récompensée à la 4ème place dans la catégorie « Meilleure action de communication sur un thème précis réalisée par un organisme privé ».
Les facteurs clés communs à toutes les formations :
Bien différentes toutes les trois, elles se ressemblent dans la préparation et ont en commun :
- De reposer sur la technologie, d’où l’important de veiller à ce que la plateforme soit sécurisée, facile à utiliser et administrer, ergonomique, responsive, traductible…) et de se l’approprier.
- D’assurer le suivi pendant et après la formation.
- D’obliger à créer l’événement avant pour s’assurer d’un bon nombre de participant.
Pour un e-learning, un MOOC ou encore un webinaire, le suivi de ce projet reste approximativement le même. Voici les différentes étapes qu’il faut suivre pour réussir sa webformation :
- Constitution et gestion de l’équipe (technique, com, pédagogique…)
- Gestion du projet (rétroplannings, tests, choix intervenants…)
- Développement de la solution technique
- Création des plans de formation et/ou des supports pédagogiques puis intégration sur la plateforme
- Gestion de la communication et des inscriptions
- Déroulement de la formation
- Reporting de suivi des résultats
Attention aussi au contenu ! Les webformations demandent souvent plus d’attention que les formations physiques. Pour garder l’attention de vos apprenants, n’oubliez pas :
- Des slides très visuelles
- Un format court (pas plus de 45 min.) et dynamique
- 2 intervenants dans l’idéal (1 expert / 1 représentant de l’entreprise (qui sera en charge de la présentation, des introductions de chaque partie, de la conclusion…))
- Un accès facile à la plateforme
Un conseil pour finir : N’hésitez pas à nous contacter pour vous aider à concrétiser votre projet sur les webformations. Notre expérience de plus de 10 ans, dans la mise en place de formations et évènements en ligne fera le succès de votre projet !
Article rédigé par Léna Kneusé, Chargée de communication junior