“Google Analytics est illégal en Europe !”
C’est ce qu’on lit partout depuis que la CNIL a lancé son combat contre Google Analytics. Digisanté revient avec vous sur cette décision aux conséquences inédites. En effet, face à cette décision, l’ensemble des sites web utilisant aujourd’hui Google Analytics va devoir changer de fournisseur de statistiques web.

2 petits rappels pour se mettre dans le bain !
La CNIL, c'est qui, c'est quoi ?
La CNIL a été créée par la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978. Son acronyme, CNIL, signifie : Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés.
Cette commission est chargée de veiller à la protection des données personnelles contenues dans les fichiers, les traitements informatiques ou encore les papiers, aussi bien publics que privés. Ainsi, elle est chargée de veiller à ce que l’informatique soit au service du citoyen et que cette dernière ne porte pas atteinte à l’identité humaine, aux droits de l’homme, à la vie privée et aux libertés individuelles ou publiques.
Le RGPD, c'est quoi ?
L’acronyme RGPD signifie : Règlement Général sur la Protection des Données.
Ce règlement a pour objectif de définir un cadre opérationnel, administratif et juridique auquel les entités (entreprises, associations, établissements publics…) doivent se conformer si elles traitent des données personnelles de citoyens européens.
Mais alors c’est quoi une donnée personnelle ?
Une « donnée personnelle » peut être définie comme « toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable ».
Une personne peut être identifiée :
- directement (nom, prénom, …)
- indirectement (une adresse IP, un identifiant (n° client), un numéro (de téléphone), une donnée biométrique, plusieurs éléments spécifiques propres à son identité physique, physiologique, génétique, psychique, économique, culturelle ou sociale, mais aussi la voix ou l’image par exemple).
L’identification d’une personne physique peut être réalisée à partir :
- d’une seule donnée (numéro de sécurité sociale, ADN, …)
- du croisement d’un ensemble de données (une femme vivant à telle adresse, née tel jour, abonnée à tel magazine et militant dans telle association par exemple)
Mais alors pourquoi Google Analytics devient illégal aux yeux de la CNIL ?
La Cour de justice de l’Union européenne (ou CJUE) a déclaré que les transferts de données personnelles vers des serveurs américains ne sont plus considérés comme conformes au RGPD par principe.
En conséquence, l’autorité de protection des données autrichienne (ou DSB) a jugé illégale l’utilisation de Google Analytics dans l’UE.
Cette décision a ensuite été confirmée en France. La CNIL a ainsi communiqué officiellement sur plusieurs mises en demeure à l’encontre de gestionnaires de sites utilisant Google Analytics.
“En l’absence de décision d’adéquation concernant les transferts vers les États-Unis, le transfert de données ne peut avoir lieu que si des garanties appropriées sont prévues pour ce flux notamment. Or, la CNIL a constaté que ce n’était pas le cas.”
Alors… on fait quoi ?
Face à cette situation, Digisanté a testé plusieurs solutions. Pour notre site, après analyse du marché, nous avons opté pour une solution libre de mesure d’audience, avec un hébergement responsable.
Matomo, l’alternative à Google Analytics, respectueuse des données personnelles !
Recommandé par la CNIL, Matomo est une solution d’analyse de trafic respectueuse de la protection des données.
Grâce à Matomo, il est possible d’analyser les données de trafic de manière précise. Cet outil permet également de libérer votre site de la notion de consentement de l’utilisateur grâce à un paramétrage d’anonymisation des adresses IP.
Vous souhaitez passer sur Matomo, la solution de web analytics conforme au RGPD ?
Si vous souhaitez opter pour la solution Matomo, Digisanté peut vous accompagner dans l’installation et dans le paramétrage.
Article rédigé par Arnaud Le Roux, Développeur, webdesigner et Référent Accessibilité
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Avez-vous déjà entendu parler du design thinking ? Ce concept très à la mode actuellement semble être un outil de référence, indispensable pour la conception de solutions innovantes centrées sur l’humain. Les experts garantissent qu’il est aujourd’hui nécessaire de se former à cette pratique au risque de ne pas pouvoir proposer des produits ou services non adaptés aux utilisateurs.
Dans cet article, nous vous faisons partir à la découverte de cette méthode innovante et son application au domaine de la Santé, où l’adaptation et l’innovation sont fondamentales pour répondre au mieux aux besoins des patients.

Le concept du design thinking
Développé dans les années 80 par Rolf Faste mais démocratisé à partir des années 2000 par Tim Brown, le design thinking se veut d’être une méthode applicable à tous les domaines, toutes les professions dans le but de faire émerger des solutions innovantes à la manière des grands designers et de leur boite à outils.
Plus qu’une méthode, il s’agit d’un véritable état d’esprit où l’humain est placé au cœur de chaque démarche. Pour répondre à ses besoins, le « designer » va partir en immersion et observer quels sont les modes de vie des utilisateurs pour lesquels il souhaite innover, quelles sont leurs habitudes, leurs craintes. L’objectif ? Faciliter la création de produits parfaitement adaptés au consommateur, parfois même sans que ce dernier n’ait à formuler ses vœux. C’est le travail du designer de les anticiper !
Il est possible de résumer le cheminement de la pensée du design thinking en 5 étapes principales :
- L’immersion: découvrir et comprendre le contexte, les besoins des usagers et des professionnels
- L’idéation : trouver le plus de solutions possibles en réponses aux problèmes posés
- La décision : choix de la solution la plus adaptée et viable
- Le prototypage : création d’un prototype pour tester l’idée
- La phase de test : avant la commercialisation
Cette démarche entraine donc à terme une nouvelle organisation du travail en entreprise où l’empathie, la créativité, l’itération, la co-création et le droit à l’erreur sont primordiales.
Le design thinking, un levier d’innovation dans le domaine de la santé
Dans le domaine de la Santé, le design thinking peut parfaitement s’appliquer aux problématiques qui peuvent se présenter par exemple dans les établissements de soins (mauvaises expériences aux urgences ou post-opération, réticence des patients vis-à-vis de certains examens médicaux etc…).
Maitriser le design thinking apparait ainsi comme une compétence au service des professionnelles de santé et de leurs patients.
Voici donc quelques exemples de l’application du design thinking dans les établissements de soins :
Des appareils IRM personnalisés
Le C.S Mott children’s Hospital de l’Université de Michigan a appliqué la démarche du design thinking pour rendre plus agréable les examens d’imagerie médicale en pensant aux enfants souvent effrayés et agités à l’idée de réaliser un examen IRM. Ils ont ainsi développé des machines à thèmes (monde sous-marin, château de sable, forêt) avec des écrans animés grâce auxquels les enfants supportent mieux ces examens souvent très long (60-90 minutes). Les équipes de l’hôpital ont même développé un programme « MR-I Can Do It » afin d’accompagner les patients (6-18 ans) et de les rassurer quant au déroulé de leur examen. L’anesthésie générale est également proposée pour les patients non éligibles à ce programme. Tout est donc mis en œuvre pour rendre leur séjour à l’hôpital plus agréable. Voici un bel exemple de design thinking au service de la santé !
Des plafonds virtuels dans les salles d’examens médicales
Dans la même démarche que les appareils IRM personnalisés, la société française Sky Factory a développé des plafonds virtuels afin de rendre plus apaisantes les salles d’IRM. C’est le recueil des témoignages auprès des patients qui a motivé la création de leurs produits car ceux-ci rapportaient souvent des mauvaises expériences relatives à l’ambiance « froide » de ces salles médicales. Les plafonds virtuels de Sky Factory permettent ainsi aux patients, grâce à leur composition Open Sky, de se plonger dans une ambiance de nature apaisante et méditative aux couleurs chaudes et à la luminosité réglable. Actuellement, ces plafonds sont surtout présents dans certains hôpitaux aux États-Unis mais nous espérons les retrouver bientôt chez nous en France !
Le projet « Jardin d’enfants » à l’hôpital Simone Veil
En France aussi, les hôpitaux sont de plus en plus nombreux à former leurs équipes au design thinking ce qui donne naissance à de nouveaux projets pour améliorer la qualité de prise en charge des patients. Par exemple, à l’hôpital Simone Veil (Val d’Oise) suite à un atelier sur le design thinking dispensé par klap.io, les équipes ont présenté un projet appelé « Jardin d’enfants ». Ce dernier vise à permettre aux patients de venir consulter à l’hôpital pendant que leurs enfants sont accueillis dans une structure dédiée avec des jeux et activités sous la responsabilité d’animateurs. Le « Jardin d’enfants » permettra de limiter le stress des usagers en facilitant leur organisation familiale.
D’autres idées comme la création d’itinéraires en couleurs avec des marquages au sol pour améliorer l’orientation dans l’hôpital ont également émergé à l’issue de cet atelier.
L’association « Les p’tits doudous »
Enfin, l’association les « p’tits doudous » qui regroupe aujourd’hui 106 associations locales, s’inscrit également dans la vision du design thinking car elle a pour mission première d’améliorer l’accueil et le bien-être des enfants opérés, de réduire leur anxiété par le jeu et le numérique avant l’opération chirurgicale. Elle a créé des actions innovantes pour dédramatiser le passage au bloc opératoire et offre des cadeaux aux enfants opérés. Leur ambition ? Faire évoluer les pratiques de soins à l’hôpital grâce à l’écoute des besoins des patients par les soignants et d’améliorer les conditions de vie du personnel soignant.
Pour s’adapter à des patients de plus en plus adeptes de nouvelles technologies, l’association a imaginé et développé un jeu interactif d’un nouveau genre avec l’entreprise Niji et le designer Djagg. Le jeu a été conçue avec 3 niveaux de difficultés selon l’âge. L’enfant devient acteur de son parcours hospitalier et, avec son avatar, réalise le parcours de sa chambre au bloc opératoire, jusqu’à sa phase d’endormissement. Quant aux retours, ils sont convaincants. On note une diminution de 80% de la prémédication et un « réveil plus détendu ». Encore un très bel exemple d’application du design thinking !
En conclusion, le design thinking est un mindset à adopter au plus vite afin d’apporter des solutions innovantes à l’écoute des besoins humains. Quel que soit le domaine, cette méthode permet un gain de temps et d’argent et constitue un levier d’innovation important. Dans le domaine de la Santé, on commence à voir plusieurs exemples d’application de cette méthode qui révèlent déjà des résultats plus que satisfaisants ! Ne reste plus qu’à continuer sur cette lancée…
Cet article a été rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en communication.
Le secteur du e-commerce ne s’est jamais aussi bien porté qu’aujourd’hui et ne cesse de battre des records dans tous les domaines. De leur côté, les pratiques des consommateurs ont elles aussi évolué poussant les commerces en ligne à se moderniser et adopter les nouvelles tendances marketing. Désormais, il faudra miser sur l’expérience d’achat pour fidéliser le client et se démarquer en étant présents sur plusieurs canaux de diffusion. Social selling, live shopping, ou encore green commerce, on vous explique quelles sont les nouvelles tendances à adopter pour booster vos ventes en 2022 !

Le e-commerce, un secteur en pleine croissance
L’achat en ligne n’est pas une pratique nouvelle mais il faut reconnaitre que la crise du Covid-19 a nettement accéléré la digitalisation des commerces et la diversification des outils marketing faisant exploser le marché du e-commerce partout dans le monde. La France est particulièrement adepte de ce mode de consommation et se place en 2ème position parmi les plus gros marchés e-commerce d’Europe derrière le Royaume Uni (rapport Fevad 2021).
Voici quelques chiffres issus du rapport de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance de 2021 pour illustrer l’ampleur du secteur :
- 112,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020 (+8,5% par rapport à 2019)
- 177 000 sites de marchands en ligne
- 41,6 millions d’acheteurs en 2020 soit 1,5 million de plus par rapport à 2019.
- Les catégories de produits les plus achetés : mode et habillement (53,9%), produits culturels (50,1%), hygiène & beauté (38,8%). Le secteur de la beauté et de la santé enregistre d’ailleurs la plus forte croissance avec une augmentation en termes de ventes de +42% d’après le baromètre Nielsen/Fevad.
Les chiffres sont convaincants et il est certain que le e-commerce ne cessera de croitre et de se diversifier dans les années à venir. Malgré tout, si vous êtes commerçants vous vous apercevrez très vite qu’il ne suffit pas seulement d’afficher vos produits sur votre boutique en ligne pour faire décoller vos ventes. Il faut être à la page et suivre les tendances marketing du moment pour booster vos ventes et atteindre un public plus grand et plus averti.
Nous vous expliquons donc dans cet article quelles sont les nouvelles tendances e-commerce à suivre pour l’année 2022.
Le live shopping, un format de vente e-commerce hybride
Le live shopping est une pratique née en 2005 en Chine sur la plateforme Alibaba. C’est un format de vente e-commerce hybride entre le live streaming et le téléachat qui est en plein essor depuis le confinement. Le principe est très simple : le vendeur présente son produit à l’écran tout en interagissant avec son audience via le chat. Les spectateurs peuvent alors directement poser leurs questions sur l’utilisation d’un produit puis l’acheter depuis la vidéo. Souvent les vendeurs diffusent également des codes promotionnels afin d’inciter à acheter.
Les avantages du live shopping sont nombreux : meilleure attention des spectateurs, engagement de l’audience via des interactions sociales (commentaires, emojis, likes), relation de confiance avec le vendeur, application possible dans de nombreux secteurs (live IKEA pour le mobilier, live Décathlon pour les articles de sport ou encore live Marionnaud pour les produits de beauté…).
L’objectif principal de cet outil marketing n’est donc pas forcément d’avoir des clients pour avoir des clients (les audiences sont très variables) mais plutôt de les fidéliser en leur proposant une expérience utilisateur originale et de faire en sorte qu’ils reviennent régulièrement vers la marque ce qui à terme générateur de chiffre d’affaires.
Où faire du live shopping ?
Le live shopping doit se faire d’abord sur le site web de la marque et peut dans un second temps être diffusé sur les réseaux sociaux. Pour se faire connaitre les marques peuvent aussi décider de faire appel à des influenceurs auxquels l’acheteur peut facilement s’identifier (par exemple, l’animateur Alex Goude qui réalise régulièrement des lives pour Micromania). C’est un véritable phénomène qui ne cesse de monter en puissance et connaitra encore de belles années devant lui. Austin Jiayi Li, influenceur chinois a réussi à vendre 15 000 rouges à lèvres en 15 minutes sur Tiktok grâce au live shopping, un record !
Pour ce qui est des produits de santé et bien-être, ce canal de vente en plein essor n’a pas encore été testé en France mais il pourrait parfaitement trouver sa place, par exemple dans le domaine des compléments alimentaires où il pourrait permettre de proposer des conseils personnalisés en live à la vente.
Le social selling, le futur eldorado du e-commerce
L’augmentation du temps passé sur les réseaux sociaux rend compte du caractère essentiel de ceux-ci dans notre vie quotidienne et ils apparaissent aujourd’hui comme le futur eldorado du e-commerce ! En effet, s’il y a encore quelques années, les réseaux sociaux étaient présentés comme des outils peu efficaces pour faire du e-commerce, il faut bien admettre que ces plateformes ont désormais complètement bouleversé la façon dont les consommateurs réalisent leurs achats. Que ce soit Facebook, Instagram, Tiktok ou même Pinterest, tous ces réseaux proposent aujourd’hui des boutons d’achats permettant aux particuliers d’acheter directement des articles. Les influenceurs, rois des réseaux, sont par ailleurs un maillon essentiel de ce système.
Aujourd’hui, les transactions sur les plateformes sociales sont estimées à plus de 492 milliards de dollars dans le monde entier et une croissance exponentielle semble prédire des recettes qui devrait tripler en 2025 !
Encore une fois, la Chine a déjà pris beaucoup d’avance dans ce domaine avec plus de 80% des utilisateurs des réseaux sociaux qui ont adopté le social commerce.
L’avantage principale de cette tendance pour le vendeur est le faible coût pour lancer sa boutique, une opportunité pour les petites entreprises (il suffit seulement d’être présent sur les réseaux), mais aussi la diffusion de ses produits à un publique très large.
Malgré tout, le social selling connait aussi ses doutes et ses limites. Les utilisateurs ont des appréhensions quant à leur protection lors de l’achat et craignent la présence de failles dans les politiques de remboursement. C’est pourquoi avant de tout miser sur le social commerce, il faut penser avant tout à gagner la confiance des utilisateurs.
Le V-commerce, une expérience d’achat en réalité augmentée
Si des marques comme IKEA ou Atoll ont déjà déployé une expérience d’achat en réalité augmentée, ce n’est plus réservé qu’aux plus grands. En effet, en 2020, Shopify a lancé Shopify AR, une boîte à outils facile à utiliser qui permet aux entreprises de créer leurs propres expériences de réalité augmentée afin de présenter leurs produits aux clients. Et cela semble fonctionner puisque Shopify rapporte que les interactions avec des produits ayant un contenu AR ont montré un taux de conversion 94% plus élevé que les produits sans AR !
La réalité augmentée et son V-commerce permettent de créer des expériences d’achat dites émotionnelles en offrant une immersion totale dans un univers interactif. L’utilisateur peut tester le produit de son choix de manière virtuelle (vêtement, accessoire, cosmétique, meubles) grâce à une vue à 360°. Et vous ? Seriez-vous prêt à tester l’expérience AR ?
La multicanalité, la clé pour booster les ventes
Être multicanal, c’est assurer la présence de son commerce sur plusieurs canaux de distribution. Par exemple :
- Lancez votre boutique en ligne sur une Marketplace (Amazon, La Redoute, Fnac…)
- Créez une application mobile pour faciliter l’achat sur smartphone
- Ajoutez une boutique sur vos pages Instagram et Facebook
- Valorisez votre catalogue sur Pinterest
- Référencez vos produits sur Google Shopping et les comparateurs en ligne
- Créez des campagnes Google Ads
Cette stratégie permettra de booster efficacement vos ventes, augmentera vos interactions avec les consommateurs et peut même être adoptée en complément de votre boutique physique !
Une analyse de sociétés multicanaux a ainsi révélé que les détaillants utilisant deux canaux réalisaient en moyenne deux fois plus de ventes que ceux utilisant un seul canal et même ceux qui n’ont pas de présence physique et qui ont vendu sur deux marchés en ligne ont généré en moyenne plus de 190% de revenus de vente que ceux ayant une seule présence en ligne.
Le commerce en ligne responsable et inclusif
Si vous souhaitez suivre la tendance, il est temps que votre e-commerce passe au vert ! On ne peut que vous conseiller de vous tourner vers un e-commerce responsable qui prend en compte les préoccupations actuelles. En effet, 62% des Français aspirent aujourd’hui à consommer mieux et se disent prêts à renoncer à des produits dont les modes de production sont néfastes pour l’environnement. Pour vous engager dans le commerce plus green, vous pouvez par exemple misez sur les emballages recyclables et réutilisables, proposez plusieurs modes de livraison ou encore soutenir le re-commerce (la seconde main).
En plus d’être un e-commerce écoresponsable, de nombreuses marques ont adopté la distribution inclusive. En effet, votre site internet ainsi que vos campagnes marketing peuvent aujourd’hui promouvoir la diversité et procurer un sentiment d’inclusion. Une enquête de 2018 par Accenture a d’ailleurs montré que les millennials étaient plus susceptibles de choisir une marque plutôt qu’une autre si elle faisait preuve d’inclusion et de diversité dans ses promotions et ses offres (70%), sa gamme de produits (68%) et l’expérience offerte en magasin (66%). La marque Dove par exemple, est un leader dans ce combat et s’engage depuis plusieurs années à donner la parole aux femmes ainsi qu’à promouvoir leurs vrais corps sans les retoucher. Le projet #MontrezNous lancé en 2019 illustre parfaitement leur politique inclusive, en créant une bibliothèque de plus de 10 000 images permettant aux entreprises d’utiliser des portraits qui brisent les clichés sur la beauté.
En conclusion, les nouvelles tendances du e-commerce s’appuient surtout sur l’expérience d’achat. Les réseaux sociaux sont mis en avant ainsi que les expériences immersives afin de créer une véritable connexion entre le vendeur et l’acheteur. Il est également indispensable d’assurer sa position sur plusieurs canaux pour faire décoller ses ventes et cela s’applique bien évidemment au secteur des produits de santé et de bien-être !
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en communication.
Médecins surbookés, urgences congestionnées… Le pharmacien apparait aujourd’hui comme un interlocuteur facilement accessible pour les patients. Il constitue lui-même la première étape du parcours de soins et voit son champ de compétences s’élargir peu à peu en réponse à la demande croissante.
De son côté, la transition numérique bat son plein et est susceptible de modifier durablement le paysage actuel de l’officine.
À quoi donc, ressembleront les pharmacies du futur ?

Des robots magasiniers qui rangent les médicaments
Déjà présents dans 3.000 pharmacies en France, ces robots représentent aujourd’hui un gain de temps considérable et permettent aux pharmaciens d’être plus disponibles pour leurs patients. En effet, les grosses commandes de médicaments qui nécessitaient plusieurs heures de rangement sont déballées et rangées parfaitement maintenant grâce au robot en seulement 10 minutes !
Une aide non négligeable mais quelque peu coûteuse car il faut compter entre 70.000 et 160.000 euros pour équiper une officine avec un robot de ce type.
Le click & collect
Comme pour les robots magasiniers, ce service existe déjà dans certaines pharmacies et compte bien se démocratiser dans les prochaines années en France. Le patient pourra ainsi passer commande sur le site de son officine ou lui transmettre son ordonnance au moyen d’une application mobile et une fois la commande préparée, il pourra la récupérer à une caisse dédiée.
L’avantage en plus du gain de temps ? Le patient malade n’est pas directement en contact avec les autres patients présents dans la pharmacie et le risque de contamination diminue.
La livraison à domicile
Elle présente les mêmes avantages que le click & collect auxquels s’ajoutent le confort de ne pas avoir à se déplacer soi-même à la pharmacie. De plus, la livraison serait un des outils clés dans la lutte contre la désertification pharmaceutique et permettrait ainsi de desservir les populations rurales.
Par La Poste, en vélo et même par drone, les options sont multiples et commencent déjà à voir le jour petit à petit.
Livmed’s, par exemple, jeune start-up propose de livrer les médicaments en vélo à la manière des grandes enseignes de livraison de repas.
Les espaces de vaccination, suivis de médication et dépistages
Aujourd’hui, les activités du pharmacien ne s’arrêtent pas à la simple délivrance de médicaments. En effet, celui-ci dispose d’un large panel de compétences qu’il pourra mettre à profit de ses patients, qui parfois ne parviennent pas à obtenir de consultations rapidement.
Le pharmacien pourra vacciner non seulement contre la grippe mais également prochainement contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et bien d’autres maladies.
Il pourra pratiquer cette activité dans des espaces dédiés et même réaliser des dépistages (du VIH, de l’hépatite C, etc..) rémunérés à l’acte et remboursés. Enfin, les suivis de médication en cas de maladies chroniques comme les cancers, l’asthme, l’hypertension etc…pourront également être réalisés dans ces espaces confidentiels.
Des cabines de téléconsultation sont également attendues dans les pharmacies afin de rendre ce nouveau mode de consultation facilité, accessible à tous .
Des écrans interactifs à la place des étagères de médicaments
Les étagères débordantes de boites derrière le comptoir laisseront prochainement place à des écrans interactifs qui permettront de sélectionner directement la catégorie de médicaments souhaitée. Par exemple, le pharmacien pourra cliquer sur « fièvre » et faire apparaitre les médicaments adéquats. Par la suite, un robot connecté se chargera de rapporter le bon traitement au pharmacien.
Des bornes pour objets connectés en libre-service
Enfin, la pharmacie du futur permettra aux patients de venir avec leurs objets connectés et d’analyser, à l’aide d’une borne, leurs différents paramètres vitaux (pression artérielle, fréquence cardiaque, rythme du sommeil…). Cela permettra d’avoir un meilleur suivi des traitements sur la durée et d’enrichir le dossier du patient destiné au médecin.
En bref, la pharmacie du futur révolutionnera en tout point la prise en charge du patient. Les progrès technologiques apporteront de nouveaux moyens en matière d’accessibilité aux médicaments et de sécurité de leur délivrance. Le champ des compétences du pharmacien s’élargira également ce qui à terme permettra de renforcer la collaboration médecin-pharmacien.
Inspiré de l’article « À quoi ressembleront les pharmacies du futur ? » par Capital, rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en Communication.
Grâce à la technologie, le domaine de la santé évolue dans le suivi et le traitement des maladies. Depuis quelques années, des géants du Net comme Apple, Amazon, Google… s’intéressent de plus en plus au domaine de la santé. Ces entreprises souhaitent y investir pour participer à la révolution e-santé et ainsi contribuer à moderniser ce secteur. Apple notamment fait preuve de beaucoup d’innovation avec ses logiciels pour servir la recherche ou ses applications de santé.

Des logiciels Apple au service des études et de la recherche médicales :
Aujourd’hui, Apple s’est engagé à soutenir les chercheurs et les médecins en mettant à leur disposition deux logiciels destinés à créer des apps et gérer la santé au quotidien.
ResearchKit est un véritable canevas logiciel open source. Il a été conçu pour aider à comprendre une maladie et ainsi faciliter la mise en place de traitements en permettant de créer des applications destinées à réaliser des études sur les maladies et de faciliter le recrutement des participants (grâce au grand nombre d’utilisateurs d’Iphone). Aujourd’hui, participer à une étude médicale est très simple avec Apple. Il suffit de s’inscrire à une étude, puis les capteurs avancés des Iphones recueillent des données de manière autonome, fiable et continue. Depuis son lancement, les apps développées avec ResearchKit ont permis aux établissements de santé de recruter un nombre inédit de participants pour leurs études ce qui facilite l’avancée des
connaissances dans le domaine de la recherche.
En termes d’exemples d’applications santé créée avec ResearchKit, on peut citer :
L’application mPower
Cette application a permis de réaliser une étude sur la maladie Parkinson et de recruter plus de 10 000 participants. L’objectif de cette étude était de permettre
aux chercheurs de mieux comprendre la maladie de Parkinson et notamment les
effets positifs ou négatifs de facteurs tels que le sommeil, l’activité physique ou l’état
psychologique du patient sur la maladie. Le recueil de données s’est effectué
au moyen du gyroscope et d’autres fonctionnalités de l’Iphone pour évaluer la
dextérité, l’équilibre, l’allure et la mémoire des participant.
L’application Autism & beyond
Cette application est destinée à faciliter le diagnostic de l’autisme et ainsi permettre une prise en charge précoce des problèmes de développement chez les enfants. L’application utilise la caméra HD avant de l’Iphone ainsi que des algorithmes de reconnaissance faciale innovants pour analyser les réactions émotionnelles des enfants face à des vidéos ( dès l’âge de 18 mois) Cela permet de réaliser des tests sans que les enfants aient à se déplacer pour voir un spécialiste et facilite le diagnostic et la prise en charge précoce des enfants autistes.
L’application EpiWatch
Cette application permet aux épileptiques de suivre leurs crises en temps réel et aux chercheurs d’étudier la corrélation entre l’historique des crises et les traitements médicamenteux. Concrètement, lorsque les patients sentent qu’une crise va arriver, ils doivent lancer l’application depuis leur Apple Watch. Cela déclenche l’accéléromètre et le cardiofréquencemètre et une alerte est envoyée à un proche ou à un médecin désigné.
D’autres applications sont également proposées par Apple comme Concussion Tracker qui permet un suivi des patients pendant six semaines après un choc à la tête ; Mole Mapper, destiné à photographier et suivre l’évolution des grains de beauté ; PPD ATC qui a pour objectif de soutenir la recherche sur le lien entre prédisposition génétique et dépression post-partum ; Sleephealth qui étudie le lien entre le sommeil et les maladies comme le diabète, les troubles cardiaques, l’obésité ou la dépression…
Pour participer à l’une de ces études, n’hésitez pas à vous rendre sur l’App Store.
CareKit est aussi un canevas logiciel open source d’Apple, mais les apps créées à partir de celui-ci n’ont pas la même vocation que celles créées à partir de ResearchKit destinées à la recherche. En effet, les applications crées avec CareKit ont pour objectif d’aider à mieux gérer sa santé. Voici quelques exemples d’apps créées à partir de CareKit :
L’application Corrie Health
Cette application est destinée à suivre la convalescence des personnes ayant eu un accident cardiaque. Cette app est utile dans toutes les étapes post accident. Elle aide les utilisateurs à suivre leur prise de médicaments, à gérer leur activité physique… L’application peut aussi recueillir des données comme le rythme cardiaque, la tension… les médecins ayant accès à ces informations peuvent conseiller un rendez-vous avec un professionnel de santé si besoin. Ce système permet aux médecins de suivre à distance leurs patients au quotidien et ‘éviter ou prévenir une potentielle rechute.
L’application Caremap
Cette application vise à aider les familles à suivre et comprendre la maladie complexe de leur enfant et facilite le soin à domicile, tout en permettant un suivi à distance par l’hôpital. Cette application a été développée par l’hôpital pour enfant de Boston. En plus des paramètres de suivi proposés comme les habitudes de toilette, le sommeil, l’humeur et la douleur… , des mesures personnalisées peuvent être crées. Des conseils pour améliorer la vie quotidienne des enfants sont également disponibles.
L’application One Drop
Cette application permet aux diabétiques de mieux suivre leur glycémie. Sur l’application, les patients peuvent recenser leurs sensations à propos de leur maladie comme la douleur, la faim… et les partager afin qu’ils soient suivis par leurs proches et leur médecin. Sur One Drop. Les patients peuvent appréhender plus facilement leur diabète car ils sont constamment suivis dans toutes les étapes de leur maladie.
Toutes ces applications permettent de récolter et suivre des informations personnelles sur la santé de leurs utilisateurs, mais Apple garantit leur sécurité et leur confidentialité.
Les autres innovations d’Apple au service de la santé
La marque Apple ne compte pas s’arrêter là en terme d’innovations dans le domaine de la santé et travaille déjà sur plusieurs autres projets, comme par exemle :
– La création d’un carnet de santé en ligne afin que les utilisateurs aient accès à leurs informations personnelles directement sur leur téléphone. Ces données pourront être partagées directement depuis l’application santé avec des professionnels de santé afin qu’ils aient accès les antécédents médicaux des patients. Les médecins pourront ainsi, grâce à cette option, voir les traitements déjà administrés au patient. Les données pourront aussi être partagées avec des proches pour qu’ils puissent réaliser un suivi lorsque cela s’avère utile ou nécessaire. Avec ce carnet de santé, Apple cherche à faciliter l’accès aux données de santé. Ce projet ressemble au projet Mon Espace Santé proposé par le gouvernement français.
– En plus de pouvoir bientôt stocker ses données de santé sur son Iphone, la marque Apple veut commencer à intégrer des dispositifs pour les usagers afin de leurs permettre de surveiller leur santé. La sortie prochaine de L’Apple Watch 4 va changer beaucoup de choses pour les usagers car cette dernière va être équipée d’un capteur électrocardiographe (pour mesurer le rythme cardiaque) capable de prévenir les secours si le rythme cardiaque d’un utilisateur est trop faible ou trop rapide. Malgré le risque de fausses alertes, l’Apple Watch pourrait à terme permettre de sauver la vie de personnes ayant réellement des problèmes cardiaques.
Le géant Apple commence seulement à se développer dans le domaine de la santé et ces exemples ne représentent qu’un début d’innovation. On peut facilement imaginer qu’à l’avenir, d’autres dispositifs seront intégrés à des objets Apple ce qui leur donnera une place stratégique dans le domaine de la santé.
Article rédigé par Tristan Desbois, stagiaire.
Nous entendons souvent parler du nutriscore, indicateur de qualité nutritionnel sur un produit. Mais qu’en est-il du cyberscore ? À quoi sert-il ?
Suite à une proposition de loi validée par le Sénat le 24 février 2022, les grandes plateformes numériques destinées au grand publique auront désormais l’obligation à compter du 1er octobre 2023 d’informer les internautes du niveau de sécurité de leur site ou service ainsi que de la sécurisation et localisation des données qu’ils hébergent par eux-mêmes ou leurs prestataires.
À la manière du « nutriscore », ces plateformes devront afficher un visuel « cyberscore » officiel ou une note signalant le niveau de sécurisation des données.

Pourquoi instaurer un « cyberscore » ?
Aujourd’hui, toutes les plateformes numériques incluent déjà les informations sur la sécurité dans leurs conditions générales d’utilisation en ligne cependant ces dernières sont souvent exprimées dans un vocabulaire jugé « trop technique » par les utilisateurs lambda. Ainsi, un cyberscore sera instauré pour plus de transparence vis-à-vis des utilisateurs et pour augmenter le niveau général de sécurité appliqué aux plateformes les plus utilisées par le grand public. Il serait ainsi un label fiable garant de la sécurité d’un service et compréhensible par tous.
Quelles sont les plateformes concernées ?
D’après l’article 111-7 du Code de la Consommation, les plateformes concernées par la loi du « cyberscore » seront surtout les réseaux sociaux, les moteurs de recherches ainsi que les plateformes de ventes en ligne.
Ainsi, nous pouvons citer les fournisseurs de services de communication au public en ligne (hébergeurs et éditeurs de services de communication au public en ligne) les services de visio-conférences (Zoom, Meet, Teams, etc…) ou encore les services de messagerie (WhatsApp, Messenger.)
Qui réalisera l’évaluation pour établir un cyberscore ?
Ce ne sera pas du rôle des plateformes d’effectuer une auto-évaluation mais bien celui d’un prestataire d’audit externe qualifié par l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information).
Un arrêté devrait bientôt préciser les critères pris en compte par l’ANSSI pour établir un diagnostic de sécurité.
Quelles conséquences en cas de manquement ?
Si les plateformes concernées ne se mettent pas en conformité avec la loi du « cyberscore », elles s’exposeront à une amende pouvant aller jusqu’à 75 000 € pour une personne physique et 375 000 € pour une personne morale.
Pour en savoir plus sur la cybersécurité, nous vous invitons à consulter notre article sur les cyberattaques dans le domaine médical.
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en Communication.
Au 21ème siècle, plus que jamais, la santé mentale est une priorité de santé publique au même titre que la santé physique. L’OMS rappelle que la santé mentale représente un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».
L’émergence de nouvelles technologies numériques au service de la santé constitue aujourd’hui une des stratégies privilégiées afin de démocratiser l’accès au bien être mental et à la prévention. En effet, le traitement médicamenteux n’est pas une finalité en soi. La santé mentale des patients peut aussi se voir améliorée par des pratiques non médicamenteuses ainsi que par la pratique d’activités et par la création de liens sociaux.

66% des français pensent que les outils digitaux permettront d’améliorer le parcours de soin.
Le numérique peut jouer un rôle dans la santé mentale. Il n’a pas pour but de se substituer à un psychologue ou un à un autre professionnel de santé, mais il peut s’avérer très complémentaire aux approches classiques.
Quels sont les outils numériques disponibles pour soutenir la santé mentale et comment en tirer le meilleur ?
- Les applications de santé et de bien être pour les patients qui permettent d’améliorer l’hygiène de vie et de diminuer l’anxiété par des activités telles que de la méditation, des exercices de respiration, des jeux pour « se défouler », etc…
Exemples :
« PetitBamBou » pour la médidation ;
« Respirelax + » pour les exercices de respiration ;
« Fidger » pour se défouler en « triturant, tapotant, faisant tourner » des objets du quotidiens ;
« Moodflow » pour « tracker » ses pensées;
«Happify» pour gagner en sérénité et évacuer les pensées négatives à l’aide d’exercices.
- Les consultations et aides à distance. Aux très connues applications de téléconsultation Doctolib et Qare s’ajoute Mindler, une application qui propose des rendez-vous avec des psychologues y compris les soirs et les weekends. Prix : 45 euros pour une consultation.
- Les blogs, réseaux sociaux et forums pour s’entraider et trouver du soutien en cas de détresse ou échanger entre personnes atteintes d’une pathologie pour rompre l’isolement.
- L’intelligence artificielle (ex : algorithmes capables de détecter de manière précoce certaines maladies mentales), les jeux vidéo éducatifs.
- Les formations en santé : MOOC, e-learning etc…
Quelles sont les précautions à prendre ?
Il est essentiel de préserver son équilibre psychique et de garder un certain recul sur toutes les ressources disponibles sur internet. Certains comportements peuvent devenir excessifs, entrainant une perte de motivation, un isolement mettant en péril notre santé mentale. Il est important, notamment de :
1) Se protéger des fausses informations
Attention aux fake news et aux profils « parfaits » diffusés sur les réseaux sociaux. Certains remèdes miracles peuvent s’avérer totalement inefficaces voire nocifs pour la santé et peuvent inutilement augmenter notre anxiété.
C’est pourquoi, il faut toujours penser à vérifier les informations et leurs sources.
2) Se questionner avant de télécharger une application
À l’heure actuelle, il n’existe pas d’organisme évaluant la qualité scientifique ni de label certifiant une application. Le développeur n’a aucune obligation de démontrer son efficacité ou sa fiabilité. C’est donc à l’utilisateur de se poser les bonnes questions avant de télécharger une application de santé mentale.
3) Garder la confidentialité
Les données de santé doivent rester privées. Il est toujours nécessaire de vérifier la politique de confidentialité d’une application afin de ne pas s’exposer à des risques.
Stratégie d’accélération Santé Numérique
Lancée par le gouvernement, la stratégie d’accélération « Santé numérique » a pour but de favoriser l’émergence en France, de solutions innovantes en santé numérique et d’en faire ainsi un véritable leader mondial dans le domaine.
Dans le cadre de cette stratégie, est né le premier collectif français dédié aux solutions numériques en santé mentale, MentalTech.
Il a été créé en mars 2022 par 7 membres fondateurs : Qare, hypnoVR, Kwit, MinDay, PetitBamBou, ResilEyes Therapeutics et Tricky. Acteurs privés ou publics, tous sont rassemblés afin de déployer des outils numériques éthiques dans la prévention et la prise en charge de la santé psychique.

MentalTech s’engage sur 3 axes :
- Le décloisonnement du débat public : instaurer un dialogue fluide entre toutes les structures du secteur afin de placer la santé mentale au cœur des préoccupations du prochain quinquennat.
- La démocratisation des usages des solutions digitales et l’accélération de leur développement. Pour ce faire, MentalTech souhaite prendre part à la diffusion des informations et des bonnes pratiques auprès de tous.
- L’augmentation de la contribution économique dans le secteur : Produire des solutions aptes à moderniser et optimiser le système de soin.
Le potentiel du numérique dans le domaine de la santé mentale est bien réel et représente aujourd’hui un grand intérêt pour les chercheurs. Alors qu’il ne se substituera jamais au suivi par un psychiatre, il apporte néanmoins des ressources et des aides non négligeables pour la compréhension, la prévention et la détection précoce des maladies mentales. Toutefois, il est important de rester vigilant et de vérifier la provenance des données disponibles au grand public.
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en Communication.
Le monde d’internet est toujours en perpétuelle évolution mais, depuis quelques années, un sujet ne cesse d’animer la controverse, il s’agit du métaverse. Le métaverse est devenu tellement populaire qu’il intéresse aujourd’hui des figures majeures du développement d’internet comme les GAFAM. Mais le métaverse reste encore un concept flou pour beaucoup d’internautes, nous vous proposons donc ici de revenir sur ce qu’est le métaverse, ce que l’on peut y faire et à quoi il pourrait être utile dans le domaine de la santé.

Le métaverse
Le métaverse est un monde virtuel. Le terme est utilisé pour désigner le futur d’internet dans lequel le métaverse serait un réseau de mondes 3D connectés entre eux (possibilité de passer d’un monde à l’autre en restant sur le même réseau) et perpétuels, ce qui signifie que les mondes restent toujours en place (pas de temps de chargement). Pour accéder au métaverse et permettre l’immersion des utilisateurs, il leur faudra utiliser un casque de réalité virtuelle. Dans le métaverse, les mondes pourront être totalement modifiables par les utilisateurs connectés. Ces derniers pourront interagir entre eux. Le métaverse permettra avec le temps de créer une infinité de mondes. Les internautes pourront y vivre une vie virtuelle. Cela signifie que dans le métaverse les utilisateurs pourront assister à un spectacle ou une exposition, se donner rendez-vous dans un parc ou à la bibliothèque, consulter un spécialiste de santé, voyager à travers le monde ou encore pratiquer un métier comme plaider lorsque l’on est avocat ou conseiller un médicament au comptoir de sa pharmacie voire même dispenser un cour à ses élèves…
Aujourd’hui, les jeux vidéos sont considérés comme les prémices du métaverse, mais ceux-ci diffèrent de ce que le métaverse sera réellement dans le futur.
Le métaverse, où en est-t’on aujourd’hui ?
À ce stade, les premières versions du métaverse permettent d’effectuer seulement des actions basiques. Par exemple, Facebook a créé un métaverse appelé Meta Horizon World, qui ne contient qu’un seul monde utilisé comme une salle de réunion virtuelle. Autre exemple, Minecraft est décrit comme un métaverse car ce jeu vidéo propose une infinité de mondes totalement modifiables par les joueurs. Ces 2 exemples ne représentent pas un métaverse abouti car l’un permet uniquement d’interagir avec d’autres usagers alors que l’autre permet seulement de modifier le monde. À terme, le métaverse abouti devra permettre de réunir ces 2 aspects. Une fois qu’ils seront combinés, l’univers créé pourra vraiment ressembler au monde réel et les utilisateurs pourront expérimenter de vivre une vie virtuelle.
Le métaverse au service de la santé :
Le métaverse, en plus de permettre aux utilisateurs d’avoir une vie virtuelle dans un monde infini, devrait aussi pouvoir être un terrain d’expérimentation dans le domaine médical.
À titre d’exemple déjà initiés, nous pouvons citer la Metaverse Doctor Association (MDA) qui regroupe plusieurs médecins répartis en Corée du Sud et qui proposent des consultations en ligne aux patients afin de leur faciliter leur parcours. Dans ce cadre, l’association a collaboré avec l’entreprise Solve.Care, une entreprise de blockchain* afin d’utiliser leur nouveau portail de création de réseau Care.Labs pour héberger le réseau de la Métaclinique.
Autre expérimentation dans le domaine médical, certains centres de formation propose aux étudiants en médecine de faire des simulations d’opérations grâce à des représentations 3D dans le métaverse.
À terme, le métaverse devrait changer totalement la face d’internet ainsi que les rapports sociaux entre humains. C’est sur ce dernier point que les débats sur le métaverse sont les plus virulents. En effet, le risque est que les utilisateurs puissent se tourner vers une vie presque totalement virtuelle, au détriment de leur vie réelle. Les mauvaises rencontres sont également un risque tangible.
* Blockchain : technologie de stockage et de transmission d’informations, prenant la forme d’une base de données qui a la particularité d’être partagée simultanément avec tous ses utilisateurs et qui ne dépend d’aucun organe centrale. Elle a l’avantage d’être rapide et sécurisée (www.economie.gouv.fr).
Article rédigé par Tristan Desbois , Stagiaire .
Aujourd’hui, dans le domaine médical, de plus en plus d’outils numériques sont utilisés pour effectuer des taches comme par exemple le suivi d’une pathologie ou la prise d’un rendez-vous chez un spécialiste . Mais cette utilisation peut entrainer des risques si les installations ne sont pas protégées correctement. En effet, avec la hausse de la cybercriminalité, les professionnels comme les patients sont de plus en plus exposés aux dangers des cyberattaques. Pour contrer ce problème grandissant, le gouvernement à créé un nouvel organisme pour aider les victimes de ces attaques : le CERT santé.

Le domaine médical, un des domaines les plus touchés par les cyberattaques
Le domaine médical est un des domaines les plus touchés par les cyberattaques. En effet, si les établissements de soins notamment, ont su se moderniser avec l’utilisation de matériel de prise en charge innovants et l’intégration d’internet dans divers procédés de soin, de gestion et e communication ils doivent aujourd’hui faire face à des cyberattaques régulières. Depuis 2019, les hôpitaux font partie des premières victimes des cyberattaques, dans l’objectif de soutirer de l’argent. Les établissements de santé, et notamment les 3000 hôpitaux publics et privés en France, subissent régulièrement des attaques et le risque n’est pas le même en fonction des établissements car ils n’en sont pas tous au même point au niveau de la cybersécurité. Certains ont des protections plus efficaces (souvent les établissements privés) alors que d’autres sont plus limités et sont donc plus vulnérables. En 2019 et 2020, respectivement 74% et 75 % des cyberattaques visant des établissements de santé , ciblaient des hôpitaux publics, ce qui représente environ 225 attaques par an. Ce chiffre ne cesse malheureusement d’augmenter… La sécurité de ces hôpitaux est un enjeu prioritaire pour garantir l’accès au soin aux patients et le bon fonctionnement de notre système de santé.
Les cyberattaques, un danger pour les établissements de soin et les patients
Les cyberattaques peuvent avoir deux objectifs :
1) Paralyser le fonctionnement d’un hôpital :
Avec le nombre croissant d’attaques, les patients peuvent être exposés à de véritables dangers. En effet, si une cyberattaque survient dans un hôpital, et que cela coupe les moyens de communication ou met hors services les équipements, les risques encourus peuvent être vitaux. En effet, si une attaque empêche le personnel soignant d’accéder aux dossiers des patients en cryptant les fichiers , le traitement des malades peut ralentir et donc mettre en danger les patients dans le cas d’un retard d’une opération ou d’un transfert vers un autre hôpital. Parmi les exemples de piratage de matériel en milieu hospitalier, on peut citer le piratage de logiciels de pompes à insuline connectés, ou encore des défibrillateurs ou pace-makers (pour les soins cardiaques). Il est également arrivé que des patients atteints de cancer soient privés de leur traitement par chimiothérapie. La plupart des cybercriminels commettent ce type d’attaque en vue d’obtenir une rançon et utilisent un rançongiciel. Pour reprendre le contrôle sur son système informatique sans céder aux pirates, l’hôpital devra compter plusieurs jours. Il est conseillé de ne jamais payer de rançon ni d’échanger directement avec les pirates, pour ne pas alimenter un écosystèmes et surtout ne pas créer un effet d’opportunité.
2) Voler des données de santé :
De plus, les patients peuvent être exposés à un autre danger car en rentrant dans les logiciels, les cybercriminels peuvent avoir accès aux informations personnelles et bancaires des clients stockés dans les dossiers de l’établissement. Une fois ces informations récupérées elles peuvent être revendues . La cybersécurité est un enjeu de sécurité public. Des moyens existent aujourd’hui pour y faire face.
Le CERT santé, un agent d’aide pour le domaine médical
Afin de lutter contre les cyberattaques, le gouvernement français a mis en place un nouveau service national : le CERT santé (Computer Emergency Response Team) ou cellule d’accompagnement cybersécurité des cellules de santé. Ce service a été créé pour aider les victimes d’attaques dans le domaine médical .
Mais le CERT santé a aussi d’autres rôles à jouer :
– ce service se charge aussi de la sensibilisation à propos des cyberattaques notamment grâce au site https://www.cyberveille-sante.gouv.fr/ ( un espace où sont regroupés des documentaires sur le sujet mais aussi les évènements concernant la cybersécurité comme par exemple les dernières attaques recensées dans le monde …)
– il a également pour rôle de prévoir les potentielles attaques et pour cela, le service va cartographier des zones afin d’essayer de prévoir les prochaines cyberattaques.
Article rédigé par Tristan Desbois, Stagiaire.
Faire le choix d’un bon CMS (Content Management System) est une décision très importante et stratégique pour la réussite du développement de votre activité de vente en ligne.
En effet, bien choisi, un CMS peut être un véritable levier de performance pour votre e-boutique. À l’inverse, non ou mal adapté, il peut se révéler un frein à votre réussite.

Les principaux CMS e-commerce : quelles sont les parts de marché international des CMS ?

Prenons, le top 4 international des CMS pour la suite de notre article. On peut voir que Shopify possède 51% de part de marché, soit presque 950 000 sites en ligne aujourd’hui, il est talonné par Woocommerce avec 33% soit 623 000 sites. Pour finir notre top 4, on retrouve Magento et Prestashop avec 4% chacun en se partageant un total de 150 000 sites en ligne.
Malgré la première place de Shopify, si on s’attarde sur Shopify VS Woocommerce, on peut voir que Shopify prend 60% des deux parts de marché mais en réalité cela ne représente que 20% du trafic de ces deux parts de marchés.

Quelles sont les bonnes questions à se poser pour faire son choix de CMS pour son e-commerce ?
Choisir son CMS doit se baser sur vos besoins actuels et futurs, ainsi que votre capacité à administrer votre site et vos objectifs. Avant tout, prenez le temps de répondre à quelques questions :
- Quelle place le e-commerce occupe-t-il dans votre stratégie de vente : est-il le cœur de celle-ci ou s’agit-il d’une source de revenus complémentaires ?
- Concernant vos produits : combien de produits composent votre boutique ? Devez-vous gérer la gestion des stocks ? Vos articles ont-ils des déclinaisons à la taille et/ou à la couleur ?
- Souhaitez-vous digitaliser une boutique déjà existante ou s’agit-il d’une création ?
- Quels sont vos objectifs à long terme ? Souhaitez-vous vous développer à l’international ?
- Souhaitez-vous synchroniser votre e-commerce avec votre CRM ?
- Quelles sont vos compétences au sein de l’entreprise concernant ce site e-commerce ? Pensez-vous faire appel à une agence ou à un freelance ?
- Pensez-vous mettre en place une stratégie de contenu pour booster votre référencement naturel (SEO)? Et/ou des campagnes payantes (SEA)?
- Enfin, quel est votre budget pour ce projet ?
Pour vous aider à répondre à ces questions, nous avons étudié les fonctionnalités du top 4 des CMS, avec des critères tels que : l’ampleur de la communauté (et donc la stabilité, l’évolutivité, la sécurité, …), la prise en main, les développements, le business modèle et les offres (solution gratuite ou payante), les fonctionnalités liées au SEO, le type d’hébergement.
PrestaShop | Shopify | Woocommerce | Magento | |
Support & communauté | Forum bien développé en français. Support direct = 399€ pour 6H | Support dédié 24H/24 et 7J/7 en anglais | Oui, support & communauté développée | Oui |
Prise en main | Compliquée | Très Simple | Simple si habitué à WordPress | Compliquée |
Développement | Expert | Solo + expert ponctuel | Solo + expert ponctuel | Expert |
Offres | Installation gratuite. Plugins + thèmes payants | Abonnement mensuel + % CA | Installation gratuite. Plugins + thèmes payants | Gratuit au début, certains plugins payants (+ forfait entreprise) |
SEO | Plugins supplémentaires | Oui | Plugins supplémentaires sur WordPress | Plugins supplémentaires |
Hébergement obligatoire par la solution | Non | Oui | Non | Non |
En résumé, quels sont les “plus” et les “moins” de chaque CMS ?

PrestaShop :
Les plus +
- Communauté et accompagnement en français
- Backoffice ergonomique et adapté à la gestion d’une boutique en ligne
- Gratuit et opensource
Les moins –
- Requiert des compétences techniques de développement
- CMS orienté e-commerce donc complexité pour ajouter des fonctionnalités (forum, formulaire, cartographie, blog…)
- Plugins et thèmes souvent onéreux
- Mauvais SEO

Woocommerce :
Les plus +
- Communauté WordPress développée
- SEO grâce au contenu
- Gratuit et opensource
Les moins –
- Plugin nécessitant le CMS WordPress
- Plugins souvent payants et en anglais
- Limité pour la gestion de boutique contenant un très grand nombre de références

Magento :
Les plus +
- Robustesse de la solution
- Capacité à gérer des catalogues de produits très volumineux.
- Solution complète : multilingue, multi-devise, multi-boutiques
- Gratuit et opensource
Les moins –
- Nécessite un environnement puissant et sécurisé : serveurs dédiés, maintenance, équipes
- Grande compétence nécessaire pour la conception de la boutique
- Investissement financier conséquent

Shopify :
Les plus +
- Interface très intuitive
- Solution clé en main, déploiement rapide
- Support 24H/24 et 7J/7
Les moins –
- Payant : abonnement mensuel + % CA
- Environnement limité, cher en dehors du cadre.
- Support en anglais
- CMS orienté e-commerce donc complexité pour ajouter des fonctionnalités (forum, formulaire, cartographie, …)
Mais alors, “Quel CMS e-commerce choisir pour votre boutique en ligne ?” vous allez me dire !
Une seule réponse : tout dépend de vos besoins actuels et futurs !
Alors n’hésitez pas à contacter Digisanté pour en discuter afin de trouver la meilleure solution CMS e-commerce adaptée à vos besoins.

Article rédigé par Arnaud Le Roux, Développeur, webdesigner et Référent Accessibilité
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Depuis l’accélération de la vaccination en France, le gouvernement prévoit de demander aux médecins traitants de leur fournir la liste de leurs patients non vaccinés contre la COVID-19. La CNIL considère que la situation sanitaire exceptionnelle peut justifier cette décision mais uniquement si les médecins en font la demande et si plusieurs garanties sont apportées pour protéger la vie privée des personnes.
Les données de santé sont très convoitées et particulièrement sensibles. Elles font à ce titre l’objet d’une protection particulière afin de garantir le respect de la vie privée des personnes.

Les données de santé, c’est quoi ?
Le Règlement Général de la Protection des Données (RGPD) définit les données de santé comme « les données à caractère personnel relatives à la santé physique ou mentale d’une personne physique, y compris la prestation de services de soins de santé, qui révèlent des informations sur l’état de santé de cette personne. » Ceci inclut « toute information concernant une maladie, un handicap, un risque de maladie, les antécédents médicaux, un traitement clinique ou l’état physiologique ou biomédical de la personne concernée, indépendamment de sa source.» Ainsi, les données de santé concernent toutes les données médicales relatives à la santé d’une personne, d’un groupe de personnes ou d’une population. Ces données sont utilisées pour le suivi et l’évaluation des systèmes et politiques de santé, pour établir des budgets prévisionnels, faire de la prospective en santé, etc.
L’histoire des données de santé
L’idée de collecter des données de santé n’est pas apparue avec le numérique. En France, le Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information, une base de données concernant l’hôpital, est créée dans les années 1980. 10 ans plus tard, dans les années 1990, est lancé le « système national d’information inter-régimes d’assurance maladie » , une base de données médicale qui regroupe toutes les feuilles de soin des patients ainsi que les données de facturation hospitalière.
Puis, avec le numérique, le nombre de données de santé disponibles s’est multiplié. Avec l’entrée dans le régime des données massives, le Big Data, il est devenu possible d’exploiter d’énormes volumes de données (résultats de tests, des remboursements de soins…).
L’intérêt de récolter des données de santé
Fluidifier les parcours de santé
Aux yeux des professionnels de santé, ces données peuvent grandement participer à améliorer le système de soin et l’aider à répondre aux défis actuels tels que le développement des maladies chroniques. Les données de santé peuvent permettre d’organiser le système de soin davantage autour du patient, par exemple en harmonisant et en fluidifiant les parcours de soin, ainsi qu’en favorisant les échanges d’informations.
L’usage et le partage des données de santé pourraient permettre de coordonner les parcours de soin et ainsi jouer un rôle essentiel auprès des professionnels comme des patients : par exemple, une radio prise dans un hôpital de proximité pourrait être analysée et interprétée par un neurologue du CHU à distance. Le patient pourrait alors accéder à des expertises qu’il n’avait pas jusqu’ici.
Donner au patient un rôle plus actif dans le parcours de soins
L’usage des données de santé peut également permettre aux patients de prendre une place plus importante et plus active dans leur parcours de soin, notamment via les applications de suivi médical et les communautés de patients qui hébergent des données de santé.
De plus, avec les outils numériques, les patients peuvent être de plus en plus actifs dans leurs parcours de soin. Certains se sont ainsi constitués en communautés de patients, sur des plateformes numériques et hors des circuits médicaux traditionnels, pour échanger sur leur maladie et développer leurs propres connaissances.
Servir à la recherche
L’exploitation des bases de données de l’assurance maladie peut permettre de surveiller l’évolution de certaines maladies, voire dépister des risques sanitaires à grande échelle.
Enfin, ces données peuvent enfin servir à la recherche scientifique, ainsi qu’à de nouvelles formes de recherche, comme la recherche participative.
Les limites des données de santé
Compte tenu du caractère extrêmement sensible des données de santé, leur utilisation est extrêmement encadrée et réglementée.
Elles sont particulièrement protégées et leur traitement est interdit, sauf exceptions bien précises. En France, les données de santé peuvent être utilisées pour des traitements ayant une finalité d’intérêt public, en particulier dans le cadre de la recherche, avec une autorisation de la CNIL. Des entreprises peuvent également les utiliser, à la condition qu’elles aient reçu le consentement de l’usager. Ceci implique que l’usager soit clairement informé et exclut donc les dispositifs de consentement enfouis dans des conditions générales d’utilisation interminables et illisibles.
Article rédigé par Pierre Le Pavec, Stagiaire en Communication
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Entre février et avril 2020, le nombre de téléconsultations remboursées est passé de 40 000 à 5,5 millions (source : Ameli.fr). En effet, la crise sanitaire a engendré une augmentation considérable du nombre de consultations médicales réalisées par vidéoconférence : accompagnement permettant aux patients d’être assistés par des professionnels de santé à distance. Entièrement remboursé par l’assurance maladie depuis 2018, la téléconsultation a pour objectif principal de permettre un accès aux soins à tous les malades et notamment ceux ne pouvant pas se déplacer (handicap, âge, isolement…).
Le gouvernement indique que « La téléconsultation peut bénéficier à tous les types de patients, quel que soit leur âge ou leur pathologie. C’est au professionnel médical d’évaluer la pertinence du recours à cette pratique et au patient de donner son consentement. »

La Téléconsultation, mode d’emploi pour les patients :
Etape 1
Tout commence par un rendez-vous que vous avez décidé de prendre ou recommandé par votre praticien.
Etape 2
Votre médecin vous envoie ensuite un lien, vous invitant à vous connecter via une plateforme sécurisée, depuis un ordinateur, une tablette, ou un téléphone bénéficiant d’une webcam et d’un accès à Internet.
Etape 3
À l’issue de la téléconsultation, le médecin peut établir, si nécessaire, une prescription (ordonnance de médicaments ou d’examens complémentaires), qui vous sera transmise sous format papier, par voie postale, ou sous format électronique.
Etape 4
À la fin de la téléconsultation, le médecin rédige un compte rendu, l’archive dans son « dossier patient » ainsi que dans votre Dossier Médical Partagé (DMP) si vous l’avez ouvert et le transmet à votre médecin traitant s’il ne l’est pas. Cette étape permet d’assurer un meilleur suivi et de faciliter la prise en charge coordonnée entre professionnels de santé.
La téléconsultation est facturée par le médecin téléconsultant au même tarif qu’une consultation en face-à-face, soit entre 23 € et 58,50 € selon la spécialité et le secteur d’exercice du médecin (secteur 1, secteur 2).
Une multitude de plateformes spécialisées
La plus diversifiée : QARE
Qare permet de prendre rendez-vous avec plus de 50 spécialités de professionnels de santé (sage-femme, kiné, psychologue, etc.).

Le leader suédois : LIVI
Livi a recruté plus de 300 praticiens en tant que salariés, qui travaillent à temps partiel en complément de leur activité. Les patients peuvent téléconsulter sur l’application de 7h à 00h et 7J/7.

La spécialiste de la téléconsultation en pharmacie : MEDADOM
Medadom se spécialise dans la téléconsultation en pharmacie via une borne. Le service inclut 6 dispositifs médicaux connectés afin de faciliter l’accès au soin. La borne est accessible aux personnes en situation de handicap et possède une interface simple pour réduire la nécessité d’un accompagnement et rendre le patient autonome.

Etc (Maiia, Hellocare, Leah, Mesdocteurs…)
Les avantages pour les praticiens
Selon la DREES (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques), 3 médecins généralistes sur 4 se sont mis à la téléconsultation depuis le début de la pandémie. Les praticiens ont généralement un emploi du temps très chargé et les consultations à distance s’avèrent être un moyen efficace pour gagner du temps en évitant des déplacements et des retards. De plus, la relation entre le professionnel de santé et le malade s’améliore. Certains patients sont en effet plus à l’aise chez eux. Le médecin quant à lui guide le patient tout au long de la consultation et peut lui partager des documents. Enfin, les informations médicales du patient sont transmises au praticien qui peut facilement les partager au spécialiste le plus adapté.
Les avantages pour les patients
Si elle facilite la vie des professionnels de santé, la téléconsultation permet surtout d’aider les patients dans leurs soins, notamment quand ils sont isolés ou qu’ils ne peuvent pas se déplacer (âge, handicap…). Fini les longs trajets et ou les longues attentes et le parcours du combattant pour trouver un spécialiste rapidement. Les sites spécialisés donnent aujourd’hui un accès direct à des milliers de spécialistes, dans un délai très raisonnable et avec une prise en charge par l’assurance maladie équivalente à une consultation en cabinet.
Si la tendance se confirme, les avantages de la téléconsultations sont tels qu’on peut imaginer qu’en 2030, les consultations à distance remplaceront les visites en cabinet médical, simplifiant ainsi l’accès aux soins et les diagnostics. Les rapports patients/médecins pourraient alors devenir de plus en plus virtuels et faciliter la possibilité de recevoir des soins à domicile…
Article rédigé par Pierre Le Pavec, Stagiaire en Communication
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