Entre février et avril 2020, le nombre de téléconsultations remboursées est passé de 40 000 à 5,5 millions (source : Ameli.fr). En effet, la crise sanitaire a engendré une augmentation considérable du nombre de consultations médicales réalisées par vidéoconférence : accompagnement permettant aux patients d’être assistés par des professionnels de santé à distance. Entièrement remboursé par l’assurance maladie depuis 2018, la téléconsultation a pour objectif principal de permettre un accès aux soins à tous les malades et notamment ceux ne pouvant pas se déplacer (handicap, âge, isolement…).
Le gouvernement indique que « La téléconsultation peut bénéficier à tous les types de patients, quel que soit leur âge ou leur pathologie. C’est au professionnel médical d’évaluer la pertinence du recours à cette pratique et au patient de donner son consentement. »

La Téléconsultation, mode d’emploi pour les patients :
Etape 1
Tout commence par un rendez-vous que vous avez décidé de prendre ou recommandé par votre praticien.
Etape 2
Votre médecin vous envoie ensuite un lien, vous invitant à vous connecter via une plateforme sécurisée, depuis un ordinateur, une tablette, ou un téléphone bénéficiant d’une webcam et d’un accès à Internet.
Etape 3
À l’issue de la téléconsultation, le médecin peut établir, si nécessaire, une prescription (ordonnance de médicaments ou d’examens complémentaires), qui vous sera transmise sous format papier, par voie postale, ou sous format électronique.
Etape 4
À la fin de la téléconsultation, le médecin rédige un compte rendu, l’archive dans son « dossier patient » ainsi que dans votre Dossier Médical Partagé (DMP) si vous l’avez ouvert et le transmet à votre médecin traitant s’il ne l’est pas. Cette étape permet d’assurer un meilleur suivi et de faciliter la prise en charge coordonnée entre professionnels de santé.
La téléconsultation est facturée par le médecin téléconsultant au même tarif qu’une consultation en face-à-face, soit entre 23 € et 58,50 € selon la spécialité et le secteur d’exercice du médecin (secteur 1, secteur 2).
Une multitude de plateformes spécialisées
La plus diversifiée : QARE
Qare permet de prendre rendez-vous avec plus de 50 spécialités de professionnels de santé (sage-femme, kiné, psychologue, etc.).

Le leader suédois : LIVI
Livi a recruté plus de 300 praticiens en tant que salariés, qui travaillent à temps partiel en complément de leur activité. Les patients peuvent téléconsulter sur l’application de 7h à 00h et 7J/7.

La spécialiste de la téléconsultation en pharmacie : MEDADOM
Medadom se spécialise dans la téléconsultation en pharmacie via une borne. Le service inclut 6 dispositifs médicaux connectés afin de faciliter l’accès au soin. La borne est accessible aux personnes en situation de handicap et possède une interface simple pour réduire la nécessité d’un accompagnement et rendre le patient autonome.

Etc (Maiia, Hellocare, Leah, Mesdocteurs…)
Les avantages pour les praticiens
Selon la DREES (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques), 3 médecins généralistes sur 4 se sont mis à la téléconsultation depuis le début de la pandémie. Les praticiens ont généralement un emploi du temps très chargé et les consultations à distance s’avèrent être un moyen efficace pour gagner du temps en évitant des déplacements et des retards. De plus, la relation entre le professionnel de santé et le malade s’améliore. Certains patients sont en effet plus à l’aise chez eux. Le médecin quant à lui guide le patient tout au long de la consultation et peut lui partager des documents. Enfin, les informations médicales du patient sont transmises au praticien qui peut facilement les partager au spécialiste le plus adapté.
Les avantages pour les patients
Si elle facilite la vie des professionnels de santé, la téléconsultation permet surtout d’aider les patients dans leurs soins, notamment quand ils sont isolés ou qu’ils ne peuvent pas se déplacer (âge, handicap…). Fini les longs trajets et ou les longues attentes et le parcours du combattant pour trouver un spécialiste rapidement. Les sites spécialisés donnent aujourd’hui un accès direct à des milliers de spécialistes, dans un délai très raisonnable et avec une prise en charge par l’assurance maladie équivalente à une consultation en cabinet.
Si la tendance se confirme, les avantages de la téléconsultations sont tels qu’on peut imaginer qu’en 2030, les consultations à distance remplaceront les visites en cabinet médical, simplifiant ainsi l’accès aux soins et les diagnostics. Les rapports patients/médecins pourraient alors devenir de plus en plus virtuels et faciliter la possibilité de recevoir des soins à domicile…
Article rédigé par Pierre Le Pavec, Stagiaire en Communication
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Le patient d’aujourd’hui n’est plus le même qu’il y a 20 ans. En effet, le numérique a bouleversé le domaine de la santé, notamment en apportant aux malades de nouveaux outils pour informer, communiquer et soigner… Depuis quelques années, les praticiens rencontrent dans leurs cabinets des patients 2.0. C’est à dire de patients informés et formés, engagés, pharmaco-vigilants et même parfois influenceurs. A l’ère d’Internet, le patient ne « subit » plus les traitements de son médecin. C’est un véritable acteur de sa santé.

Le patient, formé et informé
Internet a modifié le rapport de chacun à l’information et c’est pourquoi les médecins rencontrent aujourd’hui de plus en plus de patients avertis. En effet, en 2021, 46 % des Français utilisent Internet pour faire des recherches sur leurs problèmes de santé ou ceux de leurs proches selon Statista. Pourquoi ? Car, les sites, forums ou réseaux sociaux dédiés à la santé comme Doctissimo ou e-sante.fr par exemple, mais aussi les sites d’associations de patients et les sites dédiés aux maladies se sont multipliés au cours des dernières années et désormais ils offrent aux e-patients et à leurs proches des informations, des conseils mais aussi un soutien psychologique. Toutefois, même si le patient est aujourd’hui habitué à trier l’information et sait identifier les sources fiables, on trouve aussi sur Internet des informations erronées et parfois le patient n’arrive pas à clairement identifier les maux dont il souffre. Cette habitude d’aller se renseigner sur Internet dès qu’un symptôme apparaît peut alors être génératrice d’anxiété, voir de mauvais autodiagnostic et/ou d’automédication inappropriée. C’est pourquoi, la consultation d’un médecin reste indispensable pour vérifier l’information trouvée sur le Net et surtout pouvoir bénéficier des bons diagnostics, conseils et traitements.
Le patient engagé
Un patient engagé participe activement à ses soins et collabore avec son médecin. Il lui parle de ce qui est important pour lui, de ses symptômes. Il lui pose des questions. La plupart des médecins sont heureux d’y répondre et si on ne leur en pose pas, ils présument que tout va bien. Donc, un patient engagé est quelqu’un qui collabore activement avec les professionnels qu’il consulte. Les patients peuvent aussi de plus en plus souvent contacter leur médecin par mail, consulter en ligne leurs dossiers médicaux ou leurs résultats de laboratoire, etc. Toutes ces actions aident les patients à être plus impliqués dans leurs soins. Un patient engagé, c’est donc quelqu’un qui prend sa santé en main et qui accède à toute l’information et à tous les outils à sa disposition pour jouer un rôle important dans la gestion de ses soins afin d’être le maître de toutes les décisions qui sont prises concernant sa santé.
Un patient engagé, c’est aussi un patient qui sera plus à l’aise pour bénéficier d’un suivi médical à distance. En effet, depuis que l’Assurance Maladie prend en charge la téléconsultation, le suivi des pathologies chroniques (ou d’avis médicaux pour les maladies bénignes) se développe. Dans le cadre de maladie chronique, le suivi est facilité par la téléconsultation car il évite des déplacements (et le stress ou la logistique complexe qu’ils peuvent occasionner) et permet de faire des points plus réguliers tout en bénéficiant de la même confidentialité et du même remboursement qu’en consultation physique. Mais pour que ce suivi à distance fonctionne de manière optimale, le patient doit non seulement être à l’aise avec la technologie mais aussi être pleinement engagé dans le suivi de sa maladie pour pouvoir par exemple : prendre lui même sa tension, remplir des questionnaires en ligne ou encore télécharger des comptes-rendus.
Le patient pharmaco-vigilant
Le site du gouvernement définit la pharmacovigilance comme « la surveillance des médicaments et la prévention du risque d’effets indésirables résultants de leurs utilisations, que ce risque soit potentiel ou avéré. Elle constitue une garantie qui s’exerce tout au long de la vie d’un médicament. » Cette pratique se répand de plus en plus auprès des patients et devrait devenir dans les années à venir un réflexe pour tous afin de protéger l’ensemble des malades des effets secondaires des médicaments. Afin de contribuer à cette démarche, il est possible de se rendre sur le site de l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ansm.sante.fr) afin de déclarer les effets indésirables d’un médicament. L’ANSM centralise les signalements et alertes en provenance des patients, des associations de patients, des professionnels de santé et des industriels.
Le patient influenceur
Le Patient influenceur ou POL (Patient Opinion Leader) possède des antécédents en tant que malade qui lui permettent d’appréhender plus facilement ce que vivent ses pairs au quotidien. Ce leader d’opinion connait les traitements appropriés à la maladie car il a développé des connaissances qu’il souhaite désormais partager avec d’autres malades. Il aide aussi les professionnels de santé dans l’éducation thérapeutique. Présent sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, YouTube…), sur les blogs, ou sur les sites spécialisés, le patient influenceur se révèle très utile pour faciliter la transmission d’informations autour d’une maladie et de sa prise en charge.
Le patient 2.0 ou e-patient évolue dans un environnement qui ne cesse de se numériser. Cela lui permet d’échanger en ligne avec les professionnels de santé, d’autres malades, mais aussi de partager ses connaissances. Conscient du risque de certains médicaments et formé grâce aux sites qu’il consulte, il n’hésite plus à poser des questions à son médecin afin d’être maître de sa santé. C’est une vraie évolution dans le rapport médecin-patient qui devrait perdurer dans le temps.
Article rédigé par Pierre Le Pavec, Stagiaire en Communication
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Le leader des avis sur Internet : Google
Le moteur de recherche Google est considéré comme le n°1 de l’e-réputation. En effet, lorsqu’on fait une recherche Internet sur une personne ou une entreprise, son profil My Business s’affiche tout en haut de la SERP (Search Engine Result Page). On peut difficilement passer à côté ! Y sont répertoriés adresse, numéro de téléphone, horaires d’ouverture, localisation, photos et avis ! Aujourd’hui, 77 % des patients consultent les avis en ligne avant de choisir un praticien et 83 % des Français font désormais davantage confiance aux avis en ligne qu’à la publicité traditionnelle.
Les réseaux sociaux et forums
Lieux de discussion et de partage d’expériences, les forums dédiés à la santé et les groupes sur les réseaux sociaux comme Facebook offrent aux personnes malades un espace privilégié pour échanger sur des sujets qui les préoccupent. Selon un sondage Odaxa, près d’un français sur trois a déjà parlé de sa santé sur Internet. Ainsi, on voit se former sur les réseaux sociaux et sur les forums de véritables communautés de malades. Doctissimo, le plus célèbre d’entre eux enregistre plus de 12 millions de visiteurs uniques pour près de 40 millions de visites par mois.
Les plateformes spécialisées dans la santé
Comment ça marche ? Les plateformes d’avis spécialisées dans la santé fonctionnent en délivrant des informations gratuites sur la qualité de la prise en charge médicale d’un établissement de santé ou l’attitude générale d’un praticien… permettant ainsi aux patients de poster des commentaires et d’évaluer le professionnel au travers de notes, la plupart du temps sous la forme d’étoiles. Des études ont démontré qu’aujourd’hui la majorité des praticiens bénéficient d’une évaluation en ligne…
Quelques exemples :
MediEval
Le site Medieval.com permet aux patients de donner leur avis en fonction de 5 caractéristques : la qualité de l’accueil, la durée de la consultation, la qualité de l’écoute, la ponctualité du médecin et enfin les explications sur le traitement. À partir de ces appréciations MediEval4i attribue une note moyenne allant de 1 à 5, illustrée par des cœurs.
Hospitalidee
Le site Hospitalidee.fr permet aux utilisateurs de noter les hôpitaux ou les cliniques. Sa finalité n’est pas forcément dans l’acte de notation, mais plus dans le partage des expériences entre patients.
Dokbody
L’application Dokbody permet aux patients de trouver gratuitement le professionnel de santé qui leur convient, sur la base des recommandations et d’avis laissés par la communauté à l’issu de leur consultation.
Yelp
Le site Yelp.fr permet à ses utilisateurs de rédiger leurs avis concernant à la fois des entreprises, des restaurants, des artisans mais aussi des médecins et des établissements de santé.
De nombreuses plateformes s’étaient déjà lancées dans le domaine des avis en ligne dans le milieu médical : Notetondoc, note2bib.com, quiconnaitunbon.com … mais celles-ci n’ont pas fonctionné très longtemps… Pourtant, aux Etats-Unis, le site leader du marché, RateMDs a déjà enregistré 2 millions d’avis sur 1,7 million de professionnels de santé, il est désormais connu de tous.
Les enjeux de la e-réputation
Du côté des patients, les plateformes d’avis « patients » ont plusieurs avantages :
- Elles rendent le choix des praticiens ou établissement de soins, à qui confier sa santé, plus facile. En effet, pour un patient, c’est toujours plus rassurant de se rendre chez un médecin que l’on ne connait pas mais qui est noté 5 étoiles !
- Elles modifient la relation patients-praticiens en libérant la parole des patients sur leurs expériences avec les praticiens et établissements.
Du côté des praticiens et établissements, même si le partage d’expérience entre patients est une réelle avancée pour les patients, les professionnels et établissements de santé doivent aujourd’hui se soucier de leur e-réputation et parfois faire face aux avis négatifs. Les commentaires négatifs peuvent concerner :
- Des commentaires datés qui ne reflètent plus la réalité.
- L’amplification de faits par rapport à la vérité. (retard…)
- Des attaques injustifiées. (concurrent, personnes mal intentionnées).
Les professionnels de santé ne sont pas des professionnels de la communication et pourtant, il doivent aujourd’hui savoir comment réagir face à des avis négatifs. Pour cela, nous conseillons aux professionnels de répondre aux avis (qu’ils soient positifs ou négatifs) mais aussi de faire retirer les commentaires injurieux, diffamatoires ainsi que les faux avis.
Lorsque les professionnels de santé et établissement de soins jouent le jeu et que les avis sont positifs, les plateformes d’avis permettent :
- d’engager une relation de transparence avec les patients,
- de les fidéliser
- de développer une bonne réputation.
Pour les professionnels, la meilleure façon d’appréhender ces plateformes d’avis est donc d’y voir avant tout les aspects positifs et d’être le plus transparent possible avec la patientèle.
Si vous êtes un professionnel de santé ou un établissement de soin et que vous souhaitez développer votre e-réputation, n’hésitez pas à nous contacter !
Article rédigé par Pierre LE PAVEC, Stagiaire en Communication
15 juin 2021
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Le 20 décembre 1990, Tim Berners Lee créé le World Wide Web. C’est le premier site de l’Histoire à voir le jour. 30 ans plus tard, on compte 1,78 milliard de sites Web dans le monde. Depuis, Internet n’a cessé d’évoluer et les nombreuses avancées technologiques ont non seulement permis de se développer considérablement mais aussi d’en faire un service indispensable à nos quotidiens. Le domaine de la santé ne déroge pas à la règle. Qui aurait pu prédire il y a 10 ans, qu’on ne pourrait plus se passer d’Internet pour prendre rendez-vous chez son médecin, pour le télé-consulter, pour être suivi après une hospitalisation ou pour optimiser le suivi de sa maladie… ?
Ces 10 dernières années ont vu notre système de santé se transformer considérablement grâce aux digital et à la e-santé. Alors, chez Digisanté, on s’est demandé à quoi pourrait bien ressembler un site internet en 2030…

En 2030, les sites devraient être plus simples, légers, écologiques et rapides
On en a déjà parlé mais selon nous, les sites du futur seront de plus en plus minimalistes. Penser légèreté et simplicité pour aller facilement à l’essentiel : cette tendance s’amplifie et devrait perdurer ces prochaines années. On voit ainsi de plus en plus de sites très sobres (peu de textes, d’images, de menus, de fonctionnalités…). Le but est avant tout de permettre aux visiteurs d’accéder directement aux informations essentielles le plus rapidement possible.
Dans cette même optique, le site Web du futur sera de plus en plus respectueux de l’environnement. Des chercheurs ont démontré que la consommation électrique du web atteindra en 2030 la consommation mondiale de 2008 tous secteurs confondus ! Nous n’avons donc pas le choix, il est indispensable que chacun fasse de son mieux pour limiter son empreinte carbone et œuvre pour un numérique plus écologique. Pour cela, les sites des prochaines années devront être pensés pour être de plus en plus légers et économes en ressources et énergie. Un travail sur le stockage et l’hébergement de données est également incontournable.
En plus de la légèreté, de la simplicité et de l’écologie, bonjour la rapidité et fini les quelques secondes d’attente pour accéder à un site ! Avec l’apparition de la 5G et de l’ultra haut débit, on s’attend dans les prochaines années à des vitesses de connexion jusqu’à 10 fois plus rapides ! Vous l’aurez compris, le futur du web, c’est aussi l’immédiateté (télécharger des films en quelques secondes, naviguer et jouer en ligne sans latence, etc).
En 2030, les sites devraient être universellement accessibles
Internet étant de plus en plus omniprésent et incontournable dans notre quotidien, les sites du futur devront être accessibles à tous sans omettre les personnes atteintes d’un handicap, qu’il soit physique ou mental. En France, 24% de la population est touchée, soit près de 10 millions de personnes. Ce pourcentage a tendance à croître. Certains sites ont déjà franchi le cap et mettent à disposition des paramètres spécifiques à chacun : couleurs différentes pour les daltoniens, polices spéciales pour les dyslexiques… C’est déjà le cas de la plupart des sites proposés par le gouvernement ou celui de la SNCF par exemple.
D’autres plateformes telles que FACIL’iti en partenariat avec une multiplicité de sites web (Auchan, Le Bon Coin, Appel Médical…) proposent aussi des adaptations pour de très nombreuses maladies comme Parkinson, Wilson, l’arthrose, la cataracte, etc. Il est même possible de personnaliser son profil selon ses besoins ! Espérons que cela se démocratise pour que les sites continuent d’être de plus en plus utiles et utilisés.
En 2030, les sites devraient être de plus en plus immersifs
Si la réalité augmentée s’est démocratisée auprès du grand public depuis quelques années, c’est avant tout grâce aux jeux vidéos et à l’apparition de filtres sur des réseaux sociaux comme Instagram ou Snapchat.
La réalité augmentée enrichit la vision de son utilisateur en y ajoutant des éléments virtuels via un téléphone ou une tablette. La réalité virtuelle quant à elle va encore plus loin en simulant numériquement un environnement par la machine. Pour faire simple, la réalité virtuelle permet de vivre une expérience immersive au sein d’un monde artificiel, la plupart du temps avec un casque VR. Les professionnels s’emparent de plus en plus de cette nouvelle technologie afin de faire vivre à leurs clients une expérience nouvelle : visites immobilières ou de musées, formations, évènements, etc. Sur les sites Internet du futur, ces technologies devraient de plus en plus se développer.
Pour résumer, chez Digisanté, nous pensons (ou espérons) que les sites du futur seront : accessibles et utilisables par tous, simples, clairs et intuitifs, immersifs et respectueux de l’environnement ! Alors, si vous voulez construire avec nous vos futurs sites, contactez-nous !
Article rédigé par Pierre LE PAVEC, Stagiaire en Communication
8 juin 2021
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